Bonjour à vous,
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D’après ceux que vous proposez vous affirmez à partir de traductions, que la Bible annonçait l’Héliocentrisme bien avant les astronomes de l’après Renaissance. Mais n’est-ce pas un peu fragile ? La Bible c’est un ensemble de doctrines, de postulats, d’hommes, en quoi une nouvelle traduction d’un mot ou d’un passage suffirait-elle pour créer le débat que vous proposez, puisqu’elle s’opposerait à l’intégralité des positions physiques et philosophiques de ses auteurs ??? Galilée lui-même n’avait pas connaissance du texte d’origine que vous citez, et jamais les premiers chrétiens n’ont défendu l’héliocentrisme.
Finalement, comment êtes-vous certain que votre traduction de ce passage de la Bible n’est pas seulement UNE interprétation de plus ? Même si elle est justifiable grammaticalement, pourquoi reflèterait-elle la pensée de l’auteur (ou des auteurs) des lignes en question ?
De plus, vous présentez les débats du début du 17ème siècle comme si Galilée était seul à défendre l’héliocentrisme. Pourtant un petit astronome impérial du nom de Kepler (tout de même) défendait déjà l’idée, et bien plus frontalement que Galilée, et de façon très différente. De même, un certain Giordano Bruno avait brûlé sur le bûcher mais laissé des livres...
Enfin non, je ne crois pas que la question était "quel est l’astre qui tourne autour de l’autre ?" puisque la Terre n’était pas encore "un astre". Il me semble plutôt que la question était "pourquoi Galilée remet-il en cause les Saintes Ecritures ?" en parenté intellectuelle avec les Bruno et autres Kepler ou Maestlin. Vous ne pensez pas ?
Cordialement,
SBM