Christian Paul, j’ai 3 remarques vis à vis de votre article :
1 - le titre de l’article focalise sur « les pirates ». Non seulement, ca ne me semble pas en adéquation avec le contenu de l’article mais en plus je trouve insidieuse cette stigmatisation autour d’un mot dont les acceptions couvrent un panorama trop large (des crackers aux hackers, en passant par les presque banales enfreintes du copyright des CD musicaux) pour votre article.
2 - Vous l’avez presque dit, mais vous avez manqué de préciser qu’à l’heure actuelle les « maisons d’édition » saignent les artistes et les consommateurs à blanc, et que ce sont elles les principales intéressées par DADVSI quoique seuls les artistes et consommateurs étaient mentionnés dans les argumentaires pendant les débats.
3 - Vous avez oublié de mentionné l’UDF, pourtant un intervenant majeur dans ce débat, qui (très au fait des « logiciels libres », de la copie privée, de la taxe sur les supports numériques, de l’interopérabilité, et des impications pour les bibliothèques municipales et webradio) a défendu bec et ongle les principes démocratiques et les droits des consommateurs. Je comprends que votre appartenance à l’un des 2 partis politiques majeurs (historiquement) vous fasse oublier un moment que vous n’avez pas toujours été 1er ni 2nd
. Mais veuillez accepter que la France est plus diverse que cela !
Pour finir, quelques petits ajouts sur DADVSI : vous n’avez pas mentionné que cette loi qui revendique la préservation du droit à la copie privée dans le principe, rend ce droit caduque dans la pratique du fait de l’interdiction de contournement des DRM (dont le but est d’empecher la copie). Même topo pour l’interopérabilité qui est défendue dans le principe mais pas imposée dans la pratique.