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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Carnage de Maillé (1) : un des nombreux massacres nazis de 1944

Carnage de Maillé (1) : un des nombreux massacres nazis de 1944

Par son passage rapide à Maillé, Nicolas Sarkozy a braqué les projecteurs médiatiques sur ce petit village oublié de l’Histoire. Récupération ou travail de mémoire ? Petit retour en arrière. Première partie.

Le 25 août 1944, le petit village de Maillé, en Indre-et-Loire, à la frontière entre la Touraine et le Poitou, a subi un sort funeste. Le quart de la population a été massacré et les quatre cinquièmes des maisons détruites (quatre-vingts obus tombèrent sur le bourg).

Maillé

La position géographique du village, à la ligne de démarcation entre la zone occupée et la zone libre jusqu’en novembre 1942, a fait que de nombreuses troupes allemandes stationnaient aux alentours, attisant de nombreux actes de résistance de la part de la population locale (en février 1944, l’abbé Henri Péan, curé de Maillé, fut même arrêté car il était chef d’un réseau).

En représailles à un fait de résistance (faut-il parler d’attentat dans ces circonstances ?), ce 25 août 1944, soixante à quatre-vingts soldats nazis sous la direction du sous-lieutenant Gustav Schlüter, membre du parti nazi depuis 1931 et condamné à mort par contumace par le tribunal militaire de Bordeaux en 1952, tuèrent toute la matinée tous les habitants visibles au fur et à mesure qu’ils avancèrent dans le village.

124 habitants (de 3 mois à 89 ans) de Maillé, sur les 627 au total, périrent, dont de nombreuses femmes et enfants (49 enfants de moins de 14 ans, même plusieurs bébés de quelques mois). Certains n’eurent la vie sauve que parce qu’ils avaient su se cacher à temps ou qu’ils simulèrent leur propre mort au milieu d’autres corps.

Grâce au curé du village, l’abbé André Payon, qui savait parler allemand et qui, absent ce jour-là, revenait d’un autre village, la fin du carnage fut négociée en fin d’après-midi.

Les survivants ont enterré leurs morts et le village s’est vite reconstruit. On n’oublia pas, mais on n’insista pas non plus. « La mémoire collective s’était construite autour d’Oradour-sur-Glane (...). Après la guerre, il fallait évacuer le passé pour reconstruire et se reconstruire. » constate aujourd’hui l’historien Christophe Prime du Mémorial de Caen.

Si bien qu’il semblerait bien difficile de savoir aujourd’hui la raison exacte de ce carnage (seulement deux billets mal écrits laissés pour dire : « C’est la punission des terroristes et leurs assistents. », voir illustration en fin d’article). Ou de savoir s’il s’agissait des soldats de la Wehrmacht ou des SS.

Renforçant un certain "oubli national", la date elle-même, le 25 août 1944, la même que la Libération de Paris, ce qui fait que les personnalités nationales se devaient d’être présentes à la commémoration parisienne chaque 25 août.

L’historien Sébastien Chevereau, chargé de la Maison du souvenir de Maillé inaugurée en 2006, explique : « On s’est rendu compte qu’il y avait un vide considérable dans la connaissance des faits. ».

Quelques archives ont commencé à apparaître seulement en 1995 pour le cinquantenaire du massacre. Le 15 juillet 2007, le procureur général de Dortmund (en Allemagne), Ulrich Maas, a fait le déplacement après avoir demandé l’autorisation des autorités françaises : depuis 2004, le procureur allemand instruit une enquête judiciaire après avoir été alerté par un historien de Stuttgart.

La vraie inconnue reste sur la nature des troupes allemandes : pour Christophe Prime, « les Allemands s’interrogent sur des crimes qu’on pourrait imputer à la Wehrmacht, l’armée régulière, et non plus uniquement aux SS, l’armée politique. ».


Oradour-sur-Glane

Le massacre de Maillé vient se greffer sur un fond de mémoire collective d’Oradour-sur-Glane.

À Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944, 642 de ses habitants (dont 247 enfants) furent abattus ou brûlés vif par des SS (seulement 52 corps ont pu être identifiés). L’idée de conserver les ruines en l’état a tout de suite été adoptée par les élus locaux après la guerre.

Dès le 5 mars 1945, le général de Gaulle se rendit sur place pour reconnaître ce sinistre symbole : « Ce qui est arrivé à Oradour-sur-Glane nous enseigne aussi autre chose. C’est que, pour réparer et pour conserver le souvenir, il faut rester ensemble comme nous le sommes maintenant. (...) Jamais plus, même une fois, il ne faut qu’une chose pareille puisse arriver à quelques points que ce soit de la France. Et pour que cela n’arrive plus (...), il y a des dispositions à prendre, des dispositions qui ne sont pas seulement des formules, des dispositions qui ne consistent pas simplement à faire confiance aux autres, même quand ces autres ont la meilleure volonté du monde. Il faut se faire confiance à soi-même, et s’assurer sa sécurité soi-même. ».

Le film Le Fusil (1975) avec Philippe Noiret a donné également un écho particulier à la tragédie d’Oradour-sur-Glane (à ceci près que les nazis ne possédaient pas de lance-flammes à Oradour-sur-Glane).

Les sentences prononcées par le tribunal militaire de Bordeaux le 12 février 1953 ont été vivement contestées (trop sévères pour les Malgré-Nous alsaciens qui avaient participé au massacre, pas assez selon les survivants) et la loi d’amnistie du 19 février 1953 (qu’ont votée entre autres François Mitterrand, Jean Lecanuet, Pierre Pflimlin, député de Strasbourg, et la plupart des gaullistes, afin d’assurer l’unité du pays) a profondément outragé les rescapés qui renvoyèrent toutes les décorations et refusèrent toute présence de représentants de l’État à l’exception de de Gaulle en 1962. L’un des bourreaux d’Oradour-sur-Glane, Heinz Barth, fut retrouvé et condamné en Allemagne en 1981, et mourut libre à 86 ans en 2007.

300 000 personnes par an visitent chaque année le mémorial. L’endroit et son silence sont impressionnants.


Une très longue liste, hélas...

Pourtant, les massacres d’Oradour-sur-Glane et de Maillé ne furent pas hélas isolés au printemps et été 1944. Beaucoup d’actes de résistance eurent pour conséquence le massacre aveugle de civils des villages environnants, réaction d’autant plus atroce et gratuite que les nazis étaient en pleine déroute.


À Brantôme les 26 et 27 mars 1944, les SS tuèrent 40 civils parfois originaires de Strasbourg.

À Sainte-Marie-de-Chignac le 27 mars 1944, les SS massacrèrent 25 habitants.

À Rouffignac le 31 mars 1944, le village fut entièrement détruit (145 immeubles furent rasés) et il fut honoré par le général de Gaulle le 5 mars 1945. Des civils et des gendarmes furent déportés en Allemagne.

À Ascq les 1er et 2 avril 1944 (le jour des Rameaux), 86 habitants périrent fusillés par les SS à la suite d’un acte de résistance contre un train. Dans la nuit, des commandos SS rassemblèrent les hommes de 15 à 50 ans, parfois encore en pyjama, pieds nus ou en pantoufles, et les massacrèrent à la mitrailleuses, les achevant parfois au révolver. Le 5 avril 1944, près de vingt mille personnes assistèrent aux obsèques et, dès le 15 avril 1944, Maurice Schumann, la voix de de Gaulle, relata la tragédie à Radio Londres. Le 7 juin 1944, 6 résistants furent fusillés pour l’explosion du train d’Ascq.

À Montpezat-de-Quercy le 2 mai 1944, les SS tuèrent 5 personnes, en déportèrent 15 autres et pillèrent et incendièrent le village.

