Un internaute écrit : << Moi je suis d’accord pour qu’on entretienne la vieille église de mon village avec les fonds de l’état parce que si elle s’écroule, il faudra trouver un autre nom à la « Place de l’Église ». (Jean-Paul II ?) Mais je suis absolument contre la construction d’un temple pour les Adorateurs de l’Oignon ou d’une mosquée wahhabite. >>
Voila, sans qu’il s’en aperçoive sans doute, que ce monsieur donne une excellnte définition de la « laïcité à la française » : un texte (la loi de 1905) appliquée à géométrie variable. La France est tout sauf un état impartial en matière de religion, tant dans la forme que dans le fond, profitant en premier lieu à l’Eglise catholique romaine qui bénéficie d’aménagements dont bénéficient aucune autre confession en France.
Pourquoi pas ? Une majorité de français sont caholiques romains ! Mais il faut l’assumer jusqu’au bout, ce qui est loin d’être le cas.
Le résultat est que personne ne juge critiquable que le maire de tel commune finance les réparations de telle église, alors qu’il s’opposera à la construction d’un temple ou d’une mosquée.
Le trou est béan entre laïcité et réalité de son apllication, fantasme idéologique permanent.