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Commentaire de

sur Le CNE : un constat d'échec de l'orientation des études


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(---.---.68.100) 9 février 2006 17:01

« Entre le chômage et le CNE, je crois que j’aurais préféré le CNE, ne serait-ce que pour ne pas perdre ce que j’ai appris. »

Oui, mais aura-t-on plus de chances d’être confronté à ce choix qu’au choix entre chômage et CDD/CDI ???? Qu’on soit clair, il y a un problème qui vient souvent de la ’gourmandise’ de certains inactifs, hésitant à prendre le premier CDD/CDI venu, et effectivement, perdant le bénéfice de leur éducation ou expérience professionnel à force de refus.

Les solutions de Jean-Louis Borloo sur l’emploi n’avance pas grand chose à la situation existante. Avant, il y avait des cadres au chômage qui refusaient un emploi de cadre moins bien rémunéré (même s’il pouvait être plus stable), quitte à perdre du temps et de la ’qualité’ si j’ose parler ainsi. Martine Aubry avait défendu une limite de 3 refus dans le même secteur, Borloo a proposé de supprimer la notion de secteur. Ca veut dire que si un ingénieur chimiste refuse 3 postes : un en management, un en informatique, un en métallurgie, c’est mort pour d’autres postes. Et franchement, avec l’ANPE, il faut se méfier du type d’offre que l’on peut recevoir (quoi que vous serez sans doute d’accord avec moi, l’ANPE n’ait pas le meilleur centre d’offre possible...). On ne peut pas dire que cette mesure ait dopé les emplois... Ici, il propose des CPE/CNE qui prennent la place des dispositifs existants. Inutile et dangereux. Et par moment, mieux vaut ne rien proposer que proposer un contrat dangereux, plus risqué que le CDD ou le CDI.

Les activités de formation en entreprise, ou un impôt sur les sociétés d’autant plus faible que l’entreprise a recours à l’emploi en CDI sont deux des mesures défendues par DSK qui me semble aller dans le bon sens. Car ce ne sont pas les facilités de licenciements qui empêchent de recruter, bien souvent ce sont les problèmes liés à la formation des nouveaux entrants... Une formation qui doit être traité le plus possible en aval (d’où le titre de mon article), et pour les entreprises spécialisés, qui ne doit pas forcément être entièrement à leur charge (quoi de pire pour une entreprise que d’investir pour former un cadre qui ensuite file à la concurrence...).


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