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  • Yann 10 octobre 2008 03:18

    Le probleme de wikipedia est le principe même du mécanisme qui en a fait son succès. Le jour même où je suis tombé sur wikipédia en 2004, j’ai imaginé qu’il serait assez simple d’écrire un programme qui vérifie son propre article régulièrement et remette automatiquement sa propre version si la moindre modification apparait.

    D’autre part, quand un mouvement a du succès, il est de plus en plus sujets au "lobbyistes". Si Agoravox rencontre un succès grandissant, il sera sujet (peut-etre l’est-il deja) aux memes attaques à plus ou moins brève échéance. Heureusement AgoraVox n’a pas l’exclusivité du journalisme citoyen. Je pense que le nombre de site Web qui proposent un service equivalent est une des meilleures protections de ce genre de diffusion.

    Wikipedia, s’il n’est pas le seul, a le malheur d’avoir un monopole écrasant. Pour ma part, je lui fais à peu près confiance sur les informations non polémique, comme l’histoire suffisament ancienne pour n’être plus d’’actualité, ou les information du domaine des sciences exactes, physique, mecanique...

    En définitive, l’internet n’est pas exempt de possibilité de contrôle, comme le soulignait cet article récent "L’information entre vérité et réalité" sur AgoraVox. La différence d’Internet avec les masses média, c’est que la méthode nécessite une approche différente de celle des anciennes machines de propagande. Une chaine de TV ou un journal peut éventuellement s’acheter. La décentralisation d’Internet oblige a adopter une approche différente, ça oblige sans doute à engager plus de monde mais comme il n’y a pas d’organe de diffusion central à acheter, le budget nécessaire n’est pas forcément plus cher. Un groupe qui a les moyens peut poster des articles bidons sur d’autres sites d’informations puis s’en servir comme référence des uns vers les autres comme pour faire croire qu’on a croisé de l’information de plusieurs sources.

    J’ai beaucoup réfléchi à la question, mais je ne crois pas qu’il n’y ait de solution, c’est le revers de la médaille de l’Internet, il faut faire avec, et éduquer nos enfants de manière à développer leur esprit critique.



  • Yann 5 octobre 2008 08:02

    La manière dont la plupart des "journalistes citoyens" s’informent donnent même lieue à des grincement de dents de la part de la gente journalistique dont c’est le travail, comme le prouve la position affichée de Clara Dupont-Monod récemment sur RTL ("Le journalisme citoyen ça n’existe pas"), son argument massue étant que recouper des information via Internet n’est pas une base suffisament solide pour batir un article. Si sa diatribe lui a valu les huées virtuelles d’une écrasante majorité d’internautes, son argument ne manque pas de substance. Bien sûr il parait facilement démontable, il suffit de faire observer que la majorité des journalistes "de métiers" eux-même se cantonnent à recouper des informations obtenues sur le Net ou via des journaux locaux, n’y ajoutant (dans le meilleur des cas) que leur touche de connaissance personnelle s’autorisant une analyse plus ou moins fondée sur le sujet... quand ils le connaissant. Par exemple en tant qu’ingénieur en électronique à même d’évaluer la pertinence d’articles ou de reportage du JT sur les nouvelles technologies, je suis souvent atterré par la stupidité des journalistes. Vu à la TV lors du virus "I love you" : l’interview du directeur marketting d’une boite d’anti-virus, à savoir la dernière personne à interroger si le but avait été d’obtenir un témoignage objectif sur la situation. Ce genre de reportage decredibilise le journalisme de métier, et même si France Télévision a mis en place un "médiateur de l’information" (20 minutes d’émission hebdomadaire toujours intéressante, trop brève, et où les téléspectateur abordent de manière relativement récurrente le manque de matière des reportages diffusés) cette initiative débouche assez rarement sur un blame des journalistes en cause et encore plus rarement sur une modification respectée des comportements journalistiques.

    Bref, le journalisme dit "citoyen" n’aurait peut-être pas le succès qu’on lui voit en France si les journalistes de métier appliquaient effectivement l’idée de Clara Dupont-Monod, qui est aussi un peu celle de cet article, à savoir le travail d’authentification de sa source d’information, ou à défaut l’évaluation de sa qualité ou de recherche de meilleure source, avec l’idée (à manier avec précaution) que rien n’est plus percutant que les mots de témoins directs, encore très bien démontré récemment par l’interview retentissante des afghans qui avaient attaqué les soldats français. Mais alors même lorsque ce travail est réalisé et l’information rapporté, la manière dont les organismes d’information fonctionnent en France conduisent parfois à un surprenant résultat, comme de congédier le journaliste en question (et là j’ai l’exemple de Richard Labévière en tête, remercié pour avoir rapporter une interview exclusive de Bachar El-Assad sans l’accord de sa hierarchie). Ce genre d’exemple déplorable n’incite pas non plus à faire du journalisme de qualité pour les gens dans le métier.