Autour de Figeac les 11 et 12 mai 1944, les SS s’en prirent à la population civile par des rafles, tortures, massacres, déportations, pillages et destructions de maisons faisant plusieurs centaines de victimes (à Lauzès, Orniac, Blars, Grèzes, Latronquière, Sousceyrac, Cardaillac, Gorses, Molières, Le Bourg, Lacapelle-Marival, Terrou, Saint-Céré, Figeac, Lunan et Saint-Félix).

À Frayssinet-le-Gélat le 21 mai 1944, 14 villageois périrent : 3 femmes furent pendues et 11 hommes fusillés par les SS, dont un instituteur qui s’était proposé d’être pris en otage en échange des autres (il a seulement été rajouté aux autres).

À Limogne-en-Quercy, à Cadrieu et à Frontenac le 1er juin 1944, 9 civils furent tués par les SS.

À Linac, à Viazac et à Bagnac-sur-Célé le 3 juin 1944, 19 habitants furent fusillés par les SS.

À Ugine le 5 juin 1944, les SS massacrèrent 28 habitants au quartier des Fontaines et à la place de la gare.

À Caen le 6 juin 1944, 87 prisonniers de la maison d’arrêt (dont au moins une femme, la plupart étaient des résistants) furent exécutés d’une courte rafale dans la nuque. La tuerie dura toute la journée avec une pause à midi pour le déjeuner. Ils auraient dû être déportés à Compiègne puis en Allemagne, mais l’arrivée des troupes américaines sur les plages, à douze kilomètres de la prison, précipita les événements. La Gestapo de Rouen a tout fait pour cacher ce massacre, brûlant les archives pour ne pas identifier les victimes et faisant disparaître les corps. Selon certains, les corps n’ont jamais été retrouvés, mais d’autres ont évoqué la découverte de certains corps le 30 juin 1944 dans la prison elle-même.

À Issendolus le 8 juin 1944, 44 personnes furent massacrées par les SS et 70 autres déportées.

À Saint-Floxel le 8 juin 1944, un soldat tua sans la moindre raison 8 femmes et enfants cachés derrière un abreuvoir.

À Rouffilac et Carsac-Aillax le 8 juin 1944, 29 habitants (dont des femmes et des enfants) furent massacrés par les SS.

À Tulle le 9 juin 1944, 5 000 hommes furent raflés par les SS. 3 500 furent libérés par le choix des autorités françaises et 120 furent condamnés à la pendaison. 99 finalement furent pendus (parfois après torture) et 149 furent déportés le 2 juillet 1944 dans le camp d’extermination de Dachau (101 y moururent). Au total, 218 furent tués à Tulle jusqu’à 16 août 1944, quand les troupes allemandes en Corrèze se rendirent. Un procès déboucha à Bordeaux le 5 juillet 1951 sur la condamnation de 5 acteurs seulement de ces odieuses pendaisons.

À Argenton-sur-Creuse le 9 juin 1944, 67 habitants (dont des femmes et des enfants, et aussi des membres des FFI) furent massacrés dans les rue en fin d’après-midi par des SS (parmi les 67, 11 furent fusillés le lendemain). Trois autres furent blessés. Le député-maire du village, l’ancien ministre socialiste Michel Sapin, écrivait dans une plaquette commémorative : « Le 9 juin 1944 fut un jour de sang et de fureur animale qui blessa profondément la population d’Argenton-sur-Creuse ».

À Issoudun le 10 juin 1944, un convoi nazi attaqua un rassemblement se déroulant sur le place des Marchés et tuèrent 11 personnes.

À Marsoulas et Mazères-sur-Salat le 10 juin 1944, 32 civils (dont 6 femmes et 12 enfants, notamment 2 jumeaux de 5 ans) furent tués par les SS après les avoir fait sortir des maisons. Le massacre de Marsoulas fut jugé au cours du procès de Nuremberg.

À Bagnères-de-Bigorre, Pouzac et Trébons du 10 au 12 juin 1944, 57 habitants (dont des femmes et des enfants) furent massacrés par les SS.

Au Mont-Mouchet, en Auvergne les 10 et 11 juin 1944, environ 100 civils et 238 résistants furent tués pas les troupes nazies.

À Mussidan le 11 juin 1944, à la suite d’une attaque de train blindé, les SS fusillèrent 52 habitants et pillèrent la ville.

À Orville le 11 juin 1944, 10 habitants furent fusillés.

À Valréas le 12 juin 1944, la Wehrmacht tua 26 civils et 27 résistants. Emil Bauer, un des soldats allemands présents, témoigna : « Pendant leur trajet, les gars me racontèrent leurs derniers combats. Ils pouvaient exécuter les prisonniers, qu’ils soient coupables ou non coupables, ou bien piller et incendier les maisons. C’est pourquoi, lors de ce trajet, je ne présageais rien de bon. Pendant ce temps, les hommes de troupe avaient commis un acte abominable. Les occupants furent criblés de balles par les soldats, ensuite ils s’approchèrent du véhicule, mirent le canon de carabine chargée d’explosifs russes dans la bouche des blessés graves et appuyèrent sur la détente. Les morts restèrent là, comme une splendide illustration de la culture nazie ! À Valréas, ils avaient rassemblé des jeunes et des moins jeunes. Ils étaient debout, le visage contre le mur et ils furent fusillés par le 1er bataillon. Nous étions une foule débauchée. Nous ne faisions jamais de prisonniers, tout le monde était fusillé. Nos expéditions ressemblaient à des expéditions du diable. ».

À Jeu-les-Bois le 12 juin 1944, 17 hommes furent tués.

À Mouleydier le 21 juin 1944, le village, en insurrection depuis le 7 juin 1944, en position stratégique avec son pont sur le Dordogne, fut pillé et entièrement incendié par les SS. 22 maquisards furent fusillés.

À Thauvenay le 25 juin 1944, 16 civils (dont 6 jeunes et 1 enfant de 7 ans) furent abattus et 23 habitations incendiées.

À Dun-les-Places le 26 juin 1944, après l’attaque du camp de résistance de Vermot, 27 civils (dont le maire) furent rassemblés puis tués par les SS au fusil-mitrailleur et à la grenade. Les maisons furent ensuite pillées et incendiées les 27 et 28 juin 1944. Comme élu local (député de la Nièvre) puis comme président de la République, François Mitterrand a assisté régulièrement aux commémorations du 26 juin 1944 à Dun-les-Places.

Au Cheylard le 7 juillet 1944, la Wehrmacht tua entre 30 et 50 civils lors d’une opération contre un centre de résistance.

À Portes-lès-Valence le 8 juillet 1944, 32 personnes furent fusillées par les nazis alors qu’à Magnac-Laval, 19 personnes furent massacrées par des miliciens (le milicien responsable fut jugé puis fusillé par Vichy le 22 juillet 1944).

À Bélâbre le 10 juillet 1944, 46 hommes (dont plusieurs maquisards de Chauvigny) furent massacrés.

À Dompierre-sur-Mont le 11 juillet 1944, 22 habitants sur un total de 171 furent fusillés par les nazis.

À Dortan du 12 au 22 juillet 1944, 25 habitants de Dortan et d’Oyonnax (dont le curé de Dortan, une femme et un adolescent de 15 ans) furent torturés et tués dans des conditions abominables, des femmes violées et leur village incendié par la Wehrmacht. Une cité provisoire fut construite pour reloger les survivants et fut inaugurée après la guerre par le président de la République Vincent Auriol.

À Vassieux-en-Vercors le 21 juillet 1944, 82 habitants (dont des femmes, des enfants et des vieillards) ainsi que 120 combattants des FFI furent massacrés par les SS et le village fut complètement détruit (à 97 %).

