@ Pierre Zurstrassen, est-ce vous qui avez supprimé mon commentaire que je me permets de replacer ici :
Vous avez écrit ci-dessus : ""…, les grande entreprises font partie des groupes de pression et obtiennent parfois des avantages scandaleux. … dont l’action bien souvent n’a pas d’incidence politique. ""
D’une part, tous ces groupes que vous dénoncez, ça s’appelle la société civile. Je dirais, une sorte d’opposition démocratique indirecte. D’autre part vous semblez tout ignorer de ce qu’il est convenu d’appeler la Politique. Je vous conseille la lecture d’un court article qui à mon avis est pertinent ici en ce qu’il est très synthétique du problème évoqué. Cela vous prendra deux minutes.
LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE ou COMMENT LES MULTINATIONALES ÉCHAPPENT À LA REDISTRIBUTION FISCALE
On y lit notamment ceci :
"Les entreprises fondent de plus en plus leur réussite sur la compétitivité institutionnelle et sociétale, en bref sur les qualités des sociétés dont elles font partie, généralement financées par des fonds publics, plutôt que sur les qualités qu’elles ont construites et développées indépendamment d’elles."
et :
" En l’espace de deux décennies, les taux d’imposition des sociétés des pays industrialisés ont été réduits de 45% à 30%. La concurrence fiscale s’est accrue depuis l’entrée dans le nouveau millénaire. A ce rythme, les taux d’imposition des sociétés auront vite fait d’atteindre un niveau plancher. Si on y ajoute qu’un nombre croissant de multinationales ne paient pas d’impôt du tout ou à des taux bien en deçà des taux légaux, une situation due notamment à la multiplication des paradis fiscaux, il semble bien que se dessine un avenir où les bénéfices des sociétés seront à l’abri de tout type de contribution publique."