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Commentaire de D.Durand

sur Non à la peine de mort, malgré son effet dissuasif


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D.Durand (---.---.254.182) 9 octobre 2006 18:01

Nombre de commentaires sont effrayants, et montrent bien à quel point les abolitionnistes sont juste « pro-criminels » et « anti-victimes ».

Le fameux argument de l’auteur de cet article, tant entendu, comme quoi il serait « indigne » à un être humain d’ôter la vie à un autre humain n’est *jamais* utilisé autrement que pour sauver la vie d’un criminel. Or, le criminel, s’est-il lui posé la question du droit qu’avait sa victime à vivre ?

Il est d’ailleurs notable que les abolitionistes, qui passent leur temps à plaindre les pauvres condamnés à mort, deviennent inaudibles lorsqu’il faut defendre les victimes de ces condamnés.

Mais le signe le plus évident de la mauvaise foi et de l’orientation idéologique « pro-crime » des abolitionistes, de ces gens qui ne prennent leur pied qu’en plaignant tel voyou électrocuté par bétise plutôt que la jeune fille lapidée dans tel ou tel collège (ah, pardon, « faut pas dire lapider »), est qu’ils n’ont jamais caché que depuis l’abolition de la peine de mort, ils luttent ouvertement pour... l’abolition des longues peines de prison.

Un abolitioniste est toujours bouleversé par les conditions d’incarcération d’un criminel. Ses victimes, elles, ne lui inspirent aucun sentiment positif. Au contraire, il va les attaquer : Ces salopards de victimes osent « succomber à la haine ». L’abolitionniste est même à deux doigts de se demander de quel droit la victime ou sa famille « osent » porter plainte contre le pauvre criminel, à qui il trouve toujours des containers d’excuses plus ou moins nauséeuses.

La seule raison valable pour s’opposer à la peine de mort est le risque d’erreur judiciaire, que la disparition du condamné empêche évidemment de réparer, même en partie. Or les abolitionistes ne s’intéressent pas, jamais, à la bonne marche de la justice.
- Que les témoins soient intimidés, voire assassinés, ne provoque chez eux que baillements.
- Que beaucoup de tribunaux conduisent les affaires en s’intéressant plus à « la ligne du parti » qu’à la loi les fait doucement rigoler.
- Que les criminels se voient ensevellis sous les offres de bons samaritains, associations ou vedettes en mal de publicités, tandis que les victimes se débattent seules dans la souffrance, ne fait que leur donner envie d’aller aider un pauvre criminel visiblement défavorisé.

Tuer un homme parce qu’il a tué ou torturé un autre homme apporte un fait sur et certain : Il ne recommencera pas. On dénotera au passage l’absolue absence de compassion des abolitionistes pour les victimes des récidivistes. Quant à éprouver le moindre remord, à reconnaître que si le criminel avait été éliminé des êtres humains inocents seraient toujours en vie aujourd’hui, pas de ça avec eux : Les abolitionnistes ne connaissent pas le remord. D’ailleurs, demander à un abolitionniste s’il ne fait pas une liaison entre les deux cas provoque des réactions tellement violentes que l’on se demande où est passé le refus de la haine dont ils se gargarisent tant.

De plus, la victime sera vengée. Oh, je sais, les abolitionnistes n’aiment pas le mot « vengeance », ni la « haine ». Du moins quand ils sont dirigés sur le criminel : Pour un abolitioniste, le criminel est toujours en droit d’éprouver de la haine (généralement contre une société injuste), et il vaut tous les dictionnaires de synonymes lorsqu’il faut remplacer le mot « vengeance », qui est mal, par un terme ayant le même sens dans la situation précise.

Oui, les abolitionistes s’intéressent uniquement au devenir du criminel, et cherchent toutes les raisons de lui épargner de payer ses crimes.

- Droit à ne pas être tué dont bénéficie uniquement le criminel.
- Abolition des peines de prison de longue durée.
- Barrage à l’instauration des « peines multiples » (par exemple, pour un abolitionniste, un hommme qui en tue un autre ne doit pas être condamné plus s’il en tue dix autres, viole leur femme et mange leurs enfants. Ca pense comme ça,un abolitionniste).
- Aides obligatoires ultra-subventionnées pour les criminels. Les victimes peuvent crever.

J’ai même entendu des abolitionnistes s’indigner que la familles des victimes puissent être entendue par le tribunal, alors que celle des criminels y avaient droit « en tant que témoins d’honneur »... smiley

Certes, la peine de mort n’est pas toute puissante. Vu le nombre de personnes réellement exécutées par an dans les pays occidentaux, on imagine bien que la plupart des criminels pensent passer au travers.

La peine de mort aurait beaucoup plus d’effet si la justice et la police faisaient réellement et correctement leur travail. mais ça, surtout, les abolitionnistes ne veulent surtout pas en entendre parler. En expliquant la relative inefficacité préventive de la peine de mort par des raisons externes à celle-ci, on détruit d’un seul coup trop d’arguments des abolitionnistes.Ce qui les intéresse *vraiment* est que les criminels aient la vie sauve, pas que des innocents échappent à la potence. Que des milliers de personnes (« êtres humains », dans le vocabulaire soigneusement choisi des abolitionistes) soient assassinées parce que la justice n’est pas assez dissuasive (entre autres), c’est pour les abolitionnistes sans intéret : Les victimes ne sont pas des criminels, et par conséquent peuvent aller au diable.

Évidemment, l’application de la peine prévue pour *chaque* crime (en clair, si tu tues trois personnes et que la peine pour un meurtre est de vingt ans, tu dois rester en prison 60 ans), la disparition des remises de peine (quelle remise de peine pour la victime assassinée ?) alliées avec une justice efficace feraient disparaitre le besoin de la peine de mort, et aurait certainement un effet dissuasif bien plus important.

Mais ça, les abolitionistes ne veulent pas en entendre parler. Parfois, quand on entend des abolitionistes réclamer, le verbe haut et le ton dur (ou larmoyant, selon le média auquel on s’adresse), que la famille de la jeune fille massacrée doit « comprendre » le pauvre assassin, on se demande si leur prochain combat ne sera pas d’obliger la soeur de la victime à se donner au criminel pour lui prouver son « absence de haine » et son « refus de la vengeance »...


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