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Commentaire de J. GRAU

sur Groupes de pression ou démocratie


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Jordi Grau J. GRAU 26 août 2008 15:33

A JL :

Je ne vois pas en quoi traiter l’auteur d’"imbécile" fait avancer les débat. Par ailleurs, je trouve fort désagréable cette familiarité condescendante ("papy") dont vous faites preuve à l’égard d’un vieux monsieur. De la même manière, je trouverais insupportable qu’un auteur de vingt ans soit traité de "jeune con".

A l’auteur de l’article :

Monsieur,

Je partage l’analyse de Philippe Renève : vous sous-estimez largement les grandes entreprises. La preuve, c’est votre réponse, qui me semble très naïve : "Vous avez parfaitement raison, cher Monsieur, les grande entreprises font partie des groupes de pression et obtiennent parfois des avantages scandaleux. Je ne les ai pas oublié et ils figurent en 1er lieu. Mais je n’avais pas l’intention d’insister sur cet aspect un peu particulier du groupe de pression dont l’action bien souvent n’a pas d’incidence politique."

A partir du moment où une entreprise a un grand poids économique, elle a forcément un grand poids politique. Les grosses entreprises ont les moyens de faire sans cesse du lobbying auprès des parlements nationaux ou européen. Par ailleurs, il n’est pas difficile de voir que le monde des affaires et le monde politique (auquels on pourrait ajouter le monde des médias dominants) ne forment en réalité qu’un seul et même monde. C’est assez évident aux Etats-Unis, où les multinationales financent ouvertement les campagnes présidentielles, mais on peut également l’observer en Europe. En France, par exemple, nous avons un Président qui avoue ouvertement son amitié, voire sa fraternité, avec des hommes d’affaires richissimes (Bolloré, Lagardère, Bouygues, etc.)... Tous ces gens se connaissent depuis longtemps. Ils ont fait les mêmes études, fréquentent les mêmes clubs, se marient entre eux, etc. Quant aux syndicats, vous avez en partie raison de les attaquer : il arrive fréquemment qu’ils ne défendent pas l’intérêt commun. Seulement, il faudrait ajouter qu’ils ne représentent pas non plus, bien souvent, les intérêts des gens qu’ils sont censés défendre. Les collusions entre le patronat et les dirigeants syndicaux sont malheureusement fréquentes.

Bien à vous,

J. Grau


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