La Fed reprend la main
La Grande Dépression avait démarré en décembre 1930 avec l’effondrement de la "Bank of the United States", établissement de taille moyenne ayant pour vocation le crédit en faveur de la communauté juive de New York. Cette faillite ayant à son tour provoqué une ruée sur l’or, un raffermissement des taux d’intérêts américains et, en définitive, la disparition de quelque 4 000 établissements de crédit aux Etats-Unis.
La décision de jeter aux oubliettes Lehman Brothers est qualifiée par certains de "roulette russe", Paulson et Bernanke - respectivement secrétaire américain au Trésor et président de la Fed - étant accusés de jouer aux apprentis sorciers avec un système bancaire et financier susceptible de se désintégrer en quelques jours... Effectivement, ne voilà-t-il pas qu’AIG - plus important assureur au monde - perd plus du trois quarts de sa valorisation boursière en deux jours forçant la Réserve fédérale à y injecter 85 milliards de dollars ? Le virus mortel s’attaque donc à présent à un tout nouveau secteur du système financier, aussi cette épidémie peut-elle dégénérer en une spirale alimentée par la dette et par la déflation à la mode des années 30. De fait, la croissance monétaire est statique depuis trois mois et une contraction monétaire ne sera évitée que si la BCE réduit ses taux et que la Fed poursuit ses injections de liquidités plus que généreuses.
La Fed avait réagi très vigoureusement lorsque Bear Stearns n’avait plus accès au crédit en intégrant les engagements de cette banque dans ses propres livres dans un épisode dont le précédent remontait à l’ère de Franklin D. Roosevelt. A l’époque, elle avait suscité l’incompréhension, taxée même par certains d’encourager aux excès de Wall Street, mais la réalité est qu’elle ne pouvait pas laisser les encours en produits dérivés de Bear Stearns estimés à 13 mille milliards de dollars s’évaporer. De fait, nul n’était prêt à l’époque à un tel séisme sur le marché des dérivés, mais aujourd’hui les intervenants le sont car ils ont mis à profit ce répit de six mois afin d’alléger et d’assainir ces positions en produits dérivés. Autrement dit, à présent que ce Tchernobyl potentiel d’implosion du marché des dérivés est écarté, les autorités américaines se sentent suffisamment confortables pour insuffler aux marchés une dose d’incertitude et de stress consistant en la décision - inattendue - de ne pas sauver Lehmann !
Ainsi, et contrairement à Fannie Mae et à Freddie Mac qui représentent des piliers cruciaux de l’immobilier américain, Lehman est le candidat idéal pour un sacrifice rituel ! En abandonnant Lehman à son sort, dans une décision volontaire de signifier aux marchés qu’elle n’était pas disposée à secourir, la Trésorerie américaine reprend la main et ce faisant laisse le marché librement dépecer les maillons faibles. Pourquoi la sélection naturelle de Darwin ne s’appliquerait-elle pas également au monde de la finance ? Il n’en reste pas moins que les nationalisations de facto de Freddie, de Fannie et d’AIG font plus penser à des actions socialistes ou, à tout le moins, à du capitalisme d’Etat...
Toujours est-il que la décision de jeter Lehmann aux chiens est rare et doit être interprétée comme un signal fort émis par une banque centrale selon lequel ce fameux "risque systémique" subséquent à la faillite d’un tel établissement ne se manifestera pas. Autrement dit, la Fed et la Trésorerie américaines ne croient pas en l’"effet domino" que provoquerait l’effondrement de Lehmann et considèrent leur système financier suffisamment solide et flexible pour encaisser un tel choc... L’abandon de Lehmann de la part de Paulson, anciennement responsable chez Goldman Sachs, ne doit donc en aucun être interprété comme un désaveu vis-à-vis du marché libre, mais au contraire comme un encouragement à assainir le système en éliminant les perdants et les faibles. Après tout, qui a prétendu que le capitalisme était une association caritative venant en aide aux incompétents ?
Ce signal fort lancé en direction des professionnels les met formellement en garde : vous ne pourrez plus impunément prendre des risques démesurés car nous pourrions renoncer à vous sauver la mise !
57 réactions à cet article
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Bonjour l’auteur,
tout cela serait bel et bon si dans cette bagarre, la FED n’y avait pas laissé quelques plumes.
Lehman est à terre, le prochain sur la liste semble être goldman sachs, et qui après demain ? La Fed comme les autres possède une limite, et aujourd’hui on s’en approche.
Ce n’est pas moins de 180 milliards de $ qui ont été déboursés par la FED pour essayer de tenir les marchés uniquement Américains à flot. Elle n’a pu le faire que par des accords de swaps passés avec tout ce qui compte comme banques centrales dans le monde, ce qui se paierai plus tard. ça n’a même pas calmé les bourses asiatiques...
Je ne partage pas votre optimisme et votre foi en la pertinence des décisions prises par ces grand banquiers qui nous ont justement amené là. On s’approche vraiment d’une crise systémique que plus personne ne pourra contrôler !
