Depuis plus de 15 ans je ne rate pas un seul "Visa pour l’image", j’ai envie de rire quand j’entends Leroy s’élever en défenseur de l’étique de l’information, défendre les salopards qui exposent ou essaient de vendre leur merde dans les forum, réunions et autres pince-fesses journalistiques de Perpignan..

C’est à Visa que j’ai vu la jolie tête d’un décapité, Houtou ou Tousti, savamment disposée au miieu de la route pour réussir, artistiquement, le scoop journalistique. Je ne sais pas si le salopard de reporter photo a été primé.

C’est à Visa que j’ai vu la poursuite d’un malheureux effrayé qui a fini lynché par ses poursuivants. Le salopard de reporter photo n’a raté aucune prise. Il courrait devant et il n’est pas à écarter qu’il ne l’ait géné dans sa fuite.

C’est à Visa que j’ai vu un pauvre gosse Colombien mourrir noyé en direct. Cette scène est passée pratiquement dans les journaux télé et papier du monde entier. Ce salopard de photo reporter a tout filmé. J’ignore s’il a bien dormi mais on peut être certain qu’il s’en ait mis plein les fouilles. Un être humain normalement constitué, aurait posé son appareil et tendu une main charitable au gamin pour lui faire sentir un peu de chaleur humaine quand il avalait la dernière gorgée d’eau.

Que dire de la horde de chiens enragés qui un beau soir ont transformé le centre de Paris en piste de course moto pour voler LA photo de Diana. Ils se sont précipités comme des charognards pour prendre LA photo des débris sanguilonants en gênant les secours. Comme dit Leroy c’est de l’information ; quel beau témoin de moralité pour les photos reporters décents et humains.

Je suis d’accord à 200 % avec l’auteur et ceux qui croient que ce qu’ont fait le salop et la salope de Paris Match est de l’information se trompent. C’est de la merde.

J’hésite à aller voir Visa cette année, j’en ai marre de l’hémoglobine que Leroy considère être de l’nformation. Dommage car il y a des reportages réellement intéressants à Visa.

Quand à la présence de nos soldats en Afghanistan, c’est un problème politique qui dépasse largement les deux fouillent-merde de Paris Match, c’est leur faire un honneur trop grand à porter de croire que la photo d’une montre personnelle volée sur un cadavre changera le cours des choses.

Il serait intéressant de relire Paris Match à l’époque où les talibans avaient le pouvoir à Kaboul. Nos "journalistes" versaient à l’époque des larmes de crocodiles sur les pauvres Afghan vivants sous le joug des fous de Dieu.