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Commentaire de JL

sur Sauver l'école ou les apparences ? Une lettre interne qui accuse l'administration de l'Éducation nationale


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Francis, agnotologue JL 11 septembre 2008 09:32

"Qui veut noyer son chien prétend qu’il a la rage" (dicton).

Cette stratégie de casse de l’école publique, outre ses aspects spécifiques (ce qu’est l’école, ce que veulent les écoles confessionnelles et les écoles corporatistes, ce que veulent les marchands de savoirs), s’inscrit dans une stratégie générale de casse de la fonction publique et de baisse des salaires. 

Un secteur public digne de ce nom ne peut pas verser des salaires de misère. Et parce que les salaires du secteur public ne peuvent pas être outrageusement supérieurs à ceux du privé, ce fait constitue un obstacle à la suppression du Smig voulue par le patronat .

Il est probable que la suppression du Smig ne se fera pas avant la mise en place du RSA. Mais dès lors que le RSA sera entré en vigueur, il n’y aura plus d’obstacle à la suppression du Smig. Alors, advienne que pourra.

regardons ce qui se passe en Allemagne :

"Le système de la grille des salaires a une grande faiblesse : il n’y a pas de salaire minimum obligatoire. Jusqu’à la réunification, ce n’était pas un problème car la plupart des entreprises à l’Ouest payaient des salaires conventionnels ou s’y orientaient. Et puis il y a la chute du mur, et le chômage monte en flèche. De plus en plus d’entreprises peuvent se permettre de payer en dessous de la convention collective. Les salaires subissent une chute vertigineuse, on travaille pour moins de cinq euros par heure - des experts du marché du travail d’autres pays, déconcertés, regardent l’Allemagne, car même en Grand Bretagne de tels salaires de misère sont interdits.""

A lire : Allemagne - Écart des revenus : Les salaires dégringolent (11/9/8 Eva Roth pour Frankfurter Rundschau. )


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