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selon paul Jorion ,Goldman, Morgan risque à cause des Credit-Default Swaps de faire failite,si cela s’avérait vrai,il n’y aurait plus de banque us,le tiercé de tete des plus grosses banques seraient à terre,
cela est il possible ?
que se paserait -il si cela se réalisait ?-
ASINUS 18 septembre 2008 15:59j aime ces grande suputations economiques visant a nous faire passer comme allant de soi les etats volants au secour des banques et ce bien sur pour sauver le peuple de plus grande catastrophes
ce salaud de de peuple sur qui bien sur en temps normal on gagne un pognon monstre en l essorant en le "creditant" le licenciant yep vous pourrez tourner dans tous les sens vos beaux discours messieurs
les intelligents les experts les savants tout ce que je sais moi TRIVIALEMENT
c est que c est la collectivité qui vas payer les flons flons de vos fetes de votre goinfrerie
tout ce que je sais c est qu il manque dans le paysage quelques choses qui nous en consolerait
par exemple un beau vol plané par les etages de quelques winners traders et autres requins une bonne jacquerie mondiale car bien sur si nous nous allons derouiller les pauvres parmis les pauvres vont en prendre plein la gueule,il manque au decor vos villas vos Davos vos city en train de cramer
quelques "jambonisation " par ci par la ne m arracherais aucune larmes plutot des bravos
eh oui l equité voudrait quand meme qu a la fin
la derniere danse soit pour ces bouffis prevaricateurs qui si l argent envolé releve du virtuel eux existent bel et bien : ouvront les journaux remplis de leur gueules arrogantes-
Sans compter que toutes ces injections massives d’argent public vont encore nous ramener de sacrees bouffees d’inflation, avec toutes leurs repercussions calamiteuses sur l’economie reelle.
Car, pour sauver le systeme, il faut imperativement faire payer ceux qui n’ont deja que le minimum pour survivre.
Mais, les rats, qui en ont pleinement profite, sont deja bien a l’abri et n’attendent que de nouvelles opportunites pour speculer sur les futures penuries, quittes a les fabriquer. -
"Au 21ème siècle, l’économie américaine a été soutenue par l’expansion de la dette, et non par la croissance du revenu réel. Les économistes ont mis en avant les gains de productivité des États-Unis, mais il n’y a pas de d’indication que l’augmentation de la productivité ait augmenté les revenus des ménages, ce qui signale qu’il y a un problème avec les statistiques sur la productivité. Avec des ménages surendettés, pour lesquels la valeur de leur patrimoine le plus important - le logement - est en baisse, le consommateur américain ne sera pas à l’origine d’une reprise économique.
Un pays pourvu de dirigeants avisés reconnaîtrait sa situation difficile, mettrait un terme à ses guerres inutiles, et réduirait son énorme budget militaire, qui dépasse celui du reste du monde. Mais un pays dont l’objectif en politique étrangère est l’hégémonie mondiale continuera sur la voie de la destruction jusqu’à ce que le reste du monde cesse de financer son existence.
La plupart des Américains, y compris les candidats à l’élection présidentielle et les médias, ne savent pas qu’aujourd’hui le gouvernement des États-Unis, à cette minute même, n’est pas en mesure de financer cette journée de fonctionnement et doit compter pour ce faire sur les étrangers qui achètent ses bons du Trésor. Le gouvernement leur paie les intérêts grâce à la vente de nouveaux bons, et lorsque ceux-ci arrivent à échéance, le gouvernement les rembourse en vendant à nouveau des bons. Le jour où les étrangers cesseront d’acheter les bons du Trésor sera le jour où le peuple américain et son gouvernement seront ramenés à la réalité.
Une telle situation financière n’est pas celle d’une superpuissance.
Le sort que connaît aujourd’hui Lehman Brothers préfigure-t-il le destin de l’Amérique de demain ?"
Contrairement à ce que la radicalité de ces propos pourraient laisser penser, ils ne sortent pas de la bouche d’un bolchevique obtu mais de Paul Craig Roberts, ancien sous secrétaire d’état au trèsor de l’administration Reagan. Constat implacable pour un systéme au bout du bout.-
"L’abandon de Lehmann de la part de Paulson, anciennement responsable chez Goldman Sachs, ne doit donc en aucun être interprété comme un désaveu vis-à-vis du marché libre, mais au contraire comme un encouragement à assainir le système en éliminant les perdants et les faibles. Après tout, qui a prétendu que le capitalisme était une association caritative venant en aide aux incompétents ?"
Excellente remarque : le capitalisme est bel et bien un darwinisme sociétal.
Après, les éventuelles accointances que Paulson a conservé avec son ancien employeur, Goldman Sachs, lui permet à cette lumière d’éliminer un concurrent.
"Ce signal fort lancé en direction des professionnels les met formellement en garde : vous ne pourrez plus impunément prendre des risques démesurés car nous pourrions renoncer à vous sauver la mise !"
Seuls les forts en péril seront sauvés, les faibles éliminés, puisque l’assureur AIG a bien été sauvé, JP Morgan subventionnée par la FED pour l’acquisition de Bear Stearns. La taille critique d’un établissement financier la met en situation favorable, tout simplement. En situation d’irresponsabilité future ? Peut-être pas, tout de même.
Oh, bien sûr, Lehman Brothers, c’est pour l’exemple, afin de pouvoir se parer d’une intégrité vis à vis de la doxa libérale, il n’empêche qu’il y a un parfum de drapeau CCCP qui flotte sur la FED.
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Il n’y a plus aucun rapport entre la masse monétaire et le valeur réelle des biens qu’elle représente. Tout repose sur un acte de foi. Le citoyen américain, qui est à perdre sa maison dans l’arnaque des subprimes, va comprendre d’un jour a l’autre que la baisse des valeurs institutionnelles diminue aussi de 20% la valeur de ses fonds de retraites. Disons pudiquement qu’il pourrait perdre la foi.
