La crise financière américaine annonce un monde nouveau pour 2018
Reiser est mort depuis longtemps, mais nous vivons encore une époque formidable. Quel dommage que Roger Gicquel, celui qu’on avait imaginé annoncer une guerre nucléaire, ne soit pas au JT pour nous parler de la bourse qui ne cesse de chuter et des mauvaises nouvelles provenant des banques et assurances ; alors que le Trésor américain ne cesse d’injecter des liquidités. Cette crise, tout le monde en parle dans les médias. Quelques économistes prononcent ce nombre qui fait peur, 1929 ; et même François Bayrou, le croquemitaine du Béarn ! Quant à notre président, il ne sait pas quand il faut intervenir pour évoquer les tourmentes financières. Sera-ce lundi ou bien jeudi à l’ONU devant les chefs d’Etat du monde entier ? Sans doute les deux mon général. Une fois pour rassurer les Français et dire que ce n’est pas grave ; une fois pour sermonner les financiers et leur dire que ce n’est pas bien.
Quoi que dise le président, on s’en fout car il n’ira pas livrer quelques oracles sur le devenir du monde ni apporter des solutions miracles en jouant les Houdini de la politique. Plus intéressant serait d’écouter un type de là-bas, un certain Nouriel Roubini, économiste atypique et ancien conseiller de Bill Clinton (lire la traduction dans le dernier Courier international ou bien le NYT). En septembre 2006, il prédisait de graves ennuis aux institutions financières américaines et à l’économie de son pays. On l’a pris pour un rigolo puis, un an plus tard, quand la crise fut visible, on l’a invité à causer comme un prophète. En fait, il est ni l’un ni l’autre. Juste un type intelligent qui observe et compulse les chiffres, les pays, les périodes, tel un historien de l’économie. Ce qui lui a permis de tracer quelques comparaisons et similitudes.
Les années 1990 ont vu la mise en place d’une ère nouvelle, avec des pays émergents, d’autres déjà émergés, et beaucoup en proie à des convulsions financières. A chaque fois, selon Roubini, on constate plusieurs facteurs. Le principal étant de sérieux déficits dans la balance courante ; traduction, ces pays consommaient au-delà de leurs moyens, dépensant plus qu’ils ne gagnaient. Ce qui imposait aux Etats d’emprunter et de se mettre en situation de faiblesse. Jusqu’à ce que la crise éclate tel un abcès gorgé de dettes purulentes. A cela s’ajoutaient des tares endémiques dans la gouvernance d’entreprise et des banques. Mexique en 1994 ; Thaïlande, Corée, Indonésie, Brésil vers 1998 ; Russie presque implosée en 2000, accompagnée par l’Argentine. Ça fait du monde, mais loin de notre petite France. Pendant ce temps, en Europe, aux States, les affaires continuaient paisiblement, à peine troublées par un 11-Septembre et, auparavant, quelques dévissages dans la nouvelle économie, événement sans incidence, les perdants à la bourse ayant financé les gains des gagnants.
Finalement, la situation est simple. Les Américains n’ont pas un déficit dans la balance courante, mais un gouffre. Les banquiers ont été peu regardants dans leurs prêts à taux variables, tout en multipliant des crédits et des créances frelatées qu’ils se refilaient les uns aux autres. Bref, la situation n’est pas plus grave que celle du Brésil en 1998 ou de l’Argentine en 2000 ou de la Russie en 2000 ou du Mexique en 1994. Le plus embêtant, c’est que ça touche la première puissance économique du monde. Mais tout rentrera dans l’ordre d’ici quelques années et, comme le dit Roubini, « c’est peut-être le début de la fin de l’empire américain ». Voilà qui entre en résonance avec d’autres événements.
Une parenthèse sur le parachute des « liquidités » injectées par les banques centrales. Elles n’ont pas pour objectif de faire disparaître les créances, mais de lisser, atténuer en quelque sorte la chute et éviter quelques faillites avec un effet domino. L’addition devra être payée au bout du compte et les travailleurs devront travailler. A noter le rôle de cellule psychologique de ces mesures destinées à calmer des traders trop fébriles. Quant au spectre de 1929 en 2008, les historiens diront que c’était une rumeur rationnellement construite. Autre parenthèse, l’autre élément régulateur c’est le citoyen, variable d’ajustement depuis des décennies. Les Etats laisseront-ils les gens en difficulté financière sombrer ou bien le principe de solidarité sera-t-il appliqué ? Pour l’instant, ce n’est pas le chemin pris par les pays occidentaux.
