Commentaire de Céline Ertalif
sur « Le jour où la France a fait faillite »
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Monsieur Bilger,
Comme plusieurs lecteurs de votre article, je pense que votre digest de cette oeuvre de lobbying va bien me suffire.
Il se dit à peu près n’importe quoi sur la dette publique comme on peut le constater à la lecture de ces commentaires. Vous avez été le patron d’une grande entreprise, je pense qu’il devient à un certain moment indécent de laisser dériver complétement les termes du débat. Vous savez parfaitement ce qui est du niveau d’un comptable moyen : à savoir que la dette, ou que tout morceau isolé du passif ou de l’actif, n’a aucun sens sans appréciation globale du bilan.
Le problème réel de la dette de l’Etat c’est la probable dégradation de l’actif... qu’on ne connaît pas. Cela fait d’ailleurs une différence avec les collectivités locales. Ce qui fait aussi la crise de l’État, c’est que privé de maîtrise monétaire (rien à voir l’Argentine comme j’ai pu le lire...) la collectivité nationale devient une grosse collectivité locale : ni plus, ni moins.
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