Il y aura un ménage à faire et un mécontentement à gérer ; il serait utile de mettre sous tutelle les institutions financières "for the duration" et d’installer des mesures d’urgence pour que le mécontentement ne pousse pas la population à des gestes regrettables. Si on trouvait un bon prétexte, on pourrait le faire. C’est le "bon prétexte" qui m"inquiète...
Pierre JC Allard
http://nouvellesociete.org/H41.html
http://nouvellesociete.wordpress.com
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J’apprécie vos analyses, Mr Allard.
C’est un regard éclairé sur les maux de notre époque. -
Le système financier de l’oligarchie anglo-saxonne est à bout de souffle mais à priori la FED ne met aucune limite à le refinancer avec des milliards de dollars ....
Après le financement colossale de l’US army ... voici le refinancement de l’oligarchie financière.
Au final, se sont les citoyens US et dans une moindre mesure ceux du reste du monde qui en subissent les désagréments.
Par exemple, le citoyen irakien qui subit l’occupation ou le citoyen US qui vit dans la misère ou encore le citoyen argentin, etc etc ...
Il faut en finir avec le néolibéralisme, le libre-échange (qui n’a rien de libre et relève plutôt de l’esclavage) et les néocons US.-
D’accord pour que les banques centrales apportent un soutien à l’économie par l’aide aux banques en faillite, mais dans quelle poche puissent-elles cet argent. On a volé saigner au sang de pauvres gens qui maintenant vont être présurés à nouveau pour sauver leurs boureaux.
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Elles ont créées l’argent de toute pièce, ceux que les medias traditionnels appellent "débloquer" ou "injecter" de l’argent frais en parlant des opéraitons des banques centrales.
Plus d’argent implique normalement inflation des prix, donc les détenteurs de dollars vont à terme le payer par une baisse de valeur de la monnaie qu’ils détiennent. Mais comme les US sont plus détenteurs de dettes en dollars que de monnaie en dollars, est-ce que c’est si grave pour eux ? Non, à priori, faire tourner la planche à billets est plutôt une bonne affaire.
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La FED n’a pas la main dans ces histoires. C’est le gouvernement qui décide ou pas de nationaliser. A moins que ce ne soit le Congrès ?
L’histoire de Lehman n’a amha pas grand chose à voir avec un message moral. Ca me semble plutôt être un test du "too entwined to fail".-
@ Forest
Une question à moitié innocente : qui a la main sur Bush ou le Congrès ? -
Peut-être que l’une ou l’autre banque est plus intéressante morte ou sous contrôle, pour les propriétaires de la FED ?
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@Forest ent
Non ce n’est pas la FED qui a la main, c’est monsieur Paulson, le président du tresor US -
quel bel optimisme pro etatsunien que celui de l’auteur... !
Nous n’en sommes probablement qu’à la phase I de la crise systémique
- La spéculation à tout crin a cette particularité qu’elle engendre la cécité chez celui qui la pratique. La révolution internet, en donnant accès immédiat aux salles de marchés, a permis à tout un chacun de prétendre au statut d’investisseur, alors que, de fait, la majorité des petits boursicoteurs ne recherchent que le profit rapide et immédiat. L’augmentation du nombre des petits intervenants s’inscrit dans la droite ligen de la prolifération des jeux d’argent et de hasard.
- Il s’échange au quotidien plus de 3200 milliards de dollars (selon la Banque des Réglements Internationaux) sur le marché des changes, le premier marché financier du monde. mais, mais, le marché des devises est au centre d’une incroyable spéculation : seulement 5% du volume journalier provient d’entreprise ou de pays qui achètent ou vendent des produits et services dans un mays étranger, Le reste, c’est-à-dire l’énorme majorité des échanges, relève de la recherche de plus-values. Ce marché de gré à gré est animé par les banques (via des plates-formes comme EBS)......(que la FED alimente en argent frais....lol...lol...lol...)-
si le gouvernement US a décidé de renflouer Fannie et Freddie, c’est simplement car la Chine a plus de 300 milliards de dollars investis dedans.
Si la crise liquidait les avoirs chinois, ils feraient gravement la gueule et liquideraient leurs autres avoirs en dollars, ce qui finirait d’achever les finances US et mettrait le gouvernement fédéral en faillite immédiate.-
Le problème majeur est que ce que nous voyons en ce moment est le résultats des fautes commises par l’administration Bush depuis 8 ans et en particulier le financement de ses guerres par la planche à billets
tout cet afflux de liquidité (revenant de la guerre via l’industrie d’armement et autres carlyde) a fait perdre la têtes à nos banquiers, qui ont joué au grand n’importe quoi avec et argent facile et totalement artificiel
Alors si on a compris cela, on a forcement compris que la crise est loin d’etre finie tant que cet argent continuera de circuler. La seule solution viable serait de remettre les compteurs à zéro, mais au niveau des particuliers, en effaçant tout simplement leurs dettes, comme le font les entreprises quand elles deposent le bilan. A ce moment on accrochera les liquidités à quelque chose de concret, à savoir, la richesse industrielle et immobiliere du pays, et non a des papiers adossés à d’autres papiers eux-meme garanties par de nouveaux papiers, basé sur des papiers qui n’ont aucune valeur car issues de la planche a billet
si on veu faire un parallele avec les anciens temps, ce n’est pas à la crise de 29 qu’il faut se rapprocher, mais plutot au désastre du XVIII siècle avec les assignats-
Bush a certes aggravé le problème avec sa connerie mais c’est loin d’être le seul responsable de ce cataclysme.