    Pour mon paragraphe suivant je vais développer la rumeur évoquée dans l’une de vos première ligne : depuis la mi septembre je m’interesse particulièrement à cette flotte qui se trouveraient effectivement au large des cotes iraniennes. N’ayant pas les moyens (ni le temps) pour aller faire du yachting et compter visuellement les bateaux, les humbles recoupements auxquels je suis limité me font craindre que cette information ne soit bien réelle : pas moins de 5 porte-avions américains renforcés (hypothétiquement) d’un porte-avion anglais, se trouve dans l’océan indien depuis le mois d’Aout. La liste des bateaux incluerait même l’Améthyste, cocorico (tu parles), un de nos sous-marin nucléaire d’attaque (pas un lanceur de missile nucléaire, mais tout de même). Nous aurions donc six porte-avions et leur escorte, une soixantaine de bateaux de guerres, plus de cent si on n’en croit Le Pen (peut-etre un peu exagerateur ? Mais la critique toujours prompt en tout cas, sacré Jean Marie...). A 5000 soldats par porte-avions, sans meme inclure l’escorte ça fait un inquiétant paquet de cow-boys. Leur mission : blockus naval sur l’Iran. J’espère que disposer de la moitié de la flotte militaire américaine leur suffira. En tout cas ça donne lieu à des hypothèses plus ou moins realistes ou farfelues, mais unilatéralement inquiétante sur l’internet "complotiste" (au passage la presse / TV, francaise inclue, semble avoir entériné ce nouveau terme pour désigner les amateurs de complot mondiaux). L’idée générale étant que l’appareil militaire américain nous prépare un remake de l’affaire du Tonkin (qui avait été le faux prétexte à l’origine de la guerre américaine contre le Vietnam) à plus grande échelle. En bon farfouilleur d’information Internet plus ou moins ou même carrément non fondée, vous pourriez même vous trouver aiguiller sur l’idée que le gouvernement US aurait étouffé le vol par l’"ordre mondial" de têtes nucléaires et qu’il faut s’attendre à en voir une péter à bord d’un des bateaux, puis l’Iran accusée, et sus aux sarasins ! Mon humble avis est qu’il en faudra (mal ?)heureusement(?) moins que ça : cette force est une gachette bien tentante à presser pour le prochain président, alors que l’alternative à cette gachette l’est beaucoup beaucoup moins, à savoir s’occuper concrètement de la crise economique US. Du point de vue de la maison blanche la guerre est devenu politiquement plus facile, plus séduisante, plus rapide, mais toujours ainsi se montre le côté obscur. Quoiqu’il en soit je ne vois pas ce qu’un sous-marin français (et apparamment la demi douzaine de Rafales embarqués sur le USS Roosevelt, non confirmé mais non démenti par notre bon gouvernement) se trouveraient (conditionel) faire dans cette poudrière. ...Sauf peut-être (hypothèse personelle sans fondement et donc approprié à l’heure du deuxième apéro) à servir de plateforme de détection des missiles sol-mer iraniens invisibles aux radars Aegis equippant la flotte US ; car pas de bol depuis la fin des années 90 l’Iran disposerait de vrais bons missiles furtifs modernes, made in Russia, capable de couler à peu près n’importe quoi (surtout si c’est américain) de flottant à moins de 250 km de ses côtes ou à portée de ses propres sous-marins lanceurs, au nombres de 3 si Google ne me ment pas. A cela s’ajoute une petite exclusivité mondiale made in Iran : le "Hout", missile sous-marin ou torpille haute vélocité : 360 km/h sous l’eau selon leur propre propagande. Info ou intox ? Ca fait partie des information dont je préfererai ne jamais avoir la réponse. Vous me direz une retombée progressive des tensions reste possible : consensuellement il semble plausible qu’une victoire d’Obama aux élection américaine annulerait à priori cette guerre trop annoncée. Ensuite même si McCain passe, le temps joue contre les US. Depuis "l’incident" Georgien les relation russo-iraniennes reprennent des couleurs, non sans raison. Les iraniens sont à l’affut de quiconque veut les aider et si la Russie reprend les exportations de matériel militaire, on pourrait presque envisager un équilibrage des forces, s’ils s’équipent assez vite en tout cas.

