@Bruxman
Je vous cite :
"Le nombre d’assistantes sociales employées par cette structure ?
Le nombre de dossiers d’APA traités ?
Le nombre de collèges maintenus, construits, rénovés, etc...
Est ce que ces points la ne seraient pas mieux gérés par les communes ? Je veux dire un collége généralement ca dessert quelques communes qui pourraient tout à fait gérer ca localement. Ce n’est pas comme une université qui a une envergure régionale voire nationale. "
Une commune, hors région parisienne, ça peut compter 100 habitants, comme 1000 ou 10000, 30, 50, ou 100 mille.
En termes de budget, un collège il me semble que c’est de l’ordre de 10 millions d’euros et des frais de fonctionnement de 10% ou plus par an. Donc la taille départementale est adaptée pour répartir le coût. Dans mon département, 51 collèges pour 700 000 habitants et 353 communes. Un collège, c’est 600, 900 élèves.
Trés peu de communes pourraient se payer ça. Trois seulement ont plus de 10 000 habitants.
Les assistantes sociales et maternelles du Conseil général : plusieurs centaines au bas mot, peut-être mille...
Fusionner les communes jusqu’à atteindre une taille jugée critique en terme de nombre de ménages imposables ? facile à dire, mais dans ce cas, il faudra tout de même maintenir les mairies (les transfrormer en annexe) au risque d’éloigner dramatiquement les centres de décision du terrain. La densité de population est en effet sans commune mesure en zone urbaine et en zone rurale (lapalissade).
Toute la politique d’aménagement du territoire est orientée dans ce sens, petit à petit, qui va chercher à diffuser l’ensemble des services offerts aux publics au plus près des lieux de vie, mais sous des formes que je qulifierais d’archaïques ou "baroques" (un peu sous dév’ en fait, si je peux me permettre) : la boulangère qui fait point poste (comme en Irlande il y a quinze ans, mais peut être même encore maintenant d’ailleurs ?), l’annexe de la mairie qui fait "femme-orchestre" (tout mal, sans filet), la borne de vidéo-rendez-vous avec lecteur de "titre fondateur" carte universelle à puce (bonjour le jour où on vous la pique, vous n’êtes plus rien) ou le camion de boucher reconverti en bureau de police-service social itinérant, pour la prise des plaintes sur la place du marché le dimanche matin après la messe et la distribution des tickets de RSA...
On parle de "briques de service public" structurées de telle manière qu’elles puissent être distribuées par n’importe quelles structure, y compris un distributeur affilié à un grand réseau (Edf, La Poste, FT, mais aussi pourquoi pas, Carrefour, Auchan, Renault, Mac Donald, etc...). Seule inconnue : en plus de la contribution à l’élaboration de ces briques par le biais de vos impôts, combien devrez vous payer en plus pour financer les coûts ET LES MARGES du distributeur ?
Posez vous la question pour les cartes grises, à partir du 1er janvier dans vos garages, concessionnaires... Si c’est "la carte grise gratuite pour tout véhicule acheté !", rassurez vous, vous pouvez vous dire qu’il y aura eu entente préalable pour ne pas casser la marge et répercuter le prix du service rendu dans le prix de vente de la bagnole. Et pour ceux qui ont une voiture d’occase... direction la préfecture de région le jour où les départements n’existeront plus...