Merci Demian pour ces éléments sans lesquels je ne pouvais saisir précisément votre propos.
Je comprends maintenant votre point de vue. Toutefois, la situation est peut être plus complexe qu’un seul rapport de force manichéen entre « pirates » et artistes. L’article de Guillaume semble montrer qu’un contrat tacite s’établit naturellement entre le public et les artistes sur Internet et qu’un nouveau point d’équilibre puisse être trouvé sans être défavorable aux créateurs.
Les lois doivent évoluer significativement avec les changements de société. Or, Internet est une évolution majeure - encore mal perçue et mal appréhendée - le traité OMPI de 1996 et la loi DADVSI qui en découle sont simplement des anachronismes, derniers relents du pouvoir d’oligopoles qui ne veulent ni s’adapter ni anticiper.
Pour ma part, je reste fidèle à la définition du droit d’auteur, et de ses contreparties, tel que définie par l’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme :
« 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur. »
Maintenant est-ce que ces droits fondamentaux sont malmenés plus par les internautes que par les producteurs, j’ai mon avis sur la question... 