L’origine vient de déséquilibres propres aux USA qu’ils ont pu ne pas corriger pendant des décennies grâce au dollar. Ils étaient déficitaires mais n’ont pas voulu corriger le tir car cela aurait imposé de réduire leur train de vie. Ils se sont donc endettés de plus en plus et tant qu’il se trouvait du monde pour leur prêter, cela tournait. Comme le dollar était la monnaie de réserve, il leur suffisait de créer des billets et il y avait toujours quelqu’un dans le monde qui en avait assez besoin pour les acheter.
A force de créer des dollars sans réelle richesse et de l’endettement sans pouvoir le rembourser, le système a fini par exploser. C’est aujourd’hui.
On peut donc faire remonter le début de cette crise à 1971 avec la fin de la convertibilité dollar-or (Nixon) ou au début du surendettement de la période Reagan. C’est vrai que dans tous les cas, ce sont des républicains mais les démocrates n’ont pas cherché à corriger le tir une fois au pouvoir -trop dangereux politiquement-. -
La FED ne peut pas reprendre la main. C’est trop gros pour elle.
La crise vient de problèmes anciens et jamais réglés (le déficit américain). Cela s’est accumulé pendant des décennies. Les montants sont devenus tellements énormes que cela dépasse les capacités de la FED. La seule chose qu’elle puisse faire c’est réagir au coup par coup comme avec AIG, Fannie Mae et Freddie Mac. Ces sauvetages étaient une question de survie pour l’économie mondiale (rien à voir avec une quelconque morale des affaires) mais ils affaiblissent à chaque fois un peu plus le dollar.
Surtout, ils ne règlent pas le fond du problème : l’économie mondiale repose sur un étalon faussé depuis des dizaines d’années. Les chiffres de croissance et de richesses ne correspondent plus à la réalité. Cela fini par exploser et c’est la remise en cause de l’étalon dollar. C’est pourquoi la FED n’a aucune chance de jamais pouvoir reprendre la main.
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Un retour à l’étalon or est donc souhaitable ?
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"Un retour à l’étalon or est donc souhaitable ?"
Non, la valeur de l’or pour la transformer en masse monétaire est beaucoup trop faible. Tu démonétiserais sérieusement l’économie, l’asphyxiant. Par ailleurs, cela profite surtout à ce qui trouve de l’or, et nous sommes j’espère plus intelligent que de corréler la masse monétaire aux découvertes aléatoires d’or.
Pour l’heure, et depuis l’abandon du Gold Exchange Standard (qui était un bon système), nous sommes en étalon-guerre, et ce depuis 1971 : les US créent de la monnaie tant qu’il y a une guerre à faire. -
Le "virus mortel’ ne serait-il pas le système lui-même ?
Parce que ce à quoi on assiste c’est une nationalisation d’une société d’assurance au paradis du libéralisme. "Injection" de 180 milliards de dollars dans le système, ah bon et d’où viennent-ils ? mais de notre poche bien sûr !
C’est ce qu’on appelle la privatisation des profits et la socialisation des risques : Le banquier encaisse les gains et le pékin lambda paie les pertes.
Quand on aura pendu le dernier banquier avec les tripes du dernier assureur le monde se portera mieux !-
C’est idiot ce que tu dis, les injection d’argent fait par la FED, la BCE, BOE ou la BOJ sont à 28 jours maximum et le taux est au minimum le taux directeur, donc pour la BCE c’est 4% l’an pour banque d’angleterre cela doit être 4,25%, pour la FED 2% et pour la banque du Japon soit 0.5% ou 0.75% donc toute les banques centrale font faire du bénéfice sauf si le système fait faillite, ce qui est impossible.
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C’est non seulement idiot, c’est criminel.
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ASINUS 18 septembre 2008 21:57bonjour peripate
un gus qui met par sa conduite son inconscience la vie d autrui en danger est passible de la
loi non ?
ces prevaricateurs qui par leur conduite leur inconscience leur appats du gain ruine des peuples condamne des familles endettés a etres des homeless vous qui semblez connaitre les anglosaxonsvous savez tout ce que ce vocable recouvre , ce genre d individu n auraient donc pas de comptes a rendres
depuis 15 ans le discours c est pas de regulation pas d etat qui controle de quoi il se mele l etat hein
et maintenant que le bastringue s ecroule maintenant que tout fout le camps nous les modestes les petits
nous allons payer parce que les milliards que nos etats sortent ils ne sont pas virtuels eux les economies que cela vas entrainer elles ne sont pas virtuelles elles l argent plus cher tiens vous savez que dans nos villes les banques commence a envisager des prets alimentaires
pour que les gens mange c est vituel ça ?
.et nous tous qui allons payer pour ces profiteurs pour ces gavés nous serions criminels de demander
leur peau fusse virtuellement , yep priez pour qu il ne vienne l idée a personne de se passer du virtuel !
les peuples meritent ce qu ils veulent bien endurer de leur dirigeants , les liberaux ont revés de la fin de
l histoire de la fin des luttes ils ont juste oubliés que l incendie de la haine est la qui couve , nul n a le
monopole des luttes entreprises si elles meurent ici elles renaissent ailleurs je ne sais si l histoire nous
promets a nous en bas des lendemain qui chantent ce que je sais par contre c est que pour les etages
au dessus les lendemains qui déchantent arrive -
Bonjour Asinus. Je n’aime pas les métaphores, car on peut leurs faire dire ce que l’on veut. Mais devant l’ampleur de la tache qui consisterait à détricoter le prêt à penser commun qui fait que Fillon tient le même discours que Besancenot (ce matin sur France Inter), je vais aller au plus court.
