A Christophe,
Tout à fait d’accord avec votre commentaire.
N’oublions pas qu’avant l’arret du 01/03/2005 de la cour suprême des USA , les USA pratiquaient l’éxecution des mineurs délinquants au moment des faits et des malades mentaux . C’est pourquoi avant cette date, ils ne pouvaient signer la déclaration universelle des droits de l’enfant ...
Jusqu’en 2005 donc, : « Les deux tiers des exécutions de mineurs délinquants recensées au cours des dix dernières années ont eu lieu aux États-Unis, a souligné l’organisation. De toute évidence, ce pays occupe la première place, dans le monde, en ce qui concerne cette violation des droits humains universellement condamnée. »
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« L’exécution de mineurs délinquants rompt tout autant les traités, bafoue tout autant les résolutions et témoigne du même manque de respect vis-à-vis des Nations unies et du droit international », a ajouté Amnesty International."
« En outre, les États ont exécuté environ deux fois plus de personnes souffrant de déficience mentale que de mineurs », a poursuivi Amnesty International, ajoutant que si quelque 80 personnes qui étaient mineures au moment des faits dont ils sont accusés se trouvent actuellement dans le couloir de la mort, le nombre de personnes souffrant d’un retard mental était estimé à entre 200 et 300 à l’époque où l’arrêt Atkins a été rendu."
http://www.amnestyinternational.be/doc/article1173.html
L’interdiction internationale d’exécuter des personnes pour des crimes commis alors qu’elles étaient des enfants fait écho à une conception commune selon laquelle les vies des mineurs délinquants - en raison de l’immaturité, de l’impulsivité, de la vulnérabilité et de la capacité de réinsertion des jeunes - ne doivent jamais être jugées irrécupérables, aussi monstrueux que puisse être le crime. Depuis seulement 2005 donc, la Cour suprême des États-Unis s’est rangée à cet avis...