Pour finir, l’essentiel, la mise en perspective de cette crise avec les événements d’Afghanistan. La présence de l’Otan serait-elle le signe d’une fin d’empire, comme cela fut le cas pour l’Union soviétique en 1991 ? Certains craignent actuellement que les talibans ne crient victoire en ayant fait plier le second empire puissant. C’est sans importance. Même en cas de retrait de l’Otan, les talibans resteront chez eux et ne vont pas décider de l’heure affichée par les horloges du monde. Nos politiques sont bien pleutres face à cette horde d’agités, cette secte fondamentaliste islamique dont ne dépend aucunement le sort du monde ; contrairement à cette autre secte fondamentaliste chrétienne, présente au sein des rouages de l’Etat américain. Les événements en Géorgie entrent également dans cette page étonnante d’Histoire qui se dessine fin 2008. A lire quelques extraits de presse dans Courier International on peut raisonnablement penser qu’une inflexion du monde se dessine. Mais les contours ne seront achevés qu’en 2018. Notre époque ressemble un peu à 1938, avec des manœuvres géopolitiques apparemment inédites (Otanschluss). Ce n’est que dix ans plus tard que le XXe siècle a révélé son visage. Espérons que ce monde sera multipolaire.
Mais la clé, c’est une partie qui va se jouer à trois, les gouvernants, les financiers et last but not least, nous, les citoyens du monde, nous qui avons été absents (massifiés) de l’Histoire en 1938 et qui devons être présents pour qu’une sale Histoire ne se reproduise pas !
70 réactions à cet article
-
en 1998 jai eu le plaisir de lire un livre formidable :"le monde d’hier" de Stefan sweig. livre dans lequel Sweig se raconte dans le monde d’avant 1914 puis dans le monde d’aprés donc la période pré-hiltérienne il décrit les moeurs (culturel et social) de cette époque. et cette époque ressemble trait pour trait à notre monde depuis une petite dizaine d’années. j’avais le sentiment à l’époque que l’histoire allait forcément se répéter( si cette époque là avait accouchée d’un monde monstrueux, pourquoi pas la notre qui a les mêmes "symptomes") et depuis ce jour de 1998, ce sentiment se confirme chaque jour. notre monde lentement mais surement va vers un conflit mondiale. le passage en question dans le chef-d’oeuvre de SWEIG va de la page 349 à la page 357. lisez ça vous verrez tout y est.....
-
Ce livre m’avait fort intéressé
Il décrivait également la transformation des morphotypes de la jeunesse et des postures, avec notamment le souci de paraître plus âgé, plus viril, la barbe qui pousse
l’auteur, c’est Zweig, -
C’est Zweig qui disait que ceux qui n’avaient pas connu le monde d’avant 14 ne savaient pas ce qu’était la douceur de vivre...
Dans un tout autre registre, William Burroughs disait pareil...
On ne saura jamais pourquoi la civilisation européenne, arrivée à une telle perfection, a choisi de se suicider. -
polmeuris 19 septembre 2008 11:13C’était vous le prophète délirant dans l’étoile mystérieuse de Tintin, le sérieux en moins ? Vous êtes ajourné à votre examen. Trop fumeux.
-
Ajourné moi ? N’allez pas trop vite, je suis encore stagiaire et le jury n’a pas encore comptabilisé ma note de stage
j’avais en effet prédit que Claire Chazal va remplacer Laurence Ferrari, et le jury attend pour mettre sa note, et ça compte beaucoup, ya un coefficient 7 pour cette épreuve -
rien avoir mais tellemnt grave
elon le site Rue89, qui explique que Grégoire Deniau a été mis à pied, Alain de Pouzilhac, président de France Monde, holding qui détient France24, a annoncé cette décision à la rédaction en début d’après-midi.
Il aurait par ailleurs précisé devant les journalistes les raisons de ces limogeages. La "faute professionnelle" a été retenue pour Deniau et Coq, deux anciens grands reporters. Au premier il est reproché, selon Rue89, l’organisation d’un débat sur le 11-Septembre.
Mais selon le point.fr, ce serait Christine Ockrent, directrice générale de l’audiovisuel extérieur de la France, et qui est également directrice générale déléguée de RFI, qui aurait décidé une "reprise en main brutale au sommet de France24".
Rue89 évoque de son côté "un climat interne tendu vis-à-vis du politique" : le 18 juillet, au milieu de son interview dans "Le talk de Paris", "la diffusion d’un portrait de Bernard Kouchner a mis le ministre en rogne".-
ça pourrait avoir un lien avec le sujet
en 2018, Christine Okrent directrice de la nouvelle ORTF et Kouchner Ministre de l’information -
Tiens, No-Brain, après le drapeau des taliban, celui du Hezbollah - ou du Hamas, je ne me souviens plus. Décidemment, t’est toujours du bon côté... à quand la svastika ? Vraiment, tu me fais pitié !
-
Bonjour Bernard
2018 ? Pouquoi pas 2013 ? Tu lis dans le marc de café maintenant ?
