"L’abandon de Lehmann de la part de Paulson, anciennement responsable chez Goldman Sachs, ne doit donc en aucun être interprété comme un désaveu vis-à-vis du marché libre, mais au contraire comme un encouragement à assainir le système en éliminant les perdants et les faibles. Après tout, qui a prétendu que le capitalisme était une association caritative venant en aide aux incompétents ?"
Excellente remarque : le capitalisme est bel et bien un darwinisme sociétal.
Après, les éventuelles accointances que Paulson a conservé avec son ancien employeur, Goldman Sachs, lui permet à cette lumière d’éliminer un concurrent.
"Ce signal fort lancé en direction des professionnels les met formellement en garde : vous ne pourrez plus impunément prendre des risques démesurés car nous pourrions renoncer à vous sauver la mise !"
Seuls les forts en péril seront sauvés, les faibles éliminés, puisque l’assureur AIG a bien été sauvé, JP Morgan subventionnée par la FED pour l’acquisition de Bear Stearns. La taille critique d’un établissement financier la met en situation favorable, tout simplement. En situation d’irresponsabilité future ? Peut-être pas, tout de même.
Oh, bien sûr, Lehman Brothers, c’est pour l’exemple, afin de pouvoir se parer d’une intégrité vis à vis de la doxa libérale, il n’empêche qu’il y a un parfum de drapeau CCCP qui flotte sur la FED.