Principales cause des malheurs de Renault , dans le contexte de hausse du carburant, et pouvoir d’achat :
1.Suivisme tardif comme pour la Laguna qui devait être l’Audi A4 française, ou le Koléos qui vient 12 ans après le Rav4 de Toyota suivi entre temps par TOUS les constructeurs généralistes les derniers étant Peugeot, Citroën, Ford et... Renault.
2.Concurrence rude venue de partout sur les produits originaux de Renault : Espace, puis Scénic puis Modus, une gamme pertinente mais qui s’est vue imitée, aussi bien, souvent mieux ou moins cher par d’autres.
3.Echec dans le haut de gamme avec la Vel Satis au look hybride berline/monospace/break pas aussi classe/sport que BMW, Mercedes ou Audi. Dommage, car la Safrane avait commencé à percer.
Pourquoi imiter la référence ? Sans ajouter de plus décisif ? Si on veut une auto très classe, on achète allemand, c’est quasi fatal. Si on veut un 4x4 compact peu consommant, y’en a plein venu du Japon et Corée du Sud. Quand aux monospaces, grands ou compacts, y’en a partout. Heureusement il reste la Clio, et la Logan pour tenir encore...
Bref, ceux qui ont des moyens achètent allemand, ceux qui en ont un peu se dispersent des la foultitude des modèles de toutes origines, les autres n’achètent pas, ils font durer, ou vont dans l’occase.
En 2005, j’ai écrit à Mr Goshn pour lui soumettre cette simple idée : construire un véhicule de 600 kg, ne consommant que 2l/100. J’ai obtenu une réponse m’invitant à déposer un brevet sans quoi "ils" ne sauraient tenir compte de ma suggestion...
Un brevet pour une simple idée ? Absurde et irréaliste, une telle démarche étant bien plus l’affaire d’un grand industriel que d’un petit artisan peu disponible et argenté, non ? Donc rien ne s’est fait. Mais çà se fera un jour... après tous les autres ?
Au vu de ces errements stratégiques, la paye de Mr Goshn est injustifiée. En général les supersalaires et golden parachutes sont octroyés en petits comités, par cooptation de coquins qui se renvoient la balle dorée, chacun son tour de croquer, jetons de présence et conseils d’ad. chez les amis.
Il n’y a que Mr Bruxman pour nous faire croire à une décision "collective" d’actionnaires, ressemblant à une démocratie d’entreprise... On en est très loin.
L’actionnaire de base apporte son épargne, le reste se décide à huis clos, entre gens "d’élite", bien sapés, bardés d’avocats et conseillers en com. Les privilégiés d’aujourd’hui...