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Commentaire de Imhotep

sur Quid du MoDem après son université d'été ?


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Imhotep Imhotep 8 septembre 2008 17:22

Olga,

 Non je ne réponds pas aux 98 % mais aux dires que je suis un monomaniaque.

Quant aux 98 % le score est logique et non stalinien car seul un quart des adhérents ont pris par au vote ce qui s’explique par le fait que cela s’est passé au mois de juillet donc en période de vacances, par courrier ce qui demande un effort. E si on regarde une élection clasique avec 40 % d’abstention, 25 % de vote est un beau score. Généralement dans les partis le vote se fait au conseil national, et le taux de participation est nettement supérieur. Mais il n’y a alors que 2 ou 3 000 votants. Il faut s’attarder sur le chiffre de 15 000 qui en soit n’est pas mal. En tout cas rien que ces votants représentent le double des adhérents du Nouveau Centre et le même nombre que ceux de l’ex UDF, en fait un peu plus. Enfin il n’y avait pas de contribution contraire, non qu’elles fussent refusées (contrairement à ce que disent certains, une n’avait ni les signatures ni de rapport avec la demande) mais la seule qui aurait pu s’affronter, celle de Cornillet, a été retirée. Il a eu peur de se compter. Et, moi, j’aurais préféré qu’elle fût présente. En effet, le score de Bayrou aurait été de plus de 80 % et l’affaire aurait été réglée, sans suspicion, et sans, justement, cet argument de l’excès de ce score.

Cela a une autre signification : une forte unité, en tout cas qu’au moins 25 % des adhérents ont voulu montrer son soutien. On ne peut comparer ce score à un score stalinien, car dans ce cas il y a un enjeu : le pouvoir (être dans les papiers du pouvoir) et un risque : sa vie, la prison ou la mort. On est évidemment à mille lieu de cela : le Modem, ni Bayrou ne peuvent procurer pour l’instant de places, et ensuite il n’y a aucun risque ni d’ostracisme à la grecque, ni risque de vie ou de mort.

Pour terminer,il est bien qu’un parti ait un leader peu contesté, quand ce n’est pas par la peur ni la contrainte, car les idées ont besoin d’être incarnée. L’histoire et le monde sont plein d’incarnation : Gandhi, JFK, Mandela etc. Du reste on se rend compte que cela pose des problèmes différents selon le partti : au PS, d’après les jouranux, je ne le sais pas par aileurs, c’est l’interrogation, la frustration et mêm la colère pour bon nombre de militants. Quant à l’UMP ce n’est qu’une auberge espagnole. Ils obéissent sous la contrainte et ce parti avec ses multiples secrétaires nationaux qui surveillent le secrétaire national en chef, les diverses haines recuites, les multiples courant et surtout avec un chef qui est à l’Elysée est paralysé par justement ce chef absent statutairement mais tout puissant. Quand n pense qu’il impose Estrosi alors que les statuts ne prévoient que 2 secrétaires nationaux adjoints on ne peut qu’être abasourdi de la veulerie de ce parti. De même quand il impose en juillet 2007 Devedjian et deux adjoints c’est fait alors que ce n’est pas dans les statuts. Ils ont été modifiés a posteriori. N’importe quel militant pourrait demander à un tribunal de refuser cette dictature.


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