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Commentaire de koudou

sur Réchauffement climatique : il n'y a aucune preuve de son origine humaine


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koudou 20 août 2008 18:02

@ Montag,

C’est vrai, cette phrase n’est pas bonne, et j’avoue qu’elle ne reflète pas ma propre opinion.
Cela est du à mon ire lorsque les délégués politiques ont décidé contre l’avis des scientifiques d’enlever les termes de prudence que ces derniers avaient mis.

Il faut comprendre comment fonctionne le GIEC :
Il y a des milliers et des milliers de scientifiques du monde entier qui participent sous forme de publications qu’ils proposent à chacun des groupes de travail du GIEC.
Si leurs papiers sont acceptés, il sont présentés aux réunions du groupe de travail, puis analysés par d’autres groupes de scientifiques et remontés au bureau du groupe de travail. lequel les resoumet à des lecteurs, en général des somités scientifiques qui n’ont eux-même pas obligatoirement de papier.

Une fois validés scientifiquement, les papiers passent chez les politiques qui sont les représentants des états membres de plein droit au GIEC.

Ce qui est cherché à chaque fois, c’est le consensus (je cite )

Consensus Building within the IPCC
The word “consensus” is often invoked, and sometimes questioned, when speaking of IPCC reports. In fact, there are two arenas in which a consensus needs to be reached in the production of IPCC assessments ; one is the meeting of the entire IPCC, in which unanimity is sought among government representatives. Even though such consensus is not required (countries are free to register their formal dissent), agreement has been reached on all documents and SPMs to date—a particularly impressive fact.

Consensus is also sought among the scientists writing each chapter of the technical reports. Because it would be clearly unrealistic to aim for unanimous agreement on every aspect of the report, the goal is to have all of the working group’s authors agree that each side of the scientific debate has been represented fairly.

En gros, chez les scientifiques, on choisit ce qui est le moins en désaccord, et chez les politiques ceux qui ne sont pas d’accord peuvent dire qu’ils ne le sont pas dans le rapport.

Ce qui a justifié mon irritation, c’est que ce sont les politiques qui ont décidé de retirer avec consensus (donc entre eux) la phrase de prudence des scientifiques, sachant que cette phrase a été lise justement parce que tous n’étaient pas d’accord avec les résultats que je dénonce dans mon article.


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