Le sujet de cet article a dû vous échapper, puisque je n’évoquais que la France en 1944.
J’ai d’ailleurs indiqué les circonstances de ces massacres quand elles sont connues (souvent des représailles aveugles) et vous avez les précisions sur les liens que j’ai mis.
La généralisation ne sert personne. J’avais écrit récemment un article sur la manière dont la prise d’otages d’Ouvéa avait été gérée.
http://rakotoarison.over-blog.com/article-22085926.html
Mais cela n’a aucun rapport par exemple avec la situation en 1944.
Comme je l’écrivais, l’atrocité des uns n’excuse d’aucune manière l’atrocité des autres.
Ici, le problème historique qui se pose, et relevé plus haut par Faxtronic, c’est que non seulement des SS ont commis ces exactions mais également parfois, des soldats de la Wehrmacht.
C’est justement la manière de réagir à un acte atroce (recherche et exécution de coupables ou massacre d’innocents pris au hasard) qui donne quelques indications.
De plus, ces massacres n’ont en rien protégé les nazis, ce n’étaient que de la vengeance gratuite (lisez le témoignage d’Emil Bauer sur Valréas qui parlait d’expéditions du diable). Le lien :
http://www.parolescitoyennesvalreas.com/article-20004310.html
Par ailleurs, se souvenir n’empêche pas de reconstruire après. De Gaulle a été le premier à le comprendre avec l’Allemagne (qu’il avait des raisons de détester mais il en était aussi fasciné, selon son fils). J’ai vécu plus de vingt ans en Lorraine, et croyez-moi que l’Allemagne est plus proche que la Côte d’azur.
Le pardon ne peut se faire que lorsqu’il y a reconnaissance des faits.
Cordialement.