À la Valchevrière les 22 et 23 juillet 1944, les nazis détruisirent complètement ce hameau habité seulement par quelques agriculteurs pendant l’été, mais devenu un camp stratégique pour les maquisards du Vercors. Les résistants sous le commandement du lieutenant Chabal se sacrifièrent pour défendre ce passage. Pour m’y être rendu plusieurs fois, j’ai pu observer que de nombreux Allemands viennent encore aujourd’hui se recueillir dans cet endroit fantôme, resté tel quel.

À Guerry le 24 juillet 1944, 36 Juifs de Saint-Amand-Montrond (dont 8 femmes) furent jetés vivants (ou parfois tués par balles) dans un puits de 35 mètres de profondeur par la Gestapo. Au cours d’une rafle, le 22 juillet 1944, tous les Juifs de Saint-Amand-Montrond (soit 70 civils) avaient été arrêtés et emmenés dans une prison de Bourges par des miliciens.

À Saint-Germain-du-Salembre le 27 juillet 1944, 29 maquisards et la quasi-totalité des habitants du hameau furent massacrés par les nazis informés par un traître (français) qui fut jugé, condamné à mort et fusillé dès le soir même.

Dans la grotte de la Luire le 27 juillet 1944, les SS torturèrent et massacrèrent 25 blessés du Vercors alors qu’ils étaient allongés sur leur lit d’hôpital. Beaucoup de civils furent tués également à La Chapelle-en-Vercors et Saint-Nizier-du-Moucherotte. Les auteurs de ce massacre ne furent pas beaucoup inquiétés après la guerre (voir ce premier lien et ce second lien).

À Lyon place Bellecour le 27 juillet 1944, à cause de l’explosion, la nuit précédente, d’un café très fréquenté par les nazis, la Gestapo fusilla 5 résistants qui avaient été pourtant arrêtés bien avant cet acte de résistance (et donc innocents).

Au Vigeant le 4 août 1944, 12 jeunes résistants de Millac furent fusillés par des nazis et des miliciens.

À Saint-Pol-de-Léon le 4 août 1944, 25 hommes (dont le maire et un adolescent de 17 ans) furent massacrés par la Wehrmacht. Lors de la commémoration de 2008, particulièrement émouvante, la maire de Morlaix, Agnès Le Brun, a affirmé : « C’est notre devoir [de nous souvenir], car de tels actes sont révélateurs de la fragilité de la paix et de la démocratie que tous doivent s’efforcer de construire, pour les générations futures, mais aussi en mémoire de tous ceux qui sont tombés pour elles. ».

À Gourvily
le 5 août 1944, les nazis incendièrent un commerce et fusillèrent les 5 personnes qui tentèrent de s’y échapper, en représailles d’actes de résistance.

À Gouesnou
le 7 août 1944, des troupes de l’armée allemande massacrèrent 42 habitants dont des femmes et des enfants au moment même où les premières troupes blindées américaines arrivèrent à Brest. En effet, des parachutistes français arrivaient dans la commune en début d’après-midi, et les nazis, pris de panique, commencèrent par assassiner les quatre habitants de la ferme Philep de Penguerec puis raflèrent et mitraillèrent toutes les personnes qu’ils croisèrent.

À Saint-Julien-de-Crempse
le 9 août 1944, 17 civils (de 18 à 80 ans) ainsi que 11 maquisards furent sauvagement massacrés par les SS.

À Longny-au-Perche
le 12 août 1944, 5 otages pris au hasard dans le village furent fusillés à la suite de la mort suspecte d’un nazi.

À Tourouvre
le 13 août 1944, 18 habitants furent massacrés et une cinquantaine de maisons furent détruites par des SS.

À Grenoble
le 14 août 1944, 20 maquisards du Vercors furent fusillés par les nazis à l’angle de la rue Ampère et du cours Berriat, quelques jours avant la libération de Grenoble. Une commémoration se tient tous les 14 août au square des Fusillés (sur les lieux du massacre).

À Longeville
le 15 août 1944, les troupes allemandes tuèrent 6 maquisards au combat et ils achevèrent et brûlèrent 7 autres maquisards. L’Indre (du côté de La Châtre) connut une terrible répression nazie en été 1944 : le 27 juillet 1944 à Dampierre-Gargilesse ; le 16 août 1944 à Valençay ; le 30 août 1944 à Sainte-Gemme.

À Sainte-Radegonde
(près de Rodez) le 17 août 1944, 30 personnes furent fusillées par les nazis.

À Saint-Michel-de-Livet
le 18 août 1944, une famille de 7 personnes fut décimée à coups de grenades et de mitraillette par des SS pour avoir accueilli avec sympathie une avant-garde de l’armée britannique.

À Nérondes
le 18 août 1944, une douzaine d’habitants furent massacrés et plus d’une trentaine de maisons furent brûlées.

À Saint-Genis-Laval
le 20 août 1944, 110 Juifs furent assassinés par les nazis.

À Bron
le 21 août 1944, 109 Juifs furent massacrés par les nazis.

À Buchères
le 24 août 1944, 68 civils (dont 35 femmes, 10 enfants de moins de 10 ans, des bébés de 6 à 18 mois, 5 vieillards de plus de 70 ans) furent fusillés par les SS et tout le village fut incendié.

À Châtillon-sur-Indre
le 25 août 1944, des maquisards et des civils furent fusillés à la Riperie par les troupes nazies qui remontaient vers l’Est.

À Terre-Noire
(au col du Petit-Saint-Bernard, à 1 971 mètres d’altitude dans le val d’Aoste) le 27 août 1944, 28 jeunes hommes des villages de la Tarentaise furent fusillés par la Wehrmacht s’enfuyant vers l’Italie (les circonstances de ce massacre restent encore inconnues, notamment sur le statut des victimes : civils, résistants, maquisards).

À la ferme de Franclieu
(dans la commune de Bengy-sur-Craon) le 29 août 1944, 8 personnes qu’un convoi allemand croisa furent fusillées sommairement, puis des fermes furent incendiées.

À Couvonges
et dans les villages environnants (Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Mognéville) le 29 août 1944, 86 hommes (dont 26 sur les 44 que comptait Couvonges, âgés de 17 à 85 ans) furent froidement tués par la Wehrmacht. 54 des 60 maisons de Couvonges furent détruites. À la demande notamment de la ville de Bar-le-Duc, le général de Gaulle vint s’y recueillir le 28 juillet 1946.

À Tavaux
le 30 août 1944, 20 habitants furent massacrés par les SS.

À Plomion
le 31 août 1944, 14 habitants (de 16 à 72 ans) furent fusillés par les SS.

À Basse-sur-le-Rupt
(près de La Bresse dans les Vosges) les 20 et 21 septembre 1944, 86 maquisards furent fusillés par les nazis.

À Étobon
le 27 septembre 1944, 39 habitants furent fusillés par les SS contre l’église protestante de Chenebier et 27 autres furent emmenés puis, pour 9 d’entre eux, fusillés près de Belfort, et les 18 autres, déportés dans un camp d’extermination.

Par ailleurs, à Nîmes de nombreuses exécutions sommaires par pendaison furent décidées par la Gestapo pendant l’occupation de la ville entre 1942 et 1944 (Nîmes fut libéré le 27 août 1944).


Ne pas oublier

Cette longue liste n’est sans doute pas exhaustive et ne concerne que les cas de massacres gratuits et aveugles perpétrés contre une population civile (parfois contre des bébés et des vieillards) dans des villages français au moment de la déroute des troupes nazies. Elle inclut parfois l’assassinat sommaire de résistants, mais exclut ceux tués au cours des combats, nombreux en été 1944 pour libérer les territoires occupés.

En lisant cette énumération, on ne peut avoir que la nausée, les larmes aux yeux et la terreur à l’esprit en imaginant les scènes réelles. Le nombre de victimes n’est qu’une donnée qui ne fournit aucune indication sur le degré d’horreur : une seule mort gratuite suffit à me scandaliser et à m’écœurer.