Tu as raison : ce sont les travailleurs qui pairont la note
Pour ceux qui n’ont pas encore compris les rouages de cette crise, mieux vaut un dessin que le brouillard verbal de Mme Lagarde...-
Un travailleur à la double peine, car derrière chaque travailleur, il y a un contribuable
-
Bernard :
Notons qu’on ne demande pas aux ’traders’ ainsi qu’aux gérants de Hedge Fund de cracher au bassinet. Ni de rapatrier leurs sociétés dans des Etats plus souscieux de fiscalité.
Ce serait la première chose à faire, avant de mobiliser le contribuable... -
Merci Bernard !.... non seulement il fournit par son labeur sa quote part à la société, en payant ses taxes, la rémunère, en votant... élit ceux qui le mènent juste derrière un certain Panurge ! ( Un inconnu qui ne va pas la tête droit dans le mur ! )
Mais où sont donc passés les intellectuels que 1789 nous a appris à connaître ? Une relecture mondiale de l’impact des techniques économiques sur la sociologie eût elle suffit à nous préserver des grands chambardements qui ont maintenant nettement dépassé l’horizon ?
Faut-il abandonner Fromm pour trinquer avec Reeves ?
Comme le chantait si bien Yves Montant :"grosse malheur..... cui, cui"
Bien cordialement
-
polmeuris 19 septembre 2008 11:28Faut reconnaître que Dugué a pris de l’avance du monde de 2018, le Nanard "écrit vain" est dans la déflation et dans le ground zero de l’emploi depuis qu’il est entré à la fac pour rien foutre, et ça fait un bail. C’est la vocation qui décide. Faut pas la contrarier ça peut laisser des traces au sortir de l’adolescence vers 55 balais.
-
Garcimore, sors immédiatement du corps de polmeuris !
-
polmeuris 19 septembre 2008 14:31En plus quand on cause de son indigence ça le fait rire l’esclave Dugué. C’est pour ça qu’il ne réussit pas, il a une colonne vertébrale molle qui reste couchée quand il croit se lever pour aller au café dépenser les allocs du trou paumé où il crèche.
-
Il ne "réussit" pas mais au moins il pense. Je sais c’est d’un ringard à notre époque..............
-
Quoiqu’il en soit, les US jouent de leur seul et dernier atout : la caution étatique.
Oh, biensûr, c’est le retour de la régulation (interdiction des ventes à crédit de titres ou d’actions) et de la nationalisation (AIG, FNM, FAM, etc), mais ça ne fait que retarder certaines échéances, à cause des déficits monstrueux.
Il ne reste plus qu’à attendre que les marchés daignent prêter au trésor américain, puisque même la planche à billets propagerait des risques inflationnistes trop importants. Mais cela, c’est sans compter la protection des autres états et de leurs banques centrales, dont bénéficie la FED.
Alors quid ? Les déséquilibres commerciaux ont encore de beaux jours devant eux, en attendant la convergence promise par la mondialisation.-
Vous allez penser que je radote, mais il n’y a ici aucune surprise :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=22217
Des tas de gens avaient annoncé cette crise : pratiquement tous les sites indépendants. Par exemple
www.minyanville.com
l’annonçait depuis 3 ans.
J’ai employé comme d’autres le chiffre magique de 1929 :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37743
parce que les crises de 1929 et 2008 ont énormément de choses en commun. Elles sont fondamentalement de même nature : progrès technique, libre-échange, inégalités, endettement.
Pour les US, ce sera effectivement un déclin, une grande plongée vers la pauvreté. Il y manque le dust bowl, mais il y a les ouragans. Pour l’Europe, ce sera pire, car elle ne s’est pas construit un système politique capable d’affronter cela.
Mais comme je le dis à chaque fois, il me semble toujours que le noeud du sujet, le point qui fera que ce sera une "simple crise économique", ou le basculement vers une tempête sociale, c’est ce qui va se passer à Shangai.
http://finance.yahoo.com/q/bc?s=000001.SS&t=2y&l=off&z=m&q=l&c=-
Les Etats-unis en récession...mais bien sûr...Trouvez des articles sérieux pour étayer (et nettoyez votre boule de cristal, elle me paraît un peu terne...)
Et cette histoire d’ouragans : ah ? (Pour info depuis 2000 sur les côtes US : O en 2000, 0 en 2001, 1 en 2002, 2 en 2003, 5 en 2004, 4 en 2005, 0 en 2006, 0 en 2007, 2 pour l’instant en 2008. weather.unisys.com/hurricane/index.html et www.nhc.noaa.gov/pastall.shtml )
Les ouragans vont suivre la crise, tout spécialement pour punir les méchants américains, genre punition divine ?
Enfin, toutes les bulles des trentes dernières années n’ont surpris personne (immobilière, Internet). Le manque d’anticipation a été flagrant, personne ne voulant mettre la main à la poche pour désamorcer en amont.
-
Les US sont déjà un récession depuis un moment.
La mention des ouragans n’était pas sérieuse, c’était juste pour faire un rapprochement historique. Le dust bowl n’était pas une "punition".
