"Il n’existe aucune preuve indéniable de la véracité de la théorie du complot concernant le 11-Septembre 2001"
Il n’existe à fortiori aucune preuve indéniable de la véracité de la théorie du complot officiel concernant le 11-Septembre 2001, qui ne repose que sur l’argument d’autorité de fait d’une nation, en l’occurrence l’administration Bush elle-même.
La différence entre les deux, et de taille, est que l’une est soutenue par la première puissance militaire et économique de la planète, et que les autres (car il y en a plusieurs) sont soutenues par des citoyens remettant en cause la version historique instituée.
Concernant l’article, il expose lui-même ses propres biais en montrant la naïveté d’une telle entreprise, qui bien que pouvant être sincère et honnête, n’en demeure pas moins très limitée, convenez-en, devant les intérêts en jeu. En effet, des intérêts peu recommandables peuvent cacher les théories alternatives concernant le 11 septembre, tout comme des intérêts peu recommandables cachent manifestement la théorie officielle concernant ces attentats.
D’autre part, le généralisme utilisé visant à théoriser scientifiquement le 11 septembre est réducteur et assez grotesque comme le montre l’entreprise du site Pseudo-sciences (AFIS), dont on connaît la partialité technophile ou scientiste pour d’autre sujets de société comme les OGM. Le 11 septembre ne se réfute pas en tant que tel, de manière globale, comme l’on réfute une hypothèse. Il y a de nombreuses questions entourant le 11 septembre, des questions strictement scientifiques, des questions politiques, des questions se rapportant à la citoyenneté, à la démocratie, des questions juridiques, et l’ensemble forme un sujet d’étude très varié et complexe.
Or dès que l’on aborde la question du 11 septembre, toute remise en cause de l’un de ses aspects est refusé en bloc, et la résistance forme un mur intellectuel contre tout questionnement sur ce fait historique.
L’on ne peut que s’étonner que peu d’universitaires osent s’attarder sur ce fait historique, avec une réelle méthodologie scientifique et par domaines. Des économistes suisses se sont ainsi questionnés sur la nature des tranferts boursiers anormaux survenus ce jour là, et ont conclu à des anormalités, très vites reléguées comme anecdotiques ou non signifiants par les autorités américaines, qui ont par ailleurs user du Secret State sur des témoins clés, et notamment la traductrice du FBI Sibel Edmonds. Et un tel questionnement ne peut vraisemblablement pas se faire sur les conclusions polilticiennes et fausses de l’idéologie de l’administration Bush et de son terrorisme global.
Il est également intéressant de remarquer que les personnes composant ce type d’association pour la réouverture d’une enquête sur le 11 septembre ne revendiquent pas d’être des scientifiques (et pourtant il y a également des groupes de scientifiques), mais généralement de simple citoyens dans une démarche ne se satisfaisant pas des infos prédigérés de nos "chères" télévisions nationales. Ce qui semble à fortiori une bonne chose pour l’esprit critique.