@ Sisyphe
prouvez-moi que ce texte contredit ce que j’ai écrit à savoir que la Géorgie a attaqué la première et que la Russie n’a pas demandé de cessez-le-feu lors de la réunion à huis clos dont le texte a été fourni plus haut. Ce texte dit très clairement que la Géorgie a attaqué malgré un accord avec la Russie. Mais cela prouve d’évidence que la Russie n’a pas pu demandé un cessez-le-feu avant l’attaque. Cela n’a pas de sens. Le but de cette réunion a été de prouver que la Géorgie avait attaqué la première et c’est ce que la Russie a voulu démontrer. Elle a voulu démontrer que la responsabilité du conflit en incombait à la Géorgie. Le terme de cessez-le-feu du premier paragraphe est repris ensuite dans le texte de presse par escalade. Le tout définit clairement que la Géorgie a attaqué en premier, ce que je n’ai jamais nié. Le tout démontre aussi, ce que j’ai dit que la Russie ne pouvait demander un cessez-le-feu avant le début des combats. Cela prouve effectivement que la Géorgie a attaqué, mais cela prouve aussi que le 8 la Russie a refusé le cessez-le-feu. Et que le 8 la Russie a dit que ce n’était pas à l’ONU de traiter le bombardement par les avions russes de la Géorgie. Cela aussi est écrit. Donc quand la Russie se sert de l’ONU pour décréter que la Géorgie attaque et ainsi qu’elle sera la responsable du conflit, l’ONU est utile, mais ne l’est plus pour stopper le conflit ou arrêter les bombardements.
Voilà ce que dit le texte. Cette réunion a eu lieu très tôt le matin du huit août :
La Géorgie, a accusé le représentant, a choisi l’option militaire quelques heures à peine après la signature d’un accord sur la tenue des négociations visant un cessez-le-feu et l’organisation d’un dialogue direct.
Les propos du représentant russe sur les efforts diplomatiques entrepris par Moscou, Tbilissi, Tskhinvali, Washington et d’autres capitales concernées ont été corroborés par la représentante des États-Unis, qui a confirmé les contacts étroits entre son pays et le Gouvernement russe. « Mais aujourd’hui, nous sommes dans l’obligation de condamner le refus de l’Ossétie du Sud de respecter le cessez-le-feu », a-t-elle dit.
Que lit-on : quelques heures après avoir signé un accord, or la Géorgie est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août. Il est donc démontré que cet accord a précédé l’agression de la Géorgie et non a été postérieure à cette attaque. Il ne peut donc pas être un accord de cessez-le-feu de cette attaque-là. Cela confirme donc ce que je dis.