Oui, bien sûr, tout le monde pouvait savoir que cette bulle allait crever. Mais les sites indépendants le disaient et pas la presse. Ca pose quand même question, non ? -
Petit rappel de base : il ne sert à rien de prétendre savoir ou de prédire que ça va monter , baisser ou qu’une bulle s’est formée et va éclater sans être capable de dire avec un minimum de précision quand !
(Comme pour les prévisions météo, éruptions volcaniques, tremblements de terre et autres cyclones ...)
Et là, j’attends toujours le/s nom/s de celui/ceux qui avait/ent prévu que ça allait monter depuis 2002 puis tenir jusqu’en septembre-octobre 2008 avanf de se casser la gueule en pleine campagne électorale U.S.
Oups voilà que je dévoile aussi ma prévision (Vous avez aimé septembre, vous adorerez octobre !).
Mais vendeurs à découvert utilisez la avec parcimonie car méfiez vous : autant spéculer à la hausse pour créer une bulle passe inaperçu et est même bien considéré, presque civique, vous êtes alors un "investisseur" choyé, autant jouer la baisse fait de vous un ignoble "spéculateur" et votre perspicacité un "initié présumé" méritant quasiment le rétablissement de la peine de mort et presque plus que les serial killers violeurs d’enfants.
Depuis Zola, la bourse et la finance n’ont pas tellement changé finalement ... -
Mais vendeurs à découvert utilisez la avec parcimonie car méfiez vous : autant spéculer à la hausse pour créer une bulle passe inaperçu et est même bien considéré, presque civique, vous êtes alors un "investisseur" choyé, autant jouer la baisse fait de vous un ignoble "spéculateur" et votre perspicacité un "initié présumé" méritant quasiment le rétablissement de la peine de mort et presque plus que les serial killers violeurs d’enfants.
Trop tard :
L’Autorité des Marchés financiers (AMF) annonce l’interdiction momentanée des ventes à découvert et la transparence sur ce type de positions "courtes" sur les valeurs du secteur financier. Dans la matinée, l’AMF avait publié un communiqué rappelant à l’ordre les investisseurs sur le respect des délais de trois jours de livraisons de titres, sans toutefois interdire, comme Londres et New York, la pratique de ces ventes à découvert. Le président de l’Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a estimé vendredi soir que les ventes à découvert étaient de la spéculation pure et qu’il serait bon de les interdire momentanément. (...) Les nouvelles règles, qui concernent uniquement les valeurs bancaires et d’assurance, entreront en vigueur dès lundi pour une période "minimale" de trois mois et pourront être adaptées en fonction de l’évolution du marché, a-t-elle précisé dans un communiqué à l’issue d’une réunion de son collège.
http://fr.biz.yahoo.com/19092008/290/l-amf-interdit-les-ventes-decouvert-sur-les-financieres.html
Soit c’est mauvais, et il faut l’interdire définitivement, soit ça ne l’est pas ... Finalement, les grandes banques et leurs fonds ont eu le droit de jouer comme des sagoins, mais quand c’est elles que ça concerne, on ne joue plus. Non, rien n’a changé depuis Zola.
-
@ Forest Ent : Pourquoi ne pas penser qu’on a appris quelques chose de l’Histoire ? Sautons les moments de douleur inutilesé Le 24 octobre 1929 a déjà eu son rappel, avec Paulson dans le rôle de Whitney et on arrivera incessament au Black Tuesday du 29. Ensuite, cependant, passant dans une autre dimension de l’espace temps, on sautera vers l’équivalent de Berlin 28 fevrier 1933, faisant même l’économie de nommer un nouveau chef de l’État....
Victoire à la démocratie ! Gott bless Amerika
http://nouvellesociete.org/5142.html
Pierre JC Allard -
http://pagesperso-orange.fr/tele.scope/RogerGicquel.jpg
faudrait le faire revivre en images de synthèse , top déprimatoire !
de toutes façon avec la fin du monde prévue par les mayas et quelques autres en 2012 , on n’a pas de soucis à se faire pour plus tard !-
Autre temps autres moeurs... Me semble bien avoir lu de votre part qu’il ne fallait pas craindre un krach, que de l’argent injecté suffirait et que l’on sortirait de la m.. les vilains petits canards de la finance, avec bien sûr le sempiternel refrain :" c’est encore le lampiste qui va mettre la main à la poche".
Il est bien temps en effet de voir que le gouffre financier est abyssinal, véritable trou noir dans l’espace monétaire et économique.
On est en pleine implosion ! Bien malin qui pourra prédire la suite !
Mais , cerise noire sur le gâteau, le pétrole va manquer cruellement, hosanna chers "retraités" lecteurs d’AV nous allons même avoir le temps de vivre ce beautiful moment ! Oui ce n’est pas dans quarante ans la fin de cette manne puante mais plus surement dans 15 ans vue la consommation du monde.
