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Commentaire de Naja

sur Aussi liberticide qu'EDVIGE : la loi du 12 avril 2000 qui protège les délateurs


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Naja Naja 14 septembre 2008 12:43

Euh... malentendu. Pas forcément inintéressant.

Vous employez ici "dénoncer" au sens large de "faire savoir", "révéler" toute information que ce soit concernant un tiers.
Légèrement obnubilée par la justice que je suis, je l’emploie et l’entend seulement comme "signaler comme coupable". A mon sens -et je reconnais c’est le mien- il n’y a rien à dénoncer en l’absence d’infraction, et il ne peut alors s’agir que de diffamation, calomnie, médisance ou encore délation.

J’avais bien lu votre article et avais donc saisi que vous n’y traitiez pas de la dénonciation de crimes. Mais j’ai remarqué en outre qu’une certaine confusion pouvait a priori régner entre délation et dénonciation d’infractions. Je crois que nombreux sont ceux qui ignorent que la non dénonciation de crimes constitue un délit. Et que nombreux sont ainsi ceux qui, une fois confrontés à ce genre de situations, ont le vague sentiment qu’ils commettraient un acte de délation (méprisable donc) en dénonçant les faits. Cela peut parfois favoriser voire légitimer une confortable position de passivité. Si si.
C’est pourquoi il m’a semblé qu’employer indifféremment les termes de "délation" et "dénonciation" pour s’en référer à des actes de délation seulement ne participait pas à clarifier les choses. D’où mon commentaire précédent. Mais c’était oublier le sens large du verbe "dénoncer"... et après avoir feuilleté mon dictionnaire, je m’aperçois penaude que c’est plutôt à l’académie française que j’aurais du adresser ma remarque...


Cordialement,
Naja




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