Cher Auteur,
Je salue votre mansuétude à l’égard du Pignouf de l’Elysée. Il s’est fait jusqu’ici remarquer par une inconstance pathologique à suivre une ligne de conduite cohérente. Et aussi par une grossièreté et un amateurisme voyants. Quelques additifs à votre fort bel article :
Pour l’Afghanistan, outre son hilarité devant sa bonne blague, face aux cercueils, on oublie un peu vite qu’il a brutalement changé d’avis dès l’élection acquise. On n’y allait plus, non, stop, on y va encore plus. Pourquoi ? Mystère.
Pour l’Afrique, le discours de Dakar, véritable crachat à la figure des élites africaines, qui n’en demandaient pas tant.
Pour Khadafi, il le laisse tout seul à Paris pendant qu’il fait la tournée de province, résultat, l’autre colonise Paris et la presse à lui tout seul, sans garde-fous.
Pour l’Europe : la bise et presque la main aux fesses à Angela Merkel, assaisonnées de quelques grosses blagues bien baveuses adressées à "M’sieur Merkel (lire 8e §)" (qui s’appelle, rappelons-le M. Sauer). L’Union pour la Méditerrannée, lancée sans précautions, sans concertation, la France seule face à la Méditerrannée, tant pis pour ces bouseux d’Européens.
Passons sur le discours au Congrès des Etats-Uniis, où il balance John Wayne, Elvis Presley et Marylin Monroe, et... euh... zut, déjà, ah oui Martin Luther King. Vois imaginez Bush devant l’Assemblée, expliquant que la France sera toujours incarnée pour lui par Fernand Raynaud, Raymond Soupleix, Brigitte Bardot et ... euh... Robert Badinter ?
Pendant ce temps-là, en-dehors de France, on rigole bien...