Je ne sais le père que vous êtes, mais vous apprenez certainement la responsabilité à vos enfants. Imaginez maintenant que l’ainé vole régulièrement l’épicier du coin, et que vous toujours indemnisiez l’épicier sans jamais punir votre fils, sans jamais laisser l’épicier porter plainte, vous seriez responsable du sentiment d’impunité de votre fils.
C’est ce qui se passe, mais pas seulement. Le fils (les banques) ont été par vous chargé d’une mission : dsicrimination positive pour l’accès aux prêts immobiliers des plus défavorisés, payer les guerres que vous menez à travers le monde, etc, en tout cas, payer le train de vie de l’Etat, et assurer votre réelection.
C’est bien le donneur d’ordre qui est le véritable responsable. La manipulation suprême de ce donneur d’ordre est de détourner la colère légitime contre le capitaliste, juif moderne, tout en préchant pour une augmentation de son propre pouvoir. Pompier Pyromane.
Et , là, tous les hommes d’Etat, de Fillon à Besancenot en passant par Jospin, sont tous d’accord pour dire : donner nous encore plus de pouvoir, et nous allons arranger ça.
Combien de temps encore allez vous les croire ? -
ASINUS 19 septembre 2008 10:46bonjour
je suis pour la responsabilisation et la sanction dans l education que je donne
je suis pour qu il y ai definition des responsabilités des donneurs d ordres mais
il ne vous aura pas echappé qu executer des consignes sans conscience n exonere pas
d une partie de la responsabilité ;
vous parlez de discour commun , n a t il pas été depuis des années ," laissez faire le marché
le capitalisme non regulé c est la phase optimale ultime ",las vous moi mon beau frere
petit entrepreneur, la menagere , l econome retraité le createur d entreprise l etudiant emprunteur
TOUS nous allons payer et pas virtuellement , j entend bien qu il ne faille pas jeter le bébé avec l eau du bain et rayer le marché de notre systeme societal sauf que pour beaucoup tenant de ce discour c est a la limite du playdoyer "pro domo" je n y entend pas grand chose mais je presume vu les circonvolutions oratoires
de nos elites que nous n avont pas vus le pire
plus trivialement et j entend bien plus modestement par rapport a cette catastrophe , egoistement
cela veut dire que pour acceder a la proprieté le credit se durcissant c est rapé pour moi pour les proches années , vous avez fait allusion a ma progeniture les prets etudiants vont en ressentir le contrecoup
l optimisme n etant pas de rigueur grace a ce coup de tabac ont peu legitimement penser que mon
pouvoir d achat vas regresser encore et l etat ayant moin d argent ma qualité de vie " pharaonesque"
en ZUS vas surement perdurer , vous comprendrez donc que meme si je suis loin d etre un des plus mal loti de cette societé il m arrive a defaut de monde meilleur de voir celui ci debarassé de certains
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Si l’avenir pour "ceux d’en bas" (formule empruntée au sieur Raffarin) ne devenait pas de plus en plus "sombre" au fil des jours il y aurait vraiment de quoi rire de cette situation financière du "serpent qui se mord la queue."
Le Trésor US vient d’organiser en urgence des ENCHERES pour soutenir la FED !!!Ce sont donc des emprunts,contractés par l’Etat fédéral US , qui prête ensuite à la Fed, qui a elle même prêtée aux banques, qui ont elles mêmes...etc...etc...
Question:Où sont passés les thuriféraires du libéralisme ce système économique dominant
qui devait après la chute du mur assurer "un avenir radieux pour tous sur la planète ?"
Une chose est sùre, "la sortie de crise",comme en 1929,sera durement payée par " ceux d’en bas " et les privilégiés seront,une fois de plus,les gagnants...à moins que ?-
Peut-être que l’une ou l’autre banque est plus intéressante morte ou sous contrôle, pour les propriétaires de la FED ?
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On ne s’est jamais demandé s’il ne serait pas souhaitable que ce soient les citoyens qui "reprennent la main".
Plus exactement on a tout fait pour qu’ils n’en n’aient pas la possibilité : informations soigneusement cachées ou déformées, répression des mouvements de grève, atomisation des citoyens en "catégories", ...
180 milliards de dollars débloqués par la FED, 100 par le trésor américain, 85 hier et 70 par la BCE soit 435 milliards de dollars : 435 000 000 000 $ soit 72,5 $ par habitant de la planète.
Si de telles sommes avaient été consacrées à l’aide aux plus démunis, à la protection de l’environnement, à la recherche, ou d’autres problèmes urgents on aurait hurlé à l’impossibilité, au gaspillage ou à la destruction de l’économie !
...... mais si c’est pour les banques ....-
La différence avec 1929 c’est aussi qu’on n’a pas vu de banquiers ruinés bradant leur voiture pour 50 dollars. Ceux qui ont touché des milliards de dollars à la tête de ces sociétés qui ont disséminé les dettes pourries au moyen d’instruments financiers absurdes comme un nuage toxique n’ont jamais eu à répondre sur leurs deniers des dégâts causés.
