Je suis un ex gros fumeur (un à deux paquets par jour pendant vingt ans).
J’ai stoppé la clope net à partir du moment où les bien-pensant nous ont jeté dehors, sous les intempéries, comme un chien, pour qu’on sorte s’en griller une.
Oui, là, ça m’a gonflé, mais grâce à ces « cons », je respire de mieux en mieux, je ne tousse plus le matin, je n’ai plus la gerbe le soir, je me sens mieux, je n’ai plus cette odeur de tabac froid sur moi et mes habits, je dors mieux, je bande mieux (et oui !), je vais à la selles normalement, alors qu’avant c’était la clope du matin qui me faisait chier, littéralement.je remonte mes trois étages sans souffler comme une locomotive, je goute les aliments.je refait du vélo, je baise mieux, je ne bois plus non plus. Ou un verre par semaine.
Franchement, arrêter de fumer n’est vraiment pas dur, les spasmes de manques ne durent que quelques minutes et s’espacent de plus en plus, et en trois semaines, fini, plus de manque du tout, à part psychologique, ou si votre entourage fume.
· Le syndrome de manque est la conséquence de la baisse brutale de la nicotine dans l’organisme en dessous d’un certain seuil auquel le fumeur est habitué ; dans cette situation, le cerveau, notamment ses récepteurs, réclame sa dose de nicotine.
· Nervosité, colère, agressivité, agitation, impossibilité de se concentrer, insomnie, envie de grignoter et de manger, tristesse, dépressive, anxiété, impossibilité de se concentrer…sont caractéristiques du syndrome de manque.
· L’arrêt du tabac provoque une réelle souffrance que le fumeur doit apprendre à maitriser.
· Ces manifestations sont importantes au début de l’arrêt du tabac puis diminuent rapidement pour disparaître, en général, en quelques semaines
· Les pulsions d’envie de fumer peuvent se prolonger plusieurs mois, surtout pour les gros fumeurs.
· Les substituts nicotiniques et certains médicaments peuvent aider à vaincre les symptômes de manque de nicotine.
· La dépression est une complication pouvant survenir après un arrêt du tabac : 15 % environ des fumeurs présentent une dépression un an après l’arrêt du tabac.
Les difficultés comportementales
La dépendance psychique et comportementale liée aux habitudes est également importante à prendre en compte.
Un fumeur prend l’habitude de fumer une cigarette dans certaines circonstances, installant de véritables rites dans sa vie quotidienne.
L’arrêt du tabac va s’accompagner de difficultés à retrouver d’autres rythmes, à réapprendre à vivre sans tabac dans des situations rituelles ou fumer était devenu un réflexe.
Quelques semaines suffisent souvent à régler cette période délicate.
Les personnes déprimées sont souvent des fumeurs très dépendants car le tabac provoque un effet stimulant sur l’humeur masquant les manifestations d’un état dépressif sous jacent. L’apparition d’un état dépressif quelques mois après l’arrêt du tabac est d’ailleurs souvent constaté.
Bénéfice de l’arrêt du tabac ? 150 à 300 euros en plus chaque mois (pouvoir d’achat en hausse, lol).