Ces deux candidats, de ce que j’en sache, sont proches idéologiquement. Mais je l’avoue, cela m’intéresse peu de creuser le sujet. Savoir si l’un est 0.25% plus libéral et 6% plus social-démocrate que l’autre est un faux-débat qui ne sert plus que d’outil à la droite pour caricaturer les débats de la gauche. Pour moi ces débats sont clos depuis… 1920, avec la scission du Parti communiste. Je caricature, bien sur. Bon allez d’accord, depuis… Michel Rocard. Mais ce que je souhaite dire tout de même, c’est que la droite est dominante depuis la crise économique des années 90 (en instrumentalisant la peur). Le sujet est donc de savoir comment être à nouveau entendu de ceux qui ont peur. Certainement pas par la division. Je le répète ce qui m’intéresse chez Martine Aubry, c’est qu’elle est le " nous " collectif de la gauche, face au " je " de la droite, face au " je " de la société du spectacle, face au " je " de Ségolène Royal. En 2006, les socialistes se sont " donnés " aveuglement à Ségolène Royal. Vous dites que ce fut une erreur et vous voyez en Martine Aubry un remake de ce scénario. J’y vois moi un aveu d’impuissance et je vois en Martine Aubry une manière de dépassement. Moscovici, premier secrétaire c’est la garantie absolu de retrouver Ségolène Royal sur tous les plateaux télés du matin jusqu’au soir d’ici à la prochaine élection présidentielle et de voir disparaître le Parti Socialiste de l’actualité. Pardonnez-moi d’être aussi raz des paquerettes, mais…