@L’auteur : "Sur le plan économique, jusqu’à maintenant, beaucoup de promesses pour rien, le Président Monsieur Hamid KARAZAÏ ne cesse de se plaindre de ces promesses. Les états unis dépensent chaque mois 3 milliards de dollars en Afghanistan, soit 100 millions de dollars par jour, alors que l’ONU ne parvient même pas à boucler la somme de 400 millions de dollars nécessaire pour venir en aide auprès du tiers de la population afghane qui souffre de la sous alimentation."
Votre phrase montre bien l’absurdité de cette guerre. Elle montre aussi que le guerre est principalement au services du complexe militaro-industriel et rien d’autre.
L’IFAS qui avait en 2001 la possibilité de reconstruire le pays politiquement et économiquement, n’a presque rien fait en ce sens. La guerre extrêmement brutale livrée aux supposés "centres" du terrorisme a servi de politique. Les brutalités et exactions nombreuses (arrestations arbitraires, coup de mains de forces spéciales, bavures sanglantes) finissent par dresser la population contre l’IFAS.
www.agoravox.fr/article.php3
Hamid Karzai est surtout une marionnette Etatsunienne :
Hamid Karzaï est repéré dans les années 1990 par Zalmay Khalilzad, un afghan naturalisé aux États-Unis en 1984 et qui fait partie de la RAND Corporation, un think tank proche de l’administration des États-Unis et actuel ambassadeur des États-Unis en Afghanistan. Sur ses conseils, le département d’État décide de le promouvoir comme futur président ; pour lui donner une légitimité, il est envoyé en Afghanistan en octobre 2001 pour rassembler quelques tribus pashtounes contre les talibans, les actes de guerre étant en fait largement effectués par les forces spéciales américaines et britanniques. Il échappe à un attentat le 5 septembre 2002.
fr.wikipedia.org/wiki/Hamid_Karzai
Sur le site de CNN, le 12 décembre 2004, nous apprenions que le président de l’Afghanistan, Hamid Karzai, avait auparavant travaillé pour une entreprise pétrolière et gazière californienne, Unocal. Il était salarié par Unocal en tant que lobbyiste.
bellaciao.org/fr/spip.php
www.mondialisation.ca/index.php
Ce gouvernement est tres peu reconnu par la population, à tel point que Karzai est surnommé : "le maire de Kaboul".
Certains parlent d’une guerre civile si l’Ifas quitte l’Afghanistan, mais c’est exactement ce qui est en train de se passer maintenant. Personne ne règlera les problemes à la place des Afghans, même si l’état de guerre du fait des interventions extérieures se prolonge depuis 30 ans et a installé une situation d’affrontement. Mais l’occupation et la force ne résoudront rien.
Bref, aucune solution ne parait en vue. Seules des négociations politiques avec toutes les parties et le remplacement de l’IFAS par une force d’interposition temporaire de l’ONU peuvent à mon avis apporter une solution à terme.
Alors, on pourrait toujours rêver que les sommes faramineuses investies dans une présence armée soient attribuées au rétablissement de l’Afghanistan.