Je suis entièrement d’accord avec l’auteur quant à l’emission du CO2. Du CO2 est du CO2.
Cependant, en attendant de trouver une(des) solution(s) plus propre, je pense qu’il faut commencer par récupérer ce qui se jette et peut constituer une source énergétique. Je pense en particulier à toute l’huile que l’on jette et qui pourrait alimenter de nombreuses voitures diesel qui sont par ailleurs souvent les plus polluantes. On ferait ainsi d’une pierre deux coup.
Biens sûr, tant que les politiques ne seront pas réellement décidé à prendre ce dossier sous le bras, la problèmatique n’avancera pas. L’exemple de l’huile est d’ailleurs incroyable. Une directive européenne est sortie il y a quelques années (2 ou 3 il me semble) ce qui n’empêche pas certains citoyens d’être remercier à coup d’amendes lorsqu’ils utilisent ce bio carburant.
Je roule personnellement à 100% avec de l’huile végétale que je récupère dans les restaurants. Ok, c’est du CO2 mais cette huile aurait brûlé dans un incinérateur sans participer à aucun moyen de transport.
De plus, il ne faut pas oublier que le rendement global pour les énergies d’origine fossilisée est inférieur à 1. C’est à dire qu’il a fallu produire plus d’énergie (et donc de dégagement de CO2) pour pour produire 1 litre de diesel que ce que fournir le litre de diesel lui-même (énergie pour forer, acheminer, stocker...). L’huile à un rapport de 6 environ, quant à l’huile de récupération... ?
Le CO2 passent donc aussi par là...
Voilà donc ma modeste contribution en hommage à la planéte et au plaisir de démarrer, dès demain matin, au volant... de ma friteuse à roulettes