Je pense que chaque démarche a ses désavantages.
Récolter les données auprès de l’administration locale en place ( avis de disparition, plaintes en justice) peut être biaisé par le manque de coopération de cette même administration et les directives éventuelles des instances nationales.
Récolter les données sur base de témoignage demande une vérification approfondie et expose à des faux témoignages.
L’optimalité serait de pratiquer les deux. De comparer les témoignages aux données officielles. Voir quel est le pourcentage de témoignage repris dans les données officiels, investiguer sur les autres, voir pourquoi ils n’ont pas été repris dans les données officielles.
Je pense malheureusement qu’une telle enquete est impossible dans un pays en guerre ( ou presque), que les moyens demandés ne sont à la disposition d’aucune organisation présente sur place à l’exception du gouvernement.
Aussi, on doit rester dans le "conditionnel" et rester prudent face aux affirmations des uns et des autres et tâcher de détecter une tendance globale sans donner d’importante à la "pente" de la diminution/augmentation éventuelle.