Et consolation plus de picaillon pour la future guerre mondiale , laquelle s’arrêterait d’ailleurs, non faute de combattants mais faute de carburant !-
ASINUS 19 septembre 2008 15:30bonjour
yep l argent le petrole , plus simplement les prochaines bastons auront la bouffe et l eau
pour motivation et vous pouvez parier que l abcence de carburants n egendreras pas l abcence de combattants -
pour ceux qui ont vu l’emission de Taddei ,hier au soir sur la trois, les explications de Georges Soros sont
assez claires "un pied dans le vide et l’autre sur le bord" et selon lui rien n’arretera le processus !!
lui,au moins,il nage dedans 24H/24 ,il est autrement plus credible que les les pseudo economistes des
medias !!!
-
Apparamment il ne fait pas que nager dedans le soros, il fait aussi dans le cynisme. Etant un des principaux acteurs de la débandade financière, il a beau jeu de se présenter comme un oracle. Des gens bien plus sérieux que lui ont prédit depuis plusieurs décennies que le système de taux de change fluctuants fouterait la merde top ou tard. 36 ans après on y ait jusqu’au coup et ça va continuer, je vois pas pourquoi ça s’arrêterait quand la fed et les banques centrales mettent de l’huile sur le feu et garantissent des sommes faramineuses pour sauver qui, les spéculos, ça m’en bouche un coin. Libre-échangiste quand tout va bien et que les profits s’amoncellent et pseudo-protectionniste quand il y a le feu dans la maison finance, pourquoi ne pas jouer selon les règles du jeu et laisser mourir ces entités financières vouées au profit rapide et basées sur du virtuel pour ne pas dire du vent.
-
Si vous observez bien, les autorités monétaires et financières tentent bien d’intervenir le moins possible en laissant tomber les organismes les moins stratégiques.
Mais pourquoi faire des exceptions à leur régle : bien évidemment parce qu’ils essaient de faire un "atterrissage de fortune" sans trop de casse alors que s’ils laissent tomber ces organismes clés, ça risque d’être un crash bien plus violent (Effets dominos politico-économiques). Mais ils sont sans illusion sur la nécessité d’une "purge" importante.
Pour moi les vraies questions sont plutot "Cela suffira t’il et y parviendront-ils ?"
Sachant que ce sont plus ou moins les mêmes qui ont mené l’économie U.S. et mondiale là où elle en est, on peut craindre le pire.
A l’inverse, les anglo-saxons et leur capitalisme ont maintes fois prouvé leur capacité à faire face, à s’adapter et à réagir plutot rapidement à des crises comme ça, voire même parfois à en tirer des leçons pour que cela ne se reproduise plus (par exemple, techniquement, le crash de 1987 ne serait plus possible tel quel, à priori plus étalé dans le temps et moins violent). -
Je considère que ce qui est en crise, ce n’est pas le système financier, mais le capitalisme.
Quand on a compris que le Capitalisme a besoin d’une croissance exponientielle, pour perdurer, et , constater les limites de son aire, il devrait être aisé de comprendre que sa seule issue, est l’implosion.
Il est notoire, que le système financier, repose exclusiment sur la confiance des intervenants, acteurs principaux ou utilités. Que cette confiance, soit réelle ou feinte, importe peu, du moment que chacun, "joue le jeu"
Pour s’en convaincre, il faut se souvenir des "faux $ nazis" qui n’ont eut aucun effet sur l’économie US.
Il y a plusieurs années, des fausses pièces de 10 F circulaient, au "vu" et au "su", de tout le monde, et , en tout cas, dans ma région, cela n’a posé aucun problême, jusqu’à ce que les banques les "refusent", créant ainsi une réaction en chaine.
Il n’est pas idiot de supposer, que dans le navet, auquel nous participons, les rôles principaux, usent d’une confiance feinte, alors que pour les autres, la confiance est réelle. On peut également supposer, que comme la confiance, la surprise et la panique, "stupeurs & tremblements", soient nomminés aux "Césars" et "Oscars"
Notre système, vivant de leurres et d’expédients, il me semble, qu’il lui reste encore quelques flèches dans son carquois, et la "crise", est en avance.
La mondialisation, n’est pas complète, et il reste encore des entreprises à privatiser !
Les premiers rôles ont ils décidés de feindre la méfiance ?
Et si oui, pourquoi ?-
Décurion
"Je considère que ce qui est en crise, ce n’est pas le système financier, mais le capitalisme."