Et si on faisait cracher ses 3 milliards de dollars au gérant de ’Hedge Fund’ qui a joué à la baisse l’an dernier ? Et si toutes ces primes mirabolantes qui faisaient que le moindre analyste de merde junior de chez Goldman et Sachs gagnait dix fois le salaire d’un prof de fac servaient à renflouer les banques ? Au lieu de tout mettre sur le dos du contribuable.
Ces sauvetages à succession (on murmure que la Fed créerait une agence pour reprendre toutes les créances douteuses) sont obscènes dès lors que ceux qui sont responsables de ce baufrage n’ont rien à payer. Les profits ont été privatisés, les pertes nationalisées - comme d’hab.-
L’auteur, une fois de plus, essaie de défendre les néocons liberticides, et a tout faux
Ce n’est pas LA FED REPREND LA MAIN, mais LA FED A PERDU LA MAIN
Si le trésor public us n’avait pas couvert la fed, laquelle, il faut le rappeler, est un organisme PRIVE, le fed AURAIT DEPOSE LE BILAN ET SERAIT EN LIQUIDATION.
Et de toute façon, et je vous l’ai déjà dit lors d’un de vos précédents "articles" évaporés, le dollar est en capilotade, et le trésor public us va lui aussi perdre la main assez rapidement
Nous assistons à la FIN DE L’EMPIRE ROMAIN-
Bonjour Maikeulkeul, le trésor américain avait il d’autres choix que de "couvrir" la FED dans la mesure où cette dernière finance la dette US depuis sa création en 1913... ?
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@MAIKEULKEUL Ce n’est pas LA FED REPREND LA MAIN, mais LA FED A PERDU LA MAIN .
Pas tout à fait,
ce qui se produit en réalité c’est que la FED change de main progressivement. En effet tu as raison, la Fed n’est pas et ne sera jamais une entreprise d’État. (entreprise privée ? oui mais à qui ?)
Les ``nouveaux J.P.Morgan Rockfeller et Rothschild`` doivent être sur les dents en ce moment, vont-ils réussir à centraliser le système financier occidental ?
Assurément.
un indice sur l’objectif ?
Nous assistons à une des plus grandes fourberies financières de tout les temps.
Pour connaitre les tenants et aboutissants, il faut remonter jusqu’aux principaux vrais princes-financiers de notre époque. (ils sont très peu nombreux)
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Il s’agit d’une excellente intervention.
merci -
Et si la chute des bourses était contrôlée, et voulu afin de créer une monnaie unique en Amérique du nord. La conspiration et la guerre des dirigeants politiques contre leur peuple et sa souveraineté vient de commencer.
Aujourd’hui les peuples d’occident ne comprennent plus les décisions politiques et pour cause nous sommes leur cible. Nous sommes considéré comme des terroristes et pour cela des lois de plus en plus répressives se mettent en place.
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A mon sens, la vérité est à la fois plus simple et plus affligeante - un gouvernement qui refuse d’offrir la couverture santé universelle à sa population sort les gros moyens pour dépanner ses financiers milliardaires.
A à ceux (comme l’innénarable Sylvie P.- Brossolette entendue ce matin sur France-Info) qui s’émeuvent des ’pauvres gens’ qui ont perdu leur maison je répondrai : 1) Que bien souvent leur achat était motivé par l’avidité - faire une grosse plus-value avant d’avoir à affronter les remboursements de prêts ; 2) Que de toutes façon les plans du duo Bernanke-Paulson visent à sauver les banques, non les ’petites gens’. -
Bonjour,
effectivement selon les infos de ce matin, il semblerai que ce soit le plan de sauvetage inconditionnel par les finances publiques américaines qui soit retenu.
Le gouvernement US va créer une entité chargée de racheter tous ces placements pourris dont personne ne veux. Un super CDR quoi !
Cela amène deux remarques :
* Le gouvernement américain qui ne voulait absolument pas entendre parler d’interventionnisme de l’état s’y est converti totalement et entièrement en moins d’un mois, en engageant des dépenses extraordinaires pour sauver ce qu’il y a de plus pervert et corrompu dans leur système. Ce qui est remarquable, c’est que tout cela s’est passé sans conditions ou presque - ce sont les mêmes qui restent en place, et aucune loi régulatrice n’est annoncée à l’horizon. En définitive, ce plan de sauvetage apparait comme une prime à la cupidité.
* La dette Américaine vient d’en prendre un sacré coup. C’est peut-être plusieurs milliers de milliards de dollars qui vont devoir s’ajouter au déficit budgétaire. Il va falloir en acheter du dollar pour qu’il reste un tant soit peu à flot, ce qui amène à la question corrollaire, qui va acheter tout ces dollars qui ne valent plus grand chose alors que à peu près partout dans le monde, on essaie de s’en débarasser ?
La crise n’est pas du tout finie : toutes les conditions sont maintenant réunies pour que l’on assiste à une fameuse dégringolade du Dollar.
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Bonjour Wesson, d’accord avec votre analyse et outre la dégringolade du dollar, l’hypothèse de "implosion" du système économique US d’ici quelques années apparaît de plus en plus plausible, non ?
