Foufouille
Si on fiaisait un peu "d’institutionatique-fiction", pour voir :
Dans une perspective d’harmonisation des institutions locales en Europe (je ne peux pas imaginer que personne à Bruxelles n’y pense), les régions fusionneraient, non seulement avec les départements mais aussi entre elles. En France, on pourrait avoir deux Euro-régions au Nord de la Loire, deux ou trois au Sud, à cheval sur les frontières actuelles avec nos pays voisins.
Le conseil euro-régional, législatif local, désignerait son président et ses ministres. Ses compétences pourraient être plus ou moins étendues (chais pas moi, type Länder allemands, Etats US, cantons suisses, collectivités d’outre mer françaises, parlements grands bretons, généralités espagnoles... c’est pas les modèles qui manquent).
Le préfet de région disparaîtrait (à coup sûr en cas de dissolution de l’Etat) ou deviendrait une sorte de gouverneur nommé par le pouvoir central (Etat - ou même UE... après tout) pour contrôler la bonne administration de la région et bâtir les politiques contractuelles permettant de s’assurer de la bonne coordination des actions des différentes régions dans les domaines "nationaux" ou de l’UE (comme c’est déjà le cas actuellement).
Le président de région pourrait avoir un statut de ministre, de premier ministre ou de président d’exécutif...
(bon, c’est un peu le bazar mon film, mais si des spécialistes de droit constit comparé peuvent apporter des précisions, ça pourrait se révéler intéressant).
Je suis persuadés que les gens ne sont pas bornés, si on leur explique les choses, si on les laisse en discuter, y réfléchir, partager les infos, peser le pour et le contre (et, éventuellement, bien entendu, aussi, in fine, le droit de s’y opposer en connaissance de cause). Le tout étant d’ouvrir des perspectives claires, pas centrées sur des épiphénomènes ou des enc...ges de mouche qui ne font du bien qu’aux dix experts mondiaux de la discipline.
Mais surtout, il ne faut pas négliger une chose importante : tout changement doit avoir lieu dans l’intérêt général et avec l’assentiment de la majorité, obtenu dans la transparence et l’hônneteté intellectuelle.
Tout le contraire de ce qui se passe depuis Maastricht, en somme.