Mais quel capitalisme ? Celui en crise c’est le capitalisme financier court termiste qui en est venu à générer 98% des échanges sur les marchés
Les autres capitalismes, de projet, d’investissements sur le long terme, qui eux se satisfont de règlementations ont à mon avis encore de l’avenir. Il est impensable que du jour au lendemain on supprime le "capital"
Par contre la question que je me pose est l’avenir de ces fonds de pensions et fonds spéculatifs qui ont fleuris sur le capitalisme financier et sont fortements volatiles. On en entend pas parler mais pourtant il est clair que :
1 - leurs pertes ont du leur coûter bonbon..... de ces junk bonds plus les participations dans les établissements financiers qui s’écroulent ils devaient en avoir (vu le rendement exceptionnel) et comme certains d’entre eux misaient sur les hedge funds ça a du chier au CA
2- leur modèle est mis à mal vu que basé sur des retours sur investissement de 15-20% et une gestion purement financière des sociétés qu’ils assaillent (l’idée étant juste de les revendre plus cher qu’achetés 3-4 ans aprés la prise de contrôle et ce quoiqu’il arrive ensuite)
3- leur chute serait pire que la faillite de n’importe quelle banque d’affaire. Même sans chute, une baisse des dividendes va faire mal aux retraités
Et si, horreur, les gens s’en méfient et qu’ils ne souscrivent plus, alors là, crise financière ou pas, ils sont trés trés mal (déjà les années passées certians étaient borderlines du fait du plus faible renouvellement que prévu de leurs sociétaires)
Alors déjà que leur existence est fragile sur le long terme, seront-ils remis en questions ? Le modèle "à la française" sera t-il remis à l’honneur ?
Quelqu’un en a t-il entendu parler ?
-
Le Capitalisme, comme la Démocratie, la République, sont "un et indivisible". Ces mots se suffisent à eux mêmes. L’adjonction d’un adjectif, les dilue, déforme, les disqualifie.
Diviser le Capitalisme en autant de facettes que possible, c’est diviser les contradicteurs possibles, pour mieux servir les puissants et leurs pouvoirs.
L’avenir, peut être dira, si ce qui est impensable aujourd’hui, le sera aussi demain, ce que je sais, c’est que dès qu’une chose devient pensable elle devient également possible.
Le jour ou le génie humain sera utilisé pour servir son prochain (et réciproquement), et non pour l’enculer, il y aura plus de solutions que de problemes, y compris pour les retraités. -
Le Capitalisme, comme la Démocratie, la République, sont "un et indivisible".... mais sont aussi des concepts fourre tout que chacun peut utiliser comme il l’entend (souvent mal) C’est surtout vrai pour la démocratie et le capitalisme
Essayez de les définir clairement et vous verrez que vous aurez du mal à ne pas vous heurter à milles interrogations
Introduire des nuances permet de clarifier je trouve et de mieux se comprendre
-
La démocratie est une chose.
Libérale avancée, populaire, représentative, etc....sont autant de "nuances" et différences, qui pourraient nous amener à nous "foutre sur la gueule", sans y être pre(t) disposé.
On met ce que l’on veut dans les mots, les escrocs : du vent, les gogos : leurs tripes.
C’est ce qui fait leurs importances. -
"Quoi que dise le président, on s’en fout"
Là dessus au moins on peut dire que Sarkozy aura réussi à réunir bien 80% des français !!!
Je me demande comment il y a encore des gens qui s’intéresse à ses discours et autres gesticulations, tous convenus, qui sentent le réchauffé et en fait ...toujours pareils
Je ne m’offusque même plus de ces saillies, je zap c’est tout. SI je veux avoir des infos sur la crise et sur ce que fera la France il y a des gens plus intéressant à lire ou écouter-
Un monde multipolaire, avec la fin de l’empire américain, c’est pour bientôt. Mais personne ne sait comment va se faire la transition.
J’avoue que je n’y connais pas grand chose. Je sais au moins que les banques asiatiques ont beaucoup de bons du trésor américains. Que vont-elles en faire ? D’habitude le capital donne le pouvoir. Mais les Chinois n’ont pas intérêt à tout faire exploser. Il faudrait un nouveau Bretton Woods.-
Annonce datant d’hier soir : L’Etat américain rachète, dans le cadre du plan Paulson, les actifs pourris plombant les comptes des banques américaines. CAC 40 : +7,77% suite à cette annonce ! (à l’heure où j’écris).
Ce plan devrait éviter de futures faillites de banques et assurances américaines, car s’attaque au coeur du problème. (Ce qu’ont l’air de penser les investisseurs et autres financiers aujourd’hui).
Question aux Agoravoxiens :
Ce plan aura-t-il de véritables effets bénéfiques à long terme ?
Question à Bernard Dugué :
Modifiez-vous votre scénario, suite à ce rebondissement ?
J’attends vos réactions.
-
Remake de la solution américaine de 1989. On considère a posteriori que cela a eu un effet bénéfique.
Toutefois Bernard Dugué répond à votre question dans son texte via l’aggravation du déficit américain qui devra être financé. Il est toutefois plus probable que le réveil se passe en 2010.
On se dirigera alors vers 3 monnaies fortes que seront l’euro, le yuan et le dollar. Enfin bon flemme de parler ! -
Question aux Agoravoxiens :
Ce plan aura-t-il de véritables effets bénéfiques à long terme ?