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@Armand et Wesson
Bonjour
En accord avec vos commentaires-
ASINUS 19 septembre 2008 10:26bonjour cerise sur le gateau on apprend ce matin que le departement de la justice americain ouvre une enquete sur des traders ou cabinets de traders ayant manipulés et joués la baisse en " pariant ou sachant"
que l etat us interviendrait massivement je n ai pas les connaissances mais j imagine qu ils doit s agir
de manips assez pontues ou demandant plusieurs intervenants avec des moyens non ?
finallement nos requins d autres disent " tenors" de la finances c est juste des truands n ayant pas les tripes por braquer une banque
le juge Roy Beans avait raison des plumes du goudrons puis ensuite pendez les !haut et court !
pour le monsieur qui m a traité de connard marxiste
connard peut etre envisagé mais
je sais foutrement pas ce qu est le marxisme ni intellectuellement ni economiquement
je suis juste a l etage qui regarde la fete et paye les flonflons du bal vous voudrez bien
excuser mon alacrité-
Asinus,
Bonjour.
Et pour ajouter mon grain de sel, nos aïeux, dans leur infinie sagesse, pendaient les spéculateurs qui profitaient des pénuries ou les orchestraient.
Maintenant on les laisse s’enrichir au-delà de toute imagination, et quand enfin ils se cassent la gueule, c’est le contribuable qui vient à leur secours. -
ASINUS 19 septembre 2008 15:19bonjour armand , tel vous je regrette parfois le coté rustique de nos aieux, les ruffiants de la finance
actuels sont biens les dignes heritiers de ceux qui speculaient sur les farines il y a quelques siecles -
à ’ La Fed reprend la main ’
à wesson (IP:xxx.x50.68.159) le 19 septembre 2008 à 09H41
’...En effet .. mais ’...La somme totale des CDS contractés aux États–Unis se monte à 62 mille milliards de dollars, un chiffre proche du total des dépôts bancaires à l’échelle mondiale. L’instrument a été mis au point dans les années 1990 par J.P. Morgan, qui est aujourd’hui encore le principal acteur de ce marché, avec un chiffre de 7 mille milliards de dollars. Citigroup suit, avec 3,2 mille milliards et Bank of America avec 1,6 mille milliards de dollars. Les « hedge funds », les fonds d’investissement spéculatifs, représentent 31 % de ce marché, et les monolines, les rehausseurs de crédit, 8 %...’’ ( blog de paulJaurion .com)
et encore
Morgan Stanley tend également la main dans le dossier des ARSAGEFI .FR Par Annelot Huijgen le 13/08/2008La banque rachètera 4,5 milliards d’obligations à enchères à ses clients particuliers, mais refuse de payer des indemnités « Trop peu, trop tard ». La réaction du procureur général de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, à la promesse de Morgan Stanley de racheter auprès de ses clients particuliers environ 4,5 milliards de dollars d’auction-rate securities, démontre la dureté du combat qu’il a engagé contre les gros établissements bancaires américains. Avec 22,2 milliards de dollars de ces obligations à enchères vendues depuis 2000, d’après Thomson Reuters, Morgan Stanley est le quatrième plus gros acteur de ce marché, derrière Citigroup, UBS et JPMorgan Chase (lire L’Agefi du 11 août). Les deux premiers ( Morgan Stanley et Citigroup ) ont déjà consenti à reprendre près de 26 milliards de dollars d’ARS de leurs clients particuliers, ainsi que 12 milliards vendus à des institutionnels pour Citigroup. Merrill Lynch s’est dit prêt, quant à lui, prêt à racheter environ 10 milliards de dollars de ces titres devenus illiquides.Je ne suis pas très sùr qu’il y ai vraiment une solution pour sauver ’ce système ’ là sans dégats en effet ...
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Je suis du même avis que les commentateurs précédents.
L’espèce de "CDR" annoncé est trop gros pour être viable. Il serait un choc monétaire monumental sur le dollar. L’emberlification de toutes sortes de produits exotiques sur toute la planète rend sa mise en oeuvre problématique.
Ce n’est plus une solution. Ca me semble plutôt un signe du niveau de panique qui prévaut.
Il y a quelques mois, M Santi pariait sur un lent pourrissement, et moi sur une suite de psychodrames. Nous venons d’en vivre un beau, et il semble qu’il y en ait un autre pour très bientôt.
Amha, après le suivant, la crise sera finie. Je veux dire par là que tout le monde aura accepté l’idée du naufrage, et que nous serons ainsi entrés de plain-pied dans le 21ème siècle. Que Dieu nous aide tous. N’attendez pas de reprise réelle avant de très longues années.-
Il est vrai que je plaidais pour un pourrissement comme il est aussi vrai que nous aurons vraiment besoin de Dieu - ou de l’instance suprême - si la crise CRD éclate.
En l’occurrence, mon dernier papier était volontairement " optimiste " car je ne veux pas me résoudre envisager le pire...qui est pourtant à un jet de pierres ! -
geko 21 septembre 2008 16:12"Des gens irresponsables se sont berçés d’illusions en se disant que cette crise ne concernait que les subprimes. Or nous avons aussi des problèmes avec les cartes de crédits, les prêts étudiants, les prêts automobiles, les crédits hypotécaires commerciaux et résidentiels, la dette des entreprises et les emprunts qui ont financé les rachats d’entreprises. Ce n’est pas seulement notre marché hypotécaire qui est à haut risque, mais notre système financier dans son ensemble." Nouriel Roubini
Et d’annoncer q’un bon tiers des banques régionales américaines ne s’en sortirons pas !