Il faut aussi tenter de prendre en compte (sinon comprendre) que la plupart des troupes SS ou de la Wehrmacht étaient composées de jeunes d’une vingtaine d’années souvent immatures, parfois des adolescents de 17 ans, et étaient commandées par des jeunes de 25 à 30 ans. La plupart venaient du Luxembourg et de l’Alsace-Lorraine germanisée, mais certains revenaient aussi du front russe qui connut encore beaucoup plus d’atrocités et de massacres aveugles de populations civiles qu’en France. Revenir de l’Est était un gage de courage et de force pour ceux qui dirigeaient les troupes.

Dans ces villages (ou villes parfois), chaque année est célébrée cette mémoire. Des monuments, des stèles, des croix jonchent nos nombreuses routes de campagne. Parfois dans la plus grande indifférence.

Alors, oui, se souvenir, ne pas oublier que cette détestable horreur humaine a eu lieu il y a seulement soixante-quatre ans et, surtout, qu’elle a recommencé déjà à de nombreuses reprises hors de France (je ne peux même pas dire hors d’Europe) et qu’elle peut recommencer à tout moment, même ici.


Dans le prochain article, j’évoquerai la venue à Maillé du président de la République, Nicolas Sarkozy, les critiques qu’on pourrait lui adresser et les conséquences de cette intervention solennelle.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (29 août 2008)


Pour aller plus loin :

La répression en France à l’été 1944 (colloque de Saint-Amand-Montrond du 8 juin 2005).

Témoignages de deux rescapées au massacre de Maillé (recueillis notamment en 2000).

Répression et persécution en France occupée de 1940 à 1944 (Thomas Fontaine, avril 2008).

La 2e Division SS ‘Das Reich’ (Wikipédia).

La 2e Division SS ‘Das Reich’ (exactions commises).

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44 réactions à cet article    


  • non666 non666 29 août 2008 12:37

    La propagande de Sarkozy a fait que le massacre de Maillé aurait été minimisé, ignoré intentionnellement par ses predecesseurs.

    Lui, le chevalier blanc , retablissait donc la vérité.

    Le principe de la surenchère victimaire etait donc utilisé pour essayer de remonter la popularité du Traitre qui s’effondre chaque jour un peu plus dans les sondages.

    La réalité des faits est plus simple : Oradour a été choisi comme SYMBOLE de toutes les exactions dont vous dressez la liste.
    Cela ne minimise en rien ,ni les victimes de Maillé ni les autres.

    Les specialistes du devoir de memoire font des choix sur les evenements que nous devons celebrer et on ne raconte l’Histoire que du coté des vainqueurs, des choix qu’ils font.

    La seconde guerre mondiale est donc racontée en mettant l’accent sur le debarquement (ou les anglo-saxons sont heroiques et maltraités par les defenses allemandes) et en oubliant les bombardement de Billancourt , de Dresden, de Tokyo, d’Horishima, de Nagasaki, sur des victimes innocentes.

    On raconte la pseudo "infamie" de Pearl Harbor et on oublie de dire que les etats unis avaient decodé les messages nippon et savaient qu’un bombardement allait avoir lieu. Raison pour laquelle leurs deux porte-avion avaient été evacué en urgence, meme vides d’avions,quelques jours avant.

    On oublie de raconter la fuite de Dunkerque, Mers els Kebir et on laisse le french bashing nous chambrer sur notre defaite de 1940.

    La gauche oublie de dire qu’a part Blum, ils ont tous signé les pleins pouvoirs a Petain , en fuyant toute leur responsabilité et qu’elle est largement responsable de la "mentalité maginot"
    La droite oublie que c’est dans son camps qu’il y eu le plus de collabos, meme si deat , doriot et les autres etaient tous d’anciens communistes.

    Sarkozy essait de nous vendre la memoire de chaque juif deporté, car on sait qui il essait de seduire, qui son fils epouse avant de se convertir, qui lui-meme epouse et frequente en permanence en carressant le lobby sioniste.

    Maillé est un drame comme les autres, mais le symbole etait Oradour et a part Sarkozy et ses propagandistes, nous l’avons tous compris.


    • Cug Cug 29 août 2008 13:07

       Plus proche de nous, Sarko pourrait aussi s’émouvoir des massacres de civils en Afganistan ou l’armée française est engagée !


    • appoline appoline 29 août 2008 13:50

      La propagande de Sarkosy est un affront à la mémoire des civils et militaires qui ont perdu la vie en 39-45. Certains français n’ont pas le cul propre ; un général gersois m’a dit lors d’une commémoration en regardant les dernières médailles distribuées à gogo, que les prisons françaises n’auraient pas été assez grandes pour contenir les collabos si la chasse aux sorcières avait eu lieu à la libération.


    • Jack Nico 29 août 2008 14:08

      la , diablotin tu me fait plaisir !

      si j’osai, j’expliquerai a nos amis d’AV , la véritable histoire d’Oradour et de Tulle !

      mais .......


    • Jack Nico 29 août 2008 14:28

      pourquoi Tulle et les autres représaille ? :
      lisez et donnez votre avis !

      "Sur les événements survenus à Tulle le 7 juin 1944, quelques jours avant ceux
      d’Oradour, le juriste Hans Luther écrit dans Der französische Widerstand gegen die
      deutsche Besatzugsmacht und seine Bekämpfung (Tübingen, 1957) :