L’Etat américain rachète les actifs pourris avec les Tic Data en déficit ? Je retourne rire un bon coup.
Ni à long ni à très court teme. (max. novembre 2008 au prochain rapport du mois de septembre). Cette annonce est encore un leurre financier propagé par leurs valets (gov.US). La FED n’est pas l’Etat.
-
La seule façon de se tirer d’affaire est la déclaration qu’a fait Paul Craig Roberts.
A country that had intelligent leaders would recognize its dire straits, stop its gratuitous wars, and slash its massive military budget, which exceeds that of the rest of the world combined. But a country whose foreign policy goal is world hegemony will continue on the path to destruction until the rest of the world ceases to finance its existence. (Paul Craig Roberts, September 15, 2008)
Un pays pourvu de dirigeants avisés reconnaîtrait sa situation difficile, mettrait un terme à ses guerres inutiles, et réduirait son énorme budget militaire, qui dépasse celui du reste du monde. Mais un pays dont l’objectif en politique étrangère est l’hégémonie mondiale continuera sur la voie de la destruction jusqu’à ce que le reste du monde cesse de financer son existence. (Paul Craig Roberts 15 septembre, 2008) traduction Contre Info
Mais le complexe militaro-industriel et pétrolier qui a mis ce gournement là en place s’y résignera-t-il ?
-
Question aux agoravoxiens : ce plan aura-t-il de véritables effets bénéfiques à long terme ?
Je passe mon tour. Je suis assommé. La SEC vient d’interdire de shorter les financières, c’est à dire qu’elle vient de fermer les marchés de dérivés. Et Bush laisse entendre qu’il va nationaliser d’un coup toutes les pertes. Ca fait trop. C’est énorme. Ca demande réflexion.
Le choix était depuis longtemps entre l’écroulement du dollar (nationalisation des pertes, hyper-inflation, et chantage mondial à la survie du système financier) ou bien celui des banques (effacement des dettes, hyper-déflation et disparition mondiale du crédit).
Mais comme d’autres ici, je pensais que cela allait prendre son temps et qu’il y aurait des compromis progressifs. La question qui me taraude ce soir, c’est : "à quel point la situation est-elle encore beaucoup plus grave que ce que j’imaginais pour qu’on en arrive là ?". Je suis incapable de formuler exactement pourquoi, mais j’ai très très froid dans le dos. -
Forest Ent,
Même réaction que vous. Assommé... Je suppose qu’un économiste me démontrerait que c’était le sauvetage massif ou la ruine,mais je n’arrive pas à admettre un système qui, désormais, permet aux responsables de s’en sortir sans le moins du monde écorner leurs gains stratosphériques. Comme les PDG qui coulent leur société et s’en vont avec un ’golden parachute’.
Tant que le moindre trader de Wall Street et, à portiori, le gérant de fonds dispose encore de revenus confortables, je ne vois pas pourquoi le contribuable (je sais, ils en font partie aussi... même s’ils placent dans des paradis fiscaux) devrait mettre la main à la poche.
Et je trouve ahurissant le pouvoir qu’on a concentré entre les mains de Bernanke et de Paulson, si bien que la moindre parole sibylline de l’un ou de l’autre se traduit aussitôt en des séismes ou, au contraire, des bouffées d’euphorie sur les marchés. -
C’est à dire que si j’avais beau me douter de ce qui était au bout de la route, au fond je n’avais pas vraiment "intégré" à quel point ça allait changer le monde. Là, on est dans l’Histoire. Je chercherai à comprendre quand la poussière retombera. Si certains d’entre nous ont joué à se faire peur, c’est fini. En tout cas, moi, j’ai peur.
-
Bonsoir,
@ OmegaDC
Bien vu... it’s going on ! and i’m afraid too !
Le véritable citoyen à de quoi se faire du souci, j’en ai bien peur !
Que reste-il aux clairvoyants ? -
Monde nouveau ? Pourquoi pas si c’est celui dans lequel le citoyen s’occupera enfin de ce dont il n’aurait jamais du laisser des tiers s’emparer, les affaires de la cité ! Maintenant si c’est pour continuer à donner un blanc-seing tous les 4 ou 5 ans à des cuistres médiocres et à s’abandonner aux "joies" ineffables d’une nouvelle mouture du capitalisme ????? Et que fait pendant ce temps notre "conducator" , lui le véritable phare de l’occident ? Pourquoi ne pas envoyer quelques commandos marines pour délivrer le cash flow otages de vialins terroristes anti-capitaliste ! Autre possibilité, dépécher Carlita à la FED pour prodiguer les conseils éclairés de sa "câme" en économie, lui dont le bilan aux finances fut pour le moins stupéfiant.
-
La crise financière américaine ? Quelle crise financière ? la Fed injecte de l’argent dans le circuit et les Bourses remontent, après avoir baissé pendant TROIS JOURS de 10 % !
On a déja vu pire.