    Ne prenez pas ce dernier paragraphe trop au sérieux, c’est un exemple typique du genre de raisonnement qu’on peut tenir si on se cantonnait uniquement à recouper des infos en lignes et des articles écrits par d’autres en espérant qu’ils disposent eux-mêmes de sources plus fiables qu’Internet. J’avoue humblement que ce n’est pas mon cas, et tant qu’aucun journaliste patenté ne vient me soumettre un démenti, je m’inquiète dans mon coin de ce qui pourrait arriver, smiley



  • Yann 11 septembre 2008 03:27

    Pas d’accord, du moins pas dans une telle proportion. Si mes souvenirs sont bons : l’antimatière n’a de différent qu’une charge opposée à la celle matière (les anti-protons sont négatifs, les anti-electrons positifs) donc sa masse est identique. L’énergie maximale est toujours E = Mc2 pour le moment jusqu’à ce que quelqu’un démontre quelque chose de mieux. Si je ne me trompe pas (l’école est un peu loin pour moi à présent) l’avantage de l’antimatière est qu’on pourrait récupérer presque la totalité de cette énergie (le rendement frole les 100% alors que celui de la fission actuelle et même de la fusion dans un avenir proche j’espère ne dépasse pas 3 ou 4%) avec un principe qui parait simple : il suffit de mettre l’antimatiere en contact avec la matiere.

    Le rendement efficace reduirait effectivement la masse de carburant necessaire, mais il faudrait probablement quelques grammes (pas nano) pour envisager des voyages interplanétaires, mais il y a d’autres problemes, d’abord la production d’antimatiere n’est pas aisée, son stockage est très délicat et puis au moment du degagement d’energie, certaines des radiations emises sont extremement dangereuses, pas seulement pour les hommes mais pour les ordinateurs (les pistes des circuits intégrés se rapprochant de plus en plus du nanomètre, ils deviennent plus sensibles)

    Voilà tout de même de quoi réver :
    L’antimatière pour propulser les futurs vaisseaux spatiaux de la NASA
    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=2625
    et au aussi de quoi faire des cauchemars avec cet article a propos d’une précédente avancée du CERN en 1986, toujours d’actualité :
    http://cui.unige.ch/isi/ssc/phys/LaRecherche.html
    Les militaires ne sont pas loin et qu’avant de faire tourner un moteur, il est presque certain que les premiers grammes d’antimatière stabilisée se retrouverions dans des têtes de missile balistique.



  • Yann 4 juillet 2008 10:24

    << Ingrid Bettencourt n’a plus de carrière politique très assurée en Colombie aujourd’hui, car tout le monde s’accorde à dire qu’Urribe a marqué un sacré point.>>

    pfff, en politique ça ne veut rien dire : en France certains politiciens qui ne devraient pas avoir d’avenir (même ceux qui font face à des poursuites judiciaire !) s’en inventent un en devenant maire ou conseiller regional ou sénateur ou deputé ou secrétaire de parti quelque temps, juste histoire d’empécher des jeunes de monter tout en attendant qu’une occasion de remonter au créneau ne se présente. Bien sûr qu’elle a un avenir politique en Colombie, ne serait qu’en tant que leader de force de pression.
     
    En France ? Bof, on sait jamais, si elle pond un vrai programme financièrement équilibré, voire qui nous sorte de la dette, et si elle arrete de citer la Vierge Marie pourquoi pas, mais je la verrai plutôt comme ambassadeur de la France en Colombie, ou conseillère quelque part aux affaires étrangère sud américaine.



  • Yann 4 juillet 2008 09:21

    Trop tard : s’agenouiller et remercier la Vierge Marie ou montrer ostensiblement qu’on croit à une religion quelconque en public est très mal vu pour un politicien en France. Les journalistes sautent au plafond systématiquement dès qu’un politique ose se faire surprendre à l’église. Quelque part je ne leur donne pas tort, la laïcité est un fondement de notre état. Placer une personne susceptible de croire réellement, sérieusement, dans ces tripes, que que sa (sur)vie est un cadeau du ciel ou de n’importe quel espèce de plafond éthérique, perso ça m’intéresse pas trop.

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