Article intéressant.
Moi j’aurais titré "la place des pères ET des mères ...." car si la place des pères n’est guère satisfaisante, celle des mères ne l’est guère plus.
En effet, si on part du principe que les enfants ont AUTANT besoin de leur mère que de leur père, on doit se demander pourquoi cela ne va pas de soi, pourquoi autant de pères se désintéressent de leurs enfants après un divorce, pourquoi ils s’en désintéressent encore plus après un remariage, et encore, encore plus lorsque de nouveaux enfants arrivent dans un second "lit".
Tout ça serait uniquement la faute aux mères possessives, aux magistrates vaginocentrées, aux pédiatres utérocentrées et aux enseignantes et aux travailleuses sociales qui monopolisent par la force et la terreur l’éducation et la sécurité des enfants ?
Il ne faudrait pas prendre les pères pour des imbéciles en prétendant que tout simplement le monopole des femmes sur la petite enfance et la maternité les rendent impuissants.
Que les hommes exigent l’a pplication de la loi sur la parité en politique, qu’ils exigent que les femmes soient rémunérées autant qu’eux, qu’ils exigent qu’elles soient également présentes dans toutes les instances de direction, qu’ils exigent que l’éducation et la formation ne fassent pas de différence entre les filles et les garçons, qu’ils se battent pour que les femmes soit en nombre équivalent dans TOUS les domaines, qu’ils défendent les femmes et les enfants contre les délinquants sexuels qui représentent 30% de la population carcérale, qu’ils refusent la violence et la pornographie, etc......
Tant que les hommes ne seront pas solidaires des femmes, la condition des pères sera mal traitée, implicitement reconnue comme un problème mineur, une proccupation secondaire et facultative.
Et maintenues en situation d’infériorité et de frustration, les mères continueront à surinvestir les garçons, à la valoriser au détriment des filles et à en faire des machos égoïstes qui rendront les femmes malheureuses.