@ Petit
Pourquoi se laisser entraîner sur des argumentaires que, sans doute, moins de 10% (et encore) de la population musulmane peut cerner ? Il n’y a aucun intérêt à disserter sur des propos de soi-disant « spécialistes ». La communauté musulmane se pose-t-elle de telles questions ? Le corpus le plus important de son questionnement passe (une fois de plus) autour du concept d’identification à travers des signes extérieurs et des rituels plus ou moins intimes. Tout le reste n’est que foutaise de gens qui tentent de noyer le poisson. L’auteur de cet article veut nous entraîner, par des voies détournées, sur le chemin de l’acceptation. Principe adopté par toutes les sectes qui font du prosélytisme ou qui, plus simplement, demandent la reconnaissance explicite de la société. La scientologie ne pratique pas autrement. Commencer à accepter de discuter du droit musulman, c’est mettre le doigt dans les mécanismes qui ont mené le Canada à la reconnaissance de la charia et c’est criminellement dangereux. Je continue de penser qu’il ne faut SURTOUT PAS se laisser entraîner sur ce terrain. Le droit musulman regarde les musulmans dans la pratique personnelle de leur relagion, la société française n’a pas à s’en mêler. Par contre, on peut, si on le souhaite, critiquer (au sens scientifique de ce terme) ce droit et son essence (donc essentiellement d’un point de vue historique) et s’intéresser à l’état de délabrement intellectuel et économique dans lequel il a mis toutes les sociétés qui s’en réclament.
Bien à vous. Patrick Adam