      le 7 juin 1944 au matin, des sections des FTP attaquèrent la garnison
      allemande de Tulle (après que la forte police locale fut passée dans le camp
      des résistants et que le reste eut été désarmé), il y avait parmi les terroristes
      des étrangers comme des Polonais, des Espagnols et quatre Russes en
      uniforme, qui semblaient avoir le commandement ; la garnison allemande fut
      attaquée à la mitrailleuse et au lance-grenades. Quand la ville fut reprise par
      les troupes allemandes, on trouva des corps de soldats allemands auxquels on
      avait défoncé le crâne et arraché les yeux ; les terroristes avaient fait rouler de
      lourds camions sur les soldats allemands encore vivants et les avaient mutilés
      de façon à les rendre méconnaissables. Selon certains témoins oculaires,
      quelques femmes, surtout, qui accompagnaient les partisans, avaient eu un
      comportement repoussant envers les corps des soldats allemands.
      Quelques morts furent enterrés sans être identifiés parce que d’inimaginables
      mutilations au visage empêchaient de les reconnaître. J’ai trouvé un mort à qui
      on avait percé dans les chevilles des trous par lesquels on avait passé une
      corde ; manifestement, on l’avait ainsi traîné en rond ; sur de nombreux
      cadavres, je pus compter jusqu’à 6 blessures de balles à la plante des pieds.
      L’alsacien S. a raconté sous le pseudonyme de Sadi Schneid (voy. SS-Beutedeutscher-
      Weg und Wandlung eines Elsässer, Askania Verlag, Lindhorst, 1979) :
      Très tôt le matin, l’officier de santé cherchait des volontaires pour enterrer le
      pauvre Marcel M. Il nous dit que quelques-uns des quarante soldats allemands
      étaient horriblement mutilés. Les volontaires ne manquèrent pas et nous
      arrivâmes ensemble à un certain endroit.
      Le sol était imbibé de sang. Je ne sais plus si c’était devant la fabrique d’armes
      ou ailleurs, mais les corps sans vie et disloqués de soldats allemands gisaient à
      gauche et à droite. L’officier de santé nous dit que c’étaient les quarante, tous
      affreusement mutilés. Nous n’osions pas approcher, car la vue des cadavres
      nous inspirait encore de la crainte. L’officier de santé n’arrêtait pas de jurer à
      propos de "Schweinehunden", de communistes et de parties sexuelles qu’on
      avait coupées et mises dans la bouche des morts.
      Schneid, qui était auparavant novice dans un internat catholique, poursuit ainsi :
      En soulevant nos camarades morts... nous nous interdisions de regarder de
      près ces cadavres couverts de croûte de sang. Était-ce seulement le recul
      devant la mort, ou refusions-nous intérieurement d’admettre que des Français
      fussent capables d’une telle boucherie ?... Avant de faire emporter ces corps,
      l’officier de santé prit encore la peine de fermer ici une veste, là un pantalon,
      ou encore, avec notre aide, de remettre leur pantalon à certains à qui on l’avait
      ôté.
      Plus d’une fois, il dit que ces "Schweinehunde" de partisans leur avait coupé
      les parties sexuelles et leur avaient mises dans la bouche, leur avaient défoncé
      le crâne avec des crosses de fusils et avaient même coupé les doigts de
      quelques-uns de ces pauvres vieux soldats de la Wehrmacht, des hommes de
      cinquante ans qui devaient garder la fabrique d’armes de Tulle.
      Seul parmi eux un officier du SD semblait plus jeune ; mais son corps était
      littéralement coupé en deux à hauteur du ventre ; la partie inférieure de son
      corps était dénudée...
      Selon un rapport allemand :
      Tous les morts avaient plusieurs blessures de balles, la plupart dans le dos ou
      dans la nuque. Il est donc clair qu’on a tiré sur eux alors qu’ils étaient déjà
      tombés. Ici et là, on a encore trouvé sur eux des objets de valeur, dans certains
      cas les uniformes étaient déchirés. Un sous-officier n’avait plus de bottes.
      Quelques soldats portaient leur masque à gaz.
      Il semble que ces soldats aient été encerclés dans la caserne, puis enfumés à
      l’aide de bazookas et de grenades lacrymogènes, et qu’en quittant le bâtiment
      en feu, ils aient été abattus. Il ne peut être question d’un "combat", car les
      cadavres gisaient au même endroit et les uns sur les autres. Il est clair que les
      maquisards ne voulaient pas faire de prisonniers...
      Selon le préfet Trouillé (à qui plus tard 25 Allemands blessés durent la vie alors que
      les partisans voulaient les achever) et le maire de Tulle, Bouty :
      A 30 mètres de distance, nous vîmes un chaos de cadavres gisant les uns sur
      les autres dans les positions les plus baroques. Beaucoup n’avaient plus leurs
      bottes, qui avaient été prises par les FTP ; un peu partout, il y avait des
      portefeuilles dont étaient tombés les billets de banque, des photos et des
      lettres. Un lourd camion était venu s’arrêter en plein sur le monceau de
      cadavres. Un ancien combattant de la Première Guerre mondiale dit que même
      à Verdun, il n’a jamais vu une telle montagne de cadavres sur un si petit
      espace. J’appelle quelques infirmiers et j’essaie de faire emporter les cadavres
      le plus vite possible...
      Légalement, ces soldats étaient sous la protection de la Convention de La Haye et ce
      bain de sang est une infraction aux articles 2, 4 et 23 de cette Convention.
      En vue de représailles contre ce crime, les environs furent passés au peigne fin et tous
      les hommes furent amenés dans la fabrique de munitions. Dans le courant de la
      matinée, environ 1.200 hommes furent hors de soupçons et libérés. La sélection fut
      faite avec la collaboration des autorités françaises (notamment du maire et du
      directeur de la fabrique) ; il fut convenu que la ville serait épargnée et que seules
      seraient exécutées 120 personnes contre lesquelles il existait de fortes présomptions
      (essentiellement des suspects et des gens étrangers à la ville). Cette indulgence
      allemande provenait de ce que les habitants de Tulle s’étaient opposés énergiquement
      et efficacement aux partisans quand ceux-ci avaient voulu achever des soldats
      allemands blessés qui avaient été mis dans un hôpital français à Tulle (voyez à ce
      sujet le message de l’officier allemand Stückler au préfet français de Tulle, Trouillé :
      "...le commandement allemand tiendra compte de votre intervention dans les
      représailles inéluctables pour les crimes commis contre nos camarades de la garnison
      allemande de Tulle, ceci sera compté à l’avantage de la population de Tulle...").
      Finalement, de ces 120 personnes (pour la plupart suspectes et n’habitant pas Tulle),
      99 seulement furent exécutées.
      Elles ne furent pas fusillées mais pendues ; c’était une décision du commandant de
      division Lammerding, qui estimait que les maquisards avaient agi contrairement à la
      Convention de La Haye, qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme des soldats et
      que les fusiller aurait été les reconnaître indirectement comme tels."


    • faxtronic faxtronic 29 août 2008 12:52

      Je ne savais pas. je ne savais pas que la liste etait si longue. Je connaissais Tulle, Oradour, Caen, et puis dans mon region Argenton et Issoudun. Et puis plein de plaques avec ici ou ou deux fusillés. Mais je pensais que c’etait la trace sanglante de la division SS Das Reich. Mais je ne savais que la liste etait si longue, et que la Wehrmarcht avait participé.


      • Arnes Arnes 29 août 2008 15:15

        Ces massacres vieux de plus de 60 ans sont bien sur atroces.
        Ce qui est bien moins acceptable, c’est que la lecon n’a pas ete apprise par nos militaires francais.

        Apres les massacres de Setif en 45 et ceux de Madagascar, j’ai ete le temoin dans les Aures en Algerie en 1967 des restes calcines des villages detruits (habitants compris) par notre glorieuse armee francaise. L’inventaire de ces massacres perpetres par nos soldats n’est pas aussi detaillé que celui commis par ces brutes allemandes, mais pour moi c’est encore moins excusable parce qu’on avait dit en 45 : "plus jamais ça".

        Eh bien nos braves soldats ont parfaitement ete capables de depasser les horreurs nazies. Honte à eux et à nous qui les avons couverts !


        • Jack Nico 29 août 2008 15:35

          et les soldats atrocement mutilés par le FLN , et les civils hommes, femmes, enfants découpés en morceaux par le FLN , tu en fait quoi ??

          les Soldats Français n’ont fait que répondre a l’atrocités du FLN !!

          alors toi l’objecteur de consience , ou toi le militant communiste retourne dans ton trou avec ta propagande et reste y !


        • Sébastien Sébastien 29 août 2008 15:57

          Le caniveau d’Agoravox charrie son flot de dechets. Aujourd’hui on trouve du :

          Sarkozy essait de nous vendre la memoire de chaque juif deporté, car on sait qui il essait de seduire, qui son fils epouse avant de se convertir, qui lui-meme epouse et frequente en permanence en carressant le lobby sioniste.


          • Jack Nico 29 août 2008 16:11

            et toi , tu n’est pas un déchet ? tu n’a pas d’envergure pour parler comme ça !
            contre les propos , par des arguments si tu en a, mais ne fait pas ton offusqué , tu est ridicule  !


          • Sébastien Sébastien 29 août 2008 16:14

            Retourne a l’ecole mon pote. 6 fautes d’orthographe en 3 lignes...


          • Jack Nico 29 août 2008 16:34

            j’ai pas été a l’école , comme toi , pauvre tache ! mais moi au moins j’exprime des faits et des idées  !

            pas comme toi qui te la joue , grand inquisiteur, mais qui n’a rien dans le ventre !
            et je t’emmerde en plus !


          • CAMBRONNE CAMBRONNE 29 août 2008 18:58

            Jack nico

            C’est quoi cet avatar ? Je ne reconnais pas bien l’insigne de votre béret . pouvez vous m’éclairer ?


