Attention quand même à ce qu’on est en train de faire, tant dans l’automobile que l’aéronautique.
Si l’on continue de décocaliser sur ces deux secteurs, il ne faudra pas attendre longtemps pour voir la France descendre au tréfond du classement des pays industrialisés.
Rien que le secteur de l’automobile, c’est près de 2.5 millions d’emplois en France (une personne sur dix vit directement ou indirectement de l’automobile), qui sont en jeu.
Certes, le contexte actuel est très défavorable (faiblesse de la production, pression sur les prix de vente et inflation des matières premières).
Chez nous on fait un yoyo dangereux et en même temps que l’on suprime des postes à Sandouville comme ailleurs, beaucoup de postes restent encore vacants en raison d’une méconnaissance des emplois proposés par la filière.
L’Etat doit impérativement mettre son nez là dedans et mettre la pression et notamment les inciter ses copains du grand patronat à développer les voitures électriques et derelancer la recherche pour rester à la pointe de l’innovation
En attendant, Il vaut mieux user à fond du chômage technique plutôt que de délocaliser, car là comme dans l’aéronautique, le vent tourne assez vite d’une année à l’autre.
Et de toute façon, une fois pris le pl ;i de délocaliser, c’est fichu et les chinois nous attendent de pied ferme