Pas d’accord, du moins pas dans une telle proportion. Si mes souvenirs sont bons : l’antimatière n’a de différent qu’une charge opposée à la celle matière (les anti-protons sont négatifs, les anti-electrons positifs) donc sa masse est identique. L’énergie maximale est toujours E = Mc2 pour le moment jusqu’à ce que quelqu’un démontre quelque chose de mieux. Si je ne me trompe pas (l’école est un peu loin pour moi à présent) l’avantage de l’antimatière est qu’on pourrait récupérer presque la totalité de cette énergie (le rendement frole les 100% alors que celui de la fission actuelle et même de la fusion dans un avenir proche j’espère ne dépasse pas 3 ou 4%) avec un principe qui parait simple : il suffit de mettre l’antimatiere en contact avec la matiere.
Le rendement efficace reduirait effectivement la masse de carburant necessaire, mais il faudrait probablement quelques grammes (pas nano) pour envisager des voyages interplanétaires, mais il y a d’autres problemes, d’abord la production d’antimatiere n’est pas aisée, son stockage est très délicat et puis au moment du degagement d’energie, certaines des radiations emises sont extremement dangereuses, pas seulement pour les hommes mais pour les ordinateurs (les pistes des circuits intégrés se rapprochant de plus en plus du nanomètre, ils deviennent plus sensibles)
Voilà tout de même de quoi réver :
L’antimatière pour propulser les futurs vaisseaux spatiaux de la NASA
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=2625
et au aussi de quoi faire des cauchemars avec cet article a propos d’une précédente avancée du CERN en 1986, toujours d’actualité :
http://cui.unige.ch/isi/ssc/phys/LaRecherche.html
Les militaires ne sont pas loin et qu’avant de faire tourner un moteur, il est presque certain que les premiers grammes d’antimatière stabilisée se retrouverions dans des têtes de missile balistique.