Il le fait déjà plus hypocritement, par petites touches, mais on y va à coup sûr.
Les poils du mouton entreprise ne repoussent pas aussi vite que le tonseur le voudrait et l’hiver venu le mouton grelotte, tousse et finit par crever
Oui la situation est sur ce point dramatique. Et il y a fort à craindre qu’il soit rapidement trop tard pour avoir l’occasion de redresser les finances publiques.
La dette c’est 1250 milliards d’euros ! Et on en rajoute 50 milliards tous les ans ! Les intérêts sont colossaux et nos impots ne servent plus à construire des routes, des hopitaux ou à investir mais à rembourser cette foutue dette (120 milliards par an). Tous nos impots directs y passent de l’IR à l’ISF. Est ce que c’est ce qu’on veut ? Avec 120 milliards, on pourrait si on avait pas fais les cons au niveau de la dette, payer un pacquet d’hopitaux, d’écoles et de créches chaque années. Ou autre chose. Disons que l’impot pourrait soit diminuer soit servir à quelque chose d’utile plutot que de servir à rien.
Alors pour remettre les comptes en excédent, il va falloir faire une chose très simple : diminuer le train de vie de l’état tout de suite et la dessus, mieux vaut une thérapie de choc. L’idéal aurait été de faire ca en période de forte croissance économique bien sur de façon à atténuer le choc. Mais il faut le faire d’urgence.
Si les comptes étaient à l’équilibre voir en léger excédent, cela permettrait un remboursement rapide de la dette publique actuelle (grosso modo 50 milliards par an). En prenant en compte la baisse des intérêts chaque année et une croissance économique même faible qui améliore les recettes on arriverait surement à l’éponger en 20 ans. Le budget aurait alors une marge de manoeuvre de 120 milliards (plus en comptant la croissance) ce qui permettrait d’en faire ce qu’on en veut, soit baisser les impots si l’on est libéral soit faire du social efficace si l’on est socialiste.