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Commentaire de frédéric lyon

sur La crise financière américaine annonce un monde nouveau pour 2018


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frédéric lyon 19 septembre 2008 16:32

La crise financière américaine ? Quelle crise financière ? la Fed injecte de l’argent dans le circuit et les Bourses remontent, après avoir baissé pendant TROIS JOURS de 10 % !

On a déja vu pire.

La "crise" annonce un monde nouveau ? Lequel ? celui que des rêveurs nous annoncent toute les semaines ?

Un monde nouveau pour 2018 ? Pourquoi pas 2034, ou 2145 ? Ou demain matin ?

Ou hier ?

On appelle celà : prendre ses désirs pour des réalités.

On prendra seulement les mesures que l’expérience nous recommande de prendre, face au développement rapide des marchés financiers, trop rapide pour les législateurs qui ont toujours un métro de retard sur la vie.

Dans ce domaine comme dans tous les autres. Ce qui est un peu inévitable. Comment légiférer sur le droit des hommes sur la Lune quand on y est pas encore allé ? Ou sur le droit maritime, quand on ne sait pas construire un bateau ?

Les idéologues qui ont été pris au dépourvu par la chute du Mur de Berlin et l’effondrement du "socialisme" espèrent, chaque matin qui se lève, que ce maudit "capitalisme", ou "libéralisme" ou dieu sait quel terme ils vont inventer, vainqueur au poings de leur chimère, va s’écrouler lui aussi.

Ne rêvez plus, chers amis.

Le "libéralisme" n’existe pas, c’est une invention des socialistes. Donc il ne s’écroulera pas. 

Le socialisme lui, n’est une vue de l’esprit, une simple construction idéologique qui n’a pas de réalité, qui n’en a jamais eu malgré toutes les tentatives, et qui n’en aura jamais.

Certains hommes politiques ont essayé et d’autres essayent encore, de donner une réalité au socialisme, mais aucun n’y ait jamais arrivé. Pourquoi ? Parce que le socialisme ne correspond à rien, c’est un rêve, une illusion, une construction de l’esprit qui ne repose sur rien.

Il se trouve seulement que les socialistes avaient besoin de se désigner un ennemi, comme Don Quichotte. Don Quichotte a désigné les moulins à vent et les socialistes ont désigné le "libéralisme". Que certains coupeurs de cheveux en quatre distinguent du "capitalisme" ou de "l’ultra-libéralisme".

Don Quichotte avait raison au moins sur un point : les moulins à vent existent.

Tandis que le "libéralisme", ou peu importe comment on l’appelle, n’existe même pas. Ou plus exactement il n’existe qu’en tant qu’épouvantail, peur nocturne, mauvais rêve, dans l’esprit de tous ceux qui tentent sans jamais y parvenir de donner du corps à leur chimère socialiste.

Le "libéralisme" ce n’est que la vie, la réalité, qui n’a pas besoin d’être pensé, comme le Mont Blanc ou la Seine, il n’a pas besoin d’un Marx ou d’un Proudhon, il commence avec le premier homme des cavernes qui songea à échanger sa peau de léopard contre un cuisseau de sanglier.


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