Lerma, plutôt que d’y aller vous-même (encore que, ça nous débarasserait), pourquoi Sarko, puisqu’il nous dit que la présence française est indispensable à la défense de la liberté, ne persuade-t-il pas son fils d’y aller ?
À ce propos, il me revient en mémoire la chanson de Boris Vian, adaptée par Mouloudji :
"...
Depuis que je suis né J’ai vu mourir des pères J’ai vu partir des frères Et pleurer des enfants Des mères ont tant souffert Et d’autres se gambergent Et vivent à leur aise Malgré la boue de sang Il y a des prisonniers On a vole leur âme On a vole leur femme Et tout leur cher passé Demain de bon matin Je fermerai ma porte Au nez des années mortes J’irai par les chemins
Je vagabonderai Sur la terre et sur l’onde Du Vieux au Nouveau Monde Et je dirai aux gens : Profitez de la vie Eloignez la misère Vous êtes tous des frères Pauvres de tous les pays S’il faut verser le sang Allez verser le vôtre Messieurs les bon apôtres Messieurs qu’on nomme Grands ..."
Elle me semble tout à fait adaptée à la situation actuelle : une parenthèse, un voyage éclair, au milieu d’un séjour bling-bling au cap Nègre.