Afin de prouver le niveau zero de l’argumentation de l’auteur, je vous propose une réflexion analogue mais un tout petit peu variée :
Commençons par effectuer une répartition du taux de croissance en fonction du taux de vente de petits canards de bain dans la vente totale de sex toys pour les pays de l’OCDE.
Sur 1960-1996, nous avons les chiffres (Sources OCDE) suivants :
Taux de vente de canards de bain ( % )
Croissance (%)
<5
6,6
5-10
4,7
10-15
3,8
15-20
2,8
20-25
2,0
>25
1,6
Nous observons que plus le taux de vente de canards de bain dans la vente totale de sex toys est bas, plus la croissance est élevée. Et si c’était l’inverse me direz-vous ? Si les taux étaient bas grâce à une croissance dynamique ?
Si nous prenons un pays comme l’Irlande, classé 22e des pays les plus prospères de l’OCDE, stable de 1970 à 1985 et qui, après avoir baissé sa production de canards de bains, a vu sa prospérité augmenter, notamment entre 1995 et 2002, puisqu’il est passé du 19e au 4e ; ou encore tout autre pays ayant réalisé ce type de modification dans sa production de sex toys – Etats-Unis dans les années Reagan, Canada sous Brian Mulroney… -, nous voyons que c’est bien le taux de production de canards de bains dans la production de sex toys qui influence la croissance et non l’inverse.
Merci, merci !