          • Jack Nico 29 août 2008 19:52

            C’est un Grb Croate ! la photo a été prise l’année derniere a Vukovar !

            va voir ce clip , fait par un ami , tu m’y retrouvera dedans :

            http://fr.youtube.com/watch?v=Vx_m_y94wl8&feature=PlayList&p=5F167F2FF9879641&index=0



          • dup 29 août 2008 18:13

            les Oradours sont maintenant en Afghanistan , en Iraq et bientôt en Iran . C’est pour faire une grande Europe qu’hitler a fait la guerre . Grandes idées = grandes conneries .


            • CAMBRONNE CAMBRONNE 29 août 2008 19:09

              BONJOUR SYLVAIN

              VILLAUDRIC Haute garonne : 20 aout 1944 : 20 civils massacrés de 9 à 70 ans par une colonne allemande fuyant Toulouse .

              La queue de la colonne avait été accrochée par une voiture FFI qui avait voulu se payer quelques allemands facilement . Ils n’avaient ps vu que cette queue avait une tête .

              Les allemands ont réagi comme ils en avaient pris l’habitude sur le front russe . L’horreur .

              Combien de conneries baptisées actes de résistance ont causé de tels dégats sur les populations civiles .

              Tulle en est le meilleurs exemple .

              Cela n’excuse en rien les massacres destinés à terroriser les populations comme le fut celui d’oradour .

              Salut et fraternité .





              • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 août 2008 19:24

                Bonjour Cambronne,

                Oui merci, Villaudric est en effet à rajouter, et sans doute d’autres...

                Les résistants aussi étaient jeunes et pas toujours bien inspirés. Beaucoup d’actes ont été commis en croyant à l’impunité car les libérateurs se rapprochaient.

                Mais l’horreur des uns ne pourra jamais excuser l’horreur des autres, même à Tulle. Il y a sur ce fil quelques propos inacceptables.

                Cordialement.





              • Jack Nico 29 août 2008 20:05

                alors sylvain vous avez vos petit nerf ??

                si c’est a cause de l’explication historique sur le pourquoi des pendus de Tulle qui vous fait parler d’inacceptable, je pense que vous vous égarez gravement !

                si le fait que des pseudo résistants, ont commis une atrocité sans nom , sur des vieux soldats allemand et que cela a entraîné les représailles dramatique que nous connaissons ,vous gène, faut arrêter de parler d’histoire , et plus particulièrement de celle du XX eme siècle !

                car de nos jours le temps de la propagande est fini , faut dire toute la vérité sur notre histoire récente et pas reprendre bêtement la propagande d’après guerre !!

                Cordialement


              • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 août 2008 20:46

                Monsieur Jack Nico,

                Vous ne m’avez rien appris puisque dans les liens que j’ai proposés, tout y est raconté.

                Si vous avez bien lu mon article, le sujet concernait les massacres commis par les nazis au printemps et en été 1944. Il n’évoque donc pas ce qui a pu être fait par des maquisards, en bien ou en mal. Vous pouvez vous-même en écrire un si le sujet vous intéresse.

                Cependant, je note que vous considérez vous-même que vos propos sont inacceptables (puisque vous vous sentez visé) et que vous justifiez les atrocités commises sur les 248 innocents (pendus ou déportés) à Tulle le 9 juin 1944 par les nazis par le fait que des soldats nazis qui faisaient partie d’une armée d’occupation ont été tués sur le sol du pays occupé par des habitants de ce pays.

                Avec vos interventions, quel message cherchez-vous donc à nous faire passer ?

                Cordialement.



              • non666 non666 30 août 2008 13:25

                Sylvain.

                Les faits sont les faits.
                Meme les conventions de guerre reconnaissent le droit des occupants (et leurs devoirs).
                Les actes de barbarie, meme sur des occupants, ne sont pas a-priori ni justifiés ni justifiable d’aucune façon.

                Il y a des règles pour etre perçu comme une force de resistance et non pas comme une bande d’emeutiers incontrolée.

                Il faut un chef designé, un symbole d’identification sur chaque homme qui ne s’enlève pas apres le coup...
                C’est ça qui distingue les emeutier, les associations de malfaiteurs , des troupes irregulières.

                C’est ça , qui , dans quelques années peut etre ,distinguera les resistants a Sarkozy des pillards justifiables de la cour martiale.

                Mais dans tous les cas, rien ne justifie les actes de barbarie.
                En pendant les participants civils, occasionels a ces actes, l’occupant exerce son "droit" à la loi martiale.
                En pendant des combattants qui arbore un insigne distinctif, on viole les conventions de guerre, ce qui est fort different.


              • lionesse 29 août 2008 20:59
                Alors Mr Sylvain, votre prochain inventaire concernera peut-être l’armée US au Viêt-Nam, les Russes en Allemagne, en Afghanistan ou en Tchétchénie, les Français en Algérie, les Anglais en Afrique, les Israeliens au Liban ou dans les territoires, etc
                J’arrête là car la liste est si longue que votre sélection en est indécente par sa limitation.
                Lorsque des partisans, des terroristes, c’est ainsi que l’on qualifie les combattants sans uniforme, tuent des soldats en occupation, et peu importe les raisons de l’occupation, qui peut soutenir l’idée que les soldats doivent se laisser massacrer sans réagir ?
                Et TOUTES les armées régulières face à une guerre de l’ombre n’ont toujours eu qu’un seul réflexe, atroce il est vrai, s’en prendre aux civils pour couper les maquisards de leurs soutiens.
                Lorsque les maquis de France tendaient des embuscades et partaient se cacher dans la montagne, ils savaient bien que des otages allaient trinquer, c’était la règle, surtout qu’eux-mêmes ne faisaient guère de prisonniers. Normal, car qu’en faire ?
                Alors venir se plaindre en période de guerre totale, c’était le cas en 1944, que les Allemands réagissaient violemment pour se protéger, c’est déformer sciemment un des aspects de la guerre que vous semblez ignorer : On massacre de tous les côtés.
                L’idéal, c’est d’éviter la guerre.
                Mais ensuite, quand les hostilités sont terminées depuis 60 ans et que nous sommes tous en train de construire vaille que vaille une Europe fraternelle ( !), il est particulièrement déplacé et odieux de remuer la fange comme vous le faite en établissant une liste de morts tout en oubliant ceux qui ne vous conviennent pas.
                Car jamais vous ne donnez d’indications précises sur les raisons des représailles, à moins que partout, ce ne soit comme à Oradour, un paisible petit village qui ne demandait rien à personne !

                • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 août 2008 21:30

                  Le sujet de cet article a dû vous échapper, puisque je n’évoquais que la France en 1944.

                  J’ai d’ailleurs indiqué les circonstances de ces massacres quand elles sont connues (souvent des représailles aveugles) et vous avez les précisions sur les liens que j’ai mis.

                  La généralisation ne sert personne. J’avais écrit récemment un article sur la manière dont la prise d’otages d’Ouvéa avait été gérée.

                  http://rakotoarison.over-blog.com/article-22085926.html

                  Mais cela n’a aucun rapport par exemple avec la situation en 1944.

                  Comme je l’écrivais, l’atrocité des uns n’excuse d’aucune manière l’atrocité des autres.

                  Ici, le problème historique qui se pose, et relevé plus haut par Faxtronic, c’est que non seulement des SS ont commis ces exactions mais également parfois, des soldats de la Wehrmacht.

                  C’est justement la manière de réagir à un acte atroce (recherche et exécution de coupables ou massacre d’innocents pris au hasard) qui donne quelques indications.

                  De plus, ces massacres n’ont en rien protégé les nazis, ce n’étaient que de la vengeance gratuite (lisez le témoignage d’Emil Bauer sur Valréas qui parlait d’expéditions du diable). Le lien :

                  http://www.parolescitoyennesvalreas.com/article-20004310.html

                  Par ailleurs, se souvenir n’empêche pas de reconstruire après. De Gaulle a été le premier à le comprendre avec l’Allemagne (qu’il avait des raisons de détester mais il en était aussi fasciné, selon son fils). J’ai vécu plus de vingt ans en Lorraine, et croyez-moi que l’Allemagne est plus proche que la Côte d’azur.

