En relisant, je tiens à préciser ceci afin de dissiper un éventuel malentendu :
Je n’ai fait dans mon commentaire que restituer fidèlement le propos du documentaire. Je sais que celui-ci est vivement contesté, comme rappelé plus haut. Mais il ne l’est ni plus, ni moins que celui de Al Gore. Les thèses scientifiques qu’il présente sont aussi largement détaillées et argumentées sur le net, vous trouverez aisémment des centaines de pages écrites par des scientifiques avec des tableaux, des courbes, des formules de caclul.... L’explication qu’il propose est intéressante intellectuellemetn et scientifiquement car elle n’est pas simpliste comme l’explication monocausale du CO2 humain, faisant intervenir un ensemble complexe de phénomènes interdépendants (soleil, rayonnement cosmique, océans, atmosphère...). Une telle approche me semble plus satisfaisante et plus adaptée à ce que l’on commence à comprendre des mécanismes climatiques, et naturels dans leur ensemble. Mais ceci n’est pas une démonstration, juste une incitation à s’intéresser à ce débat sans idée préconçue et définitive.
Finalement les 2 "camps" (le réchauffement climatique est du au CO2 humain vs à l’activité solaire) s’opposent avec les mêmes armes méditiques (sur le plan formel, le documentaire de la BBC est du même accabit que celui de Al Gore : un exercice de communication bien rodé), s’adressent les mêmes critiques sur la méthode scientifique (interprétations de données fausses, interprétations fausses de données valables, sélection non objectives des données...), et s’accusent réciproquement de défendre les intérêts de tel ou tel lobby (pétroliers vs éconogistes). Bref, le débat est tout, sauf serein et scientifique ; et on ne sait pas vraiment ce que l’on sait vraiment.
De sorte que le véritable débat sur ces questions me semble plutôt être celui de la rationnalité et de la légitimité du fameux "principe de précaution". C’est pour moi, dès lors que l’on n’a pas de certitudes scientifiques, le coeur du débat politique.