"Avec un PIB stable ou en très faible croissance, une diminution franche du % de la dette par rapport au PIB, peut très bien s’accompagner d’une baisse du niveau absolu de la dette. (Bon il se trouve que sur cette période ce n’est pas le cas, donc je vous l’accorde. Mais si l’on veut être rigoureux soyons-le jusqu’au bout ...)"
Je dirais même plus. Avec un PIB stable, la baisse du poids de la dette ne peut provenir que d’une baisse de la dette.
Mais la précision est importante, pour non seulement tirer un diagnostic, mais aussi pour entrevoir des solutions. Pour ne serait que maintenir le poids de la dette, il faudrait que le déficit public soit de moins de 12 milliards (avec une croissance à 1% comme l’annonce la ministre), soit une 30aine de milliards à trouver.
Pour commencer à rembourser la dette, c’est 60 milliards qu’il faudrait trouver.
"La valeur absolue d’une dette n’a aucun sens, même au niveau individuel : si vous devez 10 000 euros, cela n’est pas la même chose suivant que vos revenus sont de 800 euros par mois ou 5 000... "
Vous trouvez ? Elle définit la charge (intérêts) et le service (amortissement + intérêts) de la dette, soit 105 milliards / an, mais ca n’a sans doute aucun sens.
Je suis surpris qu’un prof d’économie laisse passer une telle confusion entre dette et poids de celle-ci, et considère que des données aussi triviales que le taux d’endettement ou la charge de la dette sont des données sans intérêt.