                  Le pardon ne peut se faire que lorsqu’il y a reconnaissance des faits.

                  Cordialement.



                • Jack Nico 29 août 2008 22:30

                  Trop facile pour toi Sylvain de faire des effets de style, monsieur sais très bien , que des propos qui tenterait a prouver que tout ce que l’on nous a dit n’est pas forcement vrai !

                  juste un petit rappel , sur Oradour, l’histoire nous dit que les allemands ont brûles plus de 400 civils dans l’église d’Oradour, comment ce fait t’il que les traces constatés après guerre ne parle elle que d’une explosion massive ?

                  je t’envois chercher le livre de Vincent Reynouard "LE MASSACRE D’ ORADOUR" , tu y trouvera bien des réponses !

                  les vainqueurs qui tenait la propagande étaient des communistes , maître dans la manipulation , maître dans le mensonges , alors cherche et réveille toi !!

                  un exemple de massacre dont personne ne parle : le massacre des Croates , qui désarmés par les anglais a Bielboug , furent remis aux partisans de tito, et sur place les glorieux soldats de l’armée rouge yougoslave, massacrent plus de 100.000 Croates !
                  mais cela ne s’arreta pas la, le reste des Croates qui avaient étaient lâchement abandonnés par l’armée anglaise , furent ramené vers la yougoslavie, commenca la " marche de la mort ".

                  ref Wikipedia : " http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Bleiburg "

                  • En 1999, les sources Slovènes ont dit que le pays avait 110 charniers de Croates tués sur la « Voie de la croix » en 1945, immédiatement après la guerre, des soldats, mais aussi beaucoup de civils. Les Slovènes furent choqués par la grandeur et le nombre des charniers.
                  • En 2001, les sources Slovènes attestent de la présence de 296 charniers avec une estimation de 190.000 Croates tués immédiatement après la guerre (en mai 1945 et après). La seule forêt de Tezno abriterait 60 à 80000 cadavres. Beaucoup d’os appartenant à des enfants ont été trouvés parmi les restes des victimes.

                  Malheureusement, l’investigation a été suspendue, et on n’a pas de conclusion finale.

                  Pourquoi la lumière n’est t’elle pas faite sur çà ??? pourquoi suspendre les investigations ???


                • Jack Nico 29 août 2008 22:34

                  "avaient étaient" , mon dieu la honte, vous avez rectifié j’espere, j’ecris je relis pas bien et voila que c’est l’horreur !!


                • Jack Nico 29 août 2008 22:50

                  j’ai pas fini ma phrase au debut de ma réponse !

                  "Trop facile pour toi Sylvain de faire des effets de style, monsieur sais très bien , que des propos qui tenterait a prouver que tout ce que l’on nous a dit n’est pas forcement vrai !
                  " ils seraient taxés de révisioniste passible des tribunaux !


                • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 30 août 2008 09:54

                  Qui êtes-vous, Monsieur Jack Nico, pour me tutoyer ainsi ? Nous connaissons-nous ?



                • Jack Nico 30 août 2008 10:47

                  je suis celui qui dénonce , ta manipulation, toi qui attise la haine entre les peuples, toi qui ne vois qu’un coté des choses !
                  je suis celui qui te dis, qu’il est abject de continuer à faire croire au monde que seul les allemands étaient des criminels sanguinaires, tout cela pour faire comme tout les manipulateurs de l’histoire de la seconde guerre mondiale !
                  alors oui , je peux te dire , TU !

                  tiens au passage , a peu pres, à la même periode de l’histoire de cette tragedie mondiale, les troupes Françaises se livraient a un effroyable crime contre l’humanité, en laissant pérpétrer des viols et meurtre en Italie .
                  biensur la dessus tu ne fera pas d’article, ni de liste village par village ??

                  " Le Corps expéditionnaire français (dirigé par le général Alphonse Juin) se rendirent coupable de nombreux Crimes de guerre au cours de cette campagne, notamment dans les environs de la région de la Ciociara. Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinat de ceux qui essayaient de s’interposer) se multiplient autour du Monte Cassino. Les chiffres les plus probables varient entre 3 000 et 3 500 femmes violées en moins de trois jours, et environ 800 morts.

                  Ces viols commis autour de Montecassino sont mis en relief pour leur gravité et pour le nombre de victimes : perpetrés en deux jours seulement, ils sont comparables en intensité d’autres épisodes similaires, notamment les crimes soviétiques lors de la bataille de Berlin.

                  C’est de ce triste épisode que vient l’expression populaire italienne « marocchinare » qui signifie violer. "



                • louloulabeille 29 août 2008 21:12

                  originaire de figeac je vous invite à lire http://www.quercy.net/qhistorique/resistance/figeac.html,on peut y apprendre que les exactions n’ont pas commencé lors du débarquement mais bien avant. Il y a eu un déploiement de l’armée allemande pour arréter les terroristes ou résistants dans la région qui étaient très implantés.

                  alors je vous dis bonne lecture car on peut faire des parallèles avec certains évènements récent !!!


                  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 août 2008 21:19

                    Merci de cette information.

                    Je remets le lien car le vôtre se met en erreur.

                    http://www.quercy.net/qhistorique/resistance/figeac.html

                    Cordialement.



                  • Jakin 30 août 2008 09:14

                    A Bourg-Lastic, mon village natal, le 15 juillet 1944, 28 personnes furent fusillées par une compagnie de la division DAS Reich suite à des attaques du maquis.
                    Dans ces 28 personnes, le maire Chassagny , un de mes cousins en faisaient parti.
                    Dans un bois de cette commune, aussi, il y a une stèle pour marquer le lieu où furent fusillés 15 résistants
                    A 5 km de ce village, une autre stéle marque aussi le lieu d’une attaque du maquis sur ces nazis où 8 résistants furent massacrés.
                    Et ceci pour un village de moins de 1000 habitants . A Bourg-Lastic pendant trés longtemps, nous fétions la fète nationale le 15 juillet.


                    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 30 août 2008 09:50

                      Merci de vos précisions.

                      Cordialement.



                    • lionesse 30 août 2008 09:38

                      Dans votre commentaire, je relève ces phrases :
                      Comme je l’écrivais, l’atrocité des uns n’excuse d’aucune manière l’atrocité des autres.

                      Ici, le problème historique qui se pose, et relevé plus haut par Faxtronic, c’est que non seulement des SS ont commis ces exactions mais également parfois, des soldats de la Wehrmacht.

                      C’est justement la manière de réagir à un acte atroce (recherche et exécution de coupables ou massacre d’innocents pris au hasard) qui donne quelques indications.

                      Vous confirmez bien que votre liste est sélective puisque seuls les morts français tués ou massacrés par l’armée allemende y trouve place. C’est bien une charge exclusive 60 ans après les faits pour retourner le couteau dans la plaie.
                      Il n’y a pas de mise en perspertive puisque, je me répète, toutes les armées du monde confrontées aux partisans ont eu des méthodes cruelles comparables. D’ailleurs l’armée américaine en 1945, craignant des actes terroristes en Allemagne, a annoncé qu’elle fusillerait des otages civils pour chaque GI’s attaqué. Cela n’a ému personne alors que la guerre se terminait à peine.
                      Votre texte n’est pas un plaidoyer contre la guerre, mais un véritable réquisitoire contre l’Allemagne sans lui donner aucune chance de plaider. Mais, pour vous peut-être, les criminels n’ont pas le droit de se défendre ?
                      Afin d’impressionner le lecteur peu au fait de cette période noire de l’histoire européenne, votre liste mélange tout, simplement pour faire masse comme un journal à sensation, et comprend des représailles envers la population, des combats avec la résistance ou des massacres de juifs, alors que chaque domaine mérite une explication particulière car tous n’ont de point commun que celui d’avoir fait des victimes.
                      En procédant par amalgame, vous dénaturez l’Histoire bien assez dramatique sans cela !