Les nationalisations réalisées ne sont elles pas le fruit d’une stratégie pour garder sous giron américain certaines entreprises sachant que les plus gros bailleurs de fonds sont les chinois, russes et Etats du Golfe ? -
L’oligarchie financière anglosaxonne a fait croire que si les états faisaient "tourner" la planche à billet ... il y a aurait inflation et par Soros interposé attaquait sur le marché des changes les monnaies des états qui ne se pliraient pas à son néolibéralisme libre échangiste. Les monnaies sont à présent privatisées et sous sa coupe.
Le dollar, monnaie privé si l’en est, et son injection massive par la FED sans que sa valeur ne baisse montre que l’oligarchie financière anglo-saxonne tient désormais le "monde" par les couilles.
Il n’y a plus de limite à la création de dollar et par conséquent à la puissance de l’US army et de l’oligarchie financière anglosaxonne.
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Justement, il ne faudrait laisser la monnaie ni à l’Etat - sauf en garantie - ni aux banques.
La Constitution U.S. est claire sur ce point - le Congrès est autorisé à battre monnaie en or et en argent... La suite est une série d’usurpations et de promesses non tenues.
Donc il s’agit d’une monnaie qui repose sur une valeur intrinsèque indépendante de celle, arbitraire ou fluctuante, que les ’marchés’ ou l’Etat pourraient lui donner.
Le problème à l’heure actuelle c’est qu’une monnaie ’fiat’ dont on ne connaît même pas le montant global qui circule, qu’on peut gonfler à l’infini, n’incite pas vraiment à la moindre rigueur dans les comptes.
C’est un moyen qui permet à une caste de financiers de jouer au casino en magnifiant les gains (grâce à la dématérialisation, la vitesse des transmissions, et tous les instruments financiers complexes), en s’assurant contre le moindre risque... et quand d’aventure le système tombe comme un château de cartes, le virus de la dette colossale non honorée se propageant au monde entier, on appelle Washington au secours.
Il est intéressant de voir que l’administration Bush accepte cette nationalisation massive sur le dos du contribuable... tout en menaçant d’opposer son veto à la moindre règlementation contraignante à l’adresse des marchés de ’commodities’.-
Pour un peu mieux comprendre le désastre financier de ces derniers jours il faut relire le livre de F.Morin,ancien membre du Conseil général de la Banque de France ;
" Le nouveau mur de l’argent,Essai sur la finance globalisée "
A partir des données du FMI,de la Banque Mondiale et de la Banque des réglements internationaux il met en lumière cette REALITE STUPEFIANTE :
" 95% de TOUTES LES TRANSACTIONS FINANCIERES MONDIALES,soit 1 100 000 miliards de dollars pour l’année 2002 ,n’ont servi qu’à LA SPECULATION "
Et c’était en 2002,car depuis... !!!
Il faut savoir aussi que sur les 10 premières compagnies au monde...7 sont des établissements financiers !!! ( source Forbes 2007 )
CETTE SPECULATION est un VERITABLE CANCER de l’économie réelle.Il est urgent de l’éradiquer !!!
Malheureusement je crains que le "sauvetage" de cette finance internationale organisée par les gouvernements ( mais payé de fait par les victimes du système !!! ) ne fasse que prolonger et renforcer ce CANCER.Il n’y a aucune volonté politique ( nos "élites" politiques étant liées à ce système !!! ) de changer la donne.
Pour information et pour bien montrer le cynisme des "défenseurs du libéralisme" je vous livre ce que le magasine "Newsweek" écrivait avant la faillite de Enron qui a mis des millions de retraités américains sur le tapis.
" Cette compagnie NOVATRICE qui remplace les grosses pattes maladroites des gouvernements par la MAIN ADROITE DU MARCHE " Sans commentaire ;je laisse à chacun le soin de se faire son opinion.
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Bonjour Serge, merci de ce petit rappel ; Et tout comme vous, j’ai tendance à croire que le "système" est volontairement maintenu en l’état, puisqu’il profite pleinement aux principaux intéressés : ceux qui l’ont créé... Quant aux politiques, quand bien même il ne mangeraient pas de ce pain, il n’auraient de toutes façons aucun moyen pour passer outre puisque l’économie "réelle" dépend totalement du système financier, aussi vérolé soit il... Il ne nous reste qu’à commencer à nous adapter à la saveur de la viande de rat car je crois qu’on na pas fini de morfler...
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La fed était pas loin de la tasse, cup... vous en reprendrez bien un peu ??
Brave brave new world et tous ces étudiants en économie à qui on a fait un bon lavage de cerveau, les vertus du capitalisme et du système libéral !!
Grade ta tasse pour écoper à la prochaine crise, la Fade Coupe... -
Dans cette histoire il ne fera pas bon être le(s) prochain(s) président(s) américains :
- Se sortir des bourbiers Irakiens et Afghans
- Eponger les milliers de milliards de dettes
A mon avis ce serait amusant d’assister à une course à la défaite chez les candidats-
hihihihihihihihihihihihi........ !
sans commentaire... !-
voila un pays (les Etats-Unis) qui, depuis l’effondrement du mur de Berlin et du communisme dans les années 89/90, pose un problème tant politique qu’économique au monde entier...(confond trop souvent ses intérêts propres avec ceux du reste du monde.. !)
qui se permet un mensonge d’Etat devant le monde entier à la tribune des Nations Unies (qui semble être oublié par la plupart) mais par moi...et l’on devrait encore et toujours dire amen... -
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