La désaméricanisation passe par l’abandon d’Internet, puisqu’Internet est un pur produit de "l’Amérique", "ultralibérale". Ce n’est certainement pas ni Cuba, ni la Chine ni la Russie qui nous aurait mis cet instrument merveilleux à notre disposition.
En réalité, Internet est certes un instrument virtuel, mais si on devait lui assigner un territoire, on s’apercevrait que ce territoire vit à 90% sous les lois dictées par la Constitution des USA.
Proudhon continuera donc de nous exposer l’échec programmé de toutes ses théories parce qu’il a besoin de la Démocratie Américaine pour les exprimer. Proudhon étant virtuel puisqu’il n’existe que par un pseudo, son existence est d’ailleurs toute entière réduite à l’existence de l’Amérique. Sans l’Amérique, le Proudhon que nous connaissons sur Agoravox n’existerait pas.
Qui plus est, Proudhon est en cela un parfait américain qui profite à fond du premier amendement de la Constitution de "son pays" pour faire comme tout bon américain : exercer son droit au free speech et critiquer l’Amérique.