@L’auteur,
Quelle importance que les représentants des Etats de l’occident tiennent tel ou tel propos en ce qui concerne le conflit géorgien et la reconnaissance d’indépendance des russes. La seule et unique ligne de conduite des Etats de l’occident n’a strictement rien à voir avec une quelconque cohérence ou une certaine honnêteté ; cela fait plusieurs décennies que nous cultivons cet art de la contradiction perpétuelle, à l’image de la perception de ces gens là, à avoir une définition très particulière pour la démocratie : "La démocratie ne peut être l’oeuvre que de l’autodétermination des peuples à la condition que ceux qui sont élus nous sont favorables !" C’est un résumé de la vision démocratique de nos dirigeants politiques qu’ils se plaisent parfois à mettre en avant.
Quant à la géorgie, ce n’est pas pour eux le problème majeur. Les aboiements de la meute viennent principalement du fait que la Russie soit sortie de l’ornière, du rôle que les occidentaux lui avaient assigné. Le reste n’est que blabla sans intérêt. Il est évident qu’ils peuvent crier au loup tant que cela leur chantera, mais que la Russie ne pourra en aucun cas faire marche arrière.
Après la nouvelle donne économique où la Chine, l’Inde, ... prennent le pas sur l’occident, c’est maintenant sur le plan géostratégique que nous prenons des baffes que nous avons bien cherché. Les centres d’intérêts se déplacent vers l’eurasie, ce qui gène un peu l’union européenne.
Finalement, dans cette histoire, les plus grands perdants reste et resteront les européens ; les russes ont bien réagi aux opérations américaines et israëliennes dans la région. Je ne crois pas un seul instant que les américains avaient le moindre intérêt à ce que l’union européenne et la Russie aient des relations sereines ; de ce fait, les américains sortent sans doute aussi gagnant en opposant l’union européenne et la Russie grace à ses chevaux de Troye que sont les britanniques, les polonais et quelques pays baltes. Ne parlons pas de Merkel qui vient de la RDA et reste encore avec les schémas de pensée de la guerre froide et de l’oppression soviétique sur ses satellites.
Quant à Kouchner, qu’il aboie avec la meute n’est pas étonnant ; il n’a jamais su faire autre chose en politique ! Pour Sarkosy, la situation est plus délicate, reconnaissons le. Nous ne savons pas si il s’exprime au nom de la France ou au nom de l’union européenne où seules s’élèvent les voies qui condamnent.