                      • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 30 août 2008 09:53

                        Je ne mélange rien. Des nazis en déroute, désorganisés (matériellement plus capables de déporter vers les camps d’extermination) et attaqués par les résistants ont massacré aveuglément, populations civiles, résistants ou spécifiquement des Juifs.

                        Où est le "véritable réquisitoire contre l’Allemagne" ? Je constate encore une fois l’amalgame honteux entre les nazis (pour la plupart des SS) de 1944 et les citoyens allemands de 2008 qui ne sont pas redevables des atrocités de leurs grands-pères. C’est comme si vous mélangiez les Français d’aujourd’hui et les miliciens de 1944.

                        Pour la mise en perspective, vous aurez noté qu’il y a un second article.




                      • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 30 août 2008 09:58

                        Je constate par ailleurs votre peu de considération pour les victimes de ces massacres et leurs descendants.



                      • Jakin 30 août 2008 10:15

                        Je suis d’accord avec le peu de considération de ce commentaire envers ce que fut notre histoire entre 1939 et 1944.

                        Jusqu’à preuve du contraire , les occupants étaient les nazis et non les résistants.

                        Jusqu’à preuve du contraire, nos parents en particulier en 1944 ont combattu des armées qui occupaient la France.

                        Une petite précision sur le massacre de Tulle, il est bien (?) de faire parler un soi-disant juriste allemand , cela aurait été mieux de relater les historiens qui ont travaillé sur ce sujet.

                        Je crois que 99 pendus par crochets ou des cordes ne soient pas quelque chose de "normal".

                        Quand à la description des soi-disants massacres par les résistants à Tulle, les historiens une peu sérieux parlent de combats entre 2 armées (les allemands et l’armée française de l’intérieur).

                        Les réactions de puristes de droite extrème me donnent toujours un sentiment de rejet.


                      • Internaute Internaute 30 août 2008 10:36

                        Ces articles de soit-disante mémoire sont vraiment fatiguants. Rakokian n’était même pas né, Sarkozy non plus, quand ces faits ont eu lieu. Cela n’a strictement aucun intérêt.

                        On n’a pas le droit de s’approprier l’histoire ancienne à des fins vulgairement politiques. De toute manière il est interdit par la loi de commenter et d’étudier cette période autrement que pour caresser dans le sens du poil ceux qu tiennent le fouet.

                        Ce n’est que courte vue et propagande ! Epargnez-nous les chapitres suivants svp.



                        • Jakin 30 août 2008 18:20

                          Votre intêret est peut-être nul pour cette période , c’est votre droit.
                          Pour certains d’entre nous bien que étant né 2 ans aprés , cela a une certaine raisonnance.

                          Il y a aussi une faculté à ré-écrire l’histoire dans le sens où les méchants étaient plutôt dans la résistance , même s’il y a eu des erreurs. Et aussi de faire un parallele à ce qui se passe actuellement dans le monde.

                          Une dictature qu’elle soit faciste ou dite marxiste est toujours une dictature.

                          Pour moi la droite extréme a été la cause de l’avénement du nazisme.

                          Merci à l’auteur de ce texte d’avoir fait oeuvre d’histoire.


                          • Leila Leila 31 août 2008 14:15

                            En 1948 la Palestine fut victime d’un véritable nettoyage ethnique : villages rasés, habitants massacrés, dans le cadre d’un plan préparé par Ben Gourion.

                            Le massacre de Deir Yassine est emblématique, mais il y en eut beaucoup d’autres. Le 9 avril 1948, le Groupe Stern fait irruption dans le village, arrose les maisons à la mitrailleuse, puis rassemble les survivants, hommes, femmes et enfants, et les abat un par un. Plusieurs femmes sont violées avant d’être tuées. Il y aura 170 morts.

                            Les Français qui révèlent ces atrocités se font taxer d’antisémitisme.


                            • Gil NC 1er septembre 2008 06:43

                              C’est le propre de toutes les guerres, qu’elles soient territoriales ou de colonisation : L’horreur répond à l’horreur et la barbarie à la barbarie.

                              J’ai beaucoup aimé l’article, et je trouve néanmoins la réaction de Jack Nico tout à fait humaine et justifiée (j’ai également été très touché par le film sur les volontaires en Croatie)

                              Il n’y a jamais eu une seule guerre avec tous les bons d’un côté et tous les méchants de l’autre... ça n’existe pas, et il y a des salauds partout.

                              Peut être même qu’un jour il n’y aura plus de guerre, on peut rêver...


                              • Jack Nico 1er septembre 2008 07:25

                                àGil NC
                                Merci pour ton commentaire, je partage tes voeux !


                                • Jyb 1er septembre 2008 12:17

                                  Bon travail de synthese, certe un peu morbide mais necessaire...

                                  Bien sur, il existe bien d’autres listes à developper, sur bien d’autres théatres d’operations ; que ceux qui se plaignent du coté "selectif" de l’article feraient mieux de travailler sur leurs propres listes plutôt que de dénigrer le travail de l’auteur.

                                  Merci à lui.


                                  • Adamantane-Freemen69 Adamantane-Freemen69 2 septembre 2008 19:48

                                    Mon point de vue personnel sur l’histoire est que tant qu’elle reste "événementielle" elle présente le même niveau d’intérêt que la description d’un phénomène météo ou du comportement d’un animal : elle fournit une référence ; il convient donc de valider les sources et de garantir :– ou évaluer – la véracité des faits en s’abstenant autant que possible de tout jugement de valeur. Ce n’est d’ailleurs pas un travail facile, car les témoins sont partiaux, les témoignages se contredisent, les traces sont devenues peu lisibles, certaines ont disparu ou été falsifiées.

                                    La question est : pourquoi constituer cette base de données ?

                                    Le désir de "savoir" et de "dire" n’explique à lui seul pas les efforts du chercheur. Ou il a une intention personnelle, ou il fournit des bases de raisonnement à d’autres, qui en ont une.
                                    Les faits réputés historiques peuvent être mobilisés pour appuyer une thèse politique (ou économique, ou écologique, ou sociologique, ou polémologique, etc.).
                                    Ils peuvent même être appelés au service de thèses différentes, voire opposées. Autrement dit, il convient d’additionner au moins deux facteurs : [fait réputé historique] + [interprétation du fait – seul ou associé à d’autres] pour avoir lepremier membre de l’équation sociodynamique à démontrer.

                                    Pour conclure :

                                    - que peut-on démontrer à partir de l’accumulation de faits énoncés dans cet article ?

                                    - que l’auteur veut-il que l’on démontre ?

                                    L’enfant qui dit à ses parents, même sans faire de commentaire "la petite soeur, eh bien elle a cassé deux assiettes en mettant la table" (je choisis volontairement pour exemple un événement bête, banal et bénin) ne se contente pas d’établir un fait. Aucun témoin d’une telle situation ne pourra s’empêcher de penser que cela est dit dans la perspective de déclencher une réaction.



                                    • Gil NC 4 septembre 2008 11:01

                                      On a le devoir de se souvenir parce qu’on espère qu’un jour l’Homme deviendra Humain et que l’Humanité s’affranchira de la barbarie, et qu’ainsi la boucherie cessera.

                                      Voilà, c’est la réponse à la question au dessus.


                                      • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 8 février 2012 16:55

                                        Pour une raison que j’ignore, le corps de l’article a été complètement effacé.

                                        La liste est à ce lien :
                                        http://rakotoarison.over-blog.com/m/article-22261170.html

                                        ou celui-ci :
                                        http://rakotoarison.over-blog.com/article-22261170.html

                                        Cordialement.

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