Bonjour,
Monsieur Dugué nous sommes sur la même longueur d’onde quant au fait que désormais les élites ne sauraient représenter le sentiment populaire. Et je constate autour de moi bien plus de pragmatisme, voire de sagesse, qu’à travers les vociférations de notre équipe gouvernementale qui a choisi l’option de la surenchère.
Lorsque j’entends un Ministre Suisse appeler au dialogue et à la négociation avec les forces en présence en Afghanistan au moment même où deux ministres Français justifient la politique du pire sur le même sujet, je ne peux m’empêcher de relever qu’il y a là un tel hiatus que l’on ne peut que se demander où va la France avec de tels excités...
Quant aux évènements du Caucase, je me plais à parler d’effet métastasique trouvant sa genèse dans la piteuse gestion du dossier Yougoslave. Comment s’étonner ensuite que lorsque le dogmatisme tient lieu de ligne de conduite en politique étrangère cela ne revienne pas tel un boomerang dans la figure de ceux qui se gaussaient de leur préscience en la matière ?
Quant à l’Europe, je me permettrais de reprendre le bon mot d’un Agoravoxien : elle a choisit son camp au lieu de choisir sa voie.
Dont acte désormais...
Cordialement