La "crise" annonce un monde nouveau ? Lequel ? celui que des rêveurs nous annoncent toute les semaines ?
Un monde nouveau pour 2018 ? Pourquoi pas 2034, ou 2145 ? Ou demain matin ?
Ou hier ?
On appelle celà : prendre ses désirs pour des réalités.
On prendra seulement les mesures que l’expérience nous recommande de prendre, face au développement rapide des marchés financiers, trop rapide pour les législateurs qui ont toujours un métro de retard sur la vie.
Dans ce domaine comme dans tous les autres. Ce qui est un peu inévitable. Comment légiférer sur le droit des hommes sur la Lune quand on y est pas encore allé ? Ou sur le droit maritime, quand on ne sait pas construire un bateau ?
Les idéologues qui ont été pris au dépourvu par la chute du Mur de Berlin et l’effondrement du "socialisme" espèrent, chaque matin qui se lève, que ce maudit "capitalisme", ou "libéralisme" ou dieu sait quel terme ils vont inventer, vainqueur au poings de leur chimère, va s’écrouler lui aussi.
Ne rêvez plus, chers amis.
Le "libéralisme" n’existe pas, c’est une invention des socialistes. Donc il ne s’écroulera pas.
Le socialisme lui, n’est une vue de l’esprit, une simple construction idéologique qui n’a pas de réalité, qui n’en a jamais eu malgré toutes les tentatives, et qui n’en aura jamais.
Certains hommes politiques ont essayé et d’autres essayent encore, de donner une réalité au socialisme, mais aucun n’y ait jamais arrivé. Pourquoi ? Parce que le socialisme ne correspond à rien, c’est un rêve, une illusion, une construction de l’esprit qui ne repose sur rien.
Il se trouve seulement que les socialistes avaient besoin de se désigner un ennemi, comme Don Quichotte. Don Quichotte a désigné les moulins à vent et les socialistes ont désigné le "libéralisme". Que certains coupeurs de cheveux en quatre distinguent du "capitalisme" ou de "l’ultra-libéralisme".
Don Quichotte avait raison au moins sur un point : les moulins à vent existent.
Tandis que le "libéralisme", ou peu importe comment on l’appelle, n’existe même pas. Ou plus exactement il n’existe qu’en tant qu’épouvantail, peur nocturne, mauvais rêve, dans l’esprit de tous ceux qui tentent sans jamais y parvenir de donner du corps à leur chimère socialiste.
Le "libéralisme" ce n’est que la vie, la réalité, qui n’a pas besoin d’être pensé, comme le Mont Blanc ou la Seine, il n’a pas besoin d’un Marx ou d’un Proudhon, il commence avec le premier homme des cavernes qui songea à échanger sa peau de léopard contre un cuisseau de sanglier.
-
nephilim 19 septembre 2008 16:59Quel comique ce lyon il n’y avait pas plus collectiviste que nos hommes prehistorique enfin
Si vous y voyez du liberalisme un petit retour a l’ecole primaire pour revoir leurs modes de vie ne vous fera pas de mal. -
L’homme des cavernes collectiviste !
Parce qu’il allait chasser avec ses copains ? Il te l’a dit et tu l’as cru ?
Tu m’as l’air d’avoir une bonne tête d’homme des cavernes collectiviste, toi.-
La réalité ? Le réel ?
Une monnaie purement fiduciaire qui n’existe que grâce à la planche à billets, dont on ne connaît pas la masse monétaire, dont on laisse la manipulation entre les mains de traders dopés à l’héro et à la rapacité (on se souviendra du ’greed is good’ de Gecko dans le film ’Wall Street’ ?
J’appelle un marché un lieu où on achète au prix du jour un bien, un service, une participation, une action, avec de l’argent qu’on a.
Non de la haute voltige où l’on emprunte des titres pour les revendre, où l’on imagine des produits financiers d’une telle complexité que personne n’arrive à les contrôler.
Où la molndre petite main de ce casino mondial gagne dix fois plus qu’un enseignant... ou qu’un de ses colègues de la même banque préposé aux opérations classiques.
Et je trouve scandaleux que la collectivité toute entière doive payer pour une caste de guignols. Et même que ce ’plan’ de sauvetage (à quand ?) soit décidé sans consulter personne, et certainement pas le Congrès. -
Thierry Israël JACOB 19 septembre 2008 18:24La crise financière américaine annonce un monde nouveau pour 2018 ???
c’est les altermondialistes qui vont être contents...-
La crise financière américaine ? Quelle crise financière américaine ?
Toutes les Bourses mondiales ont rebondit de 10 % aujourd’hui. Nos amis n’ont plus qu’à remballer une fois de plus leur espoirs déçus.
Leurs espoirs de chacals et de vautours.-
Clôture Wall Street : Nasdaq +3,4% ; Dow Jones +3,3%
-
Retourne dormir Fréderic Lyon puisqu’il n’y a pas de crises financières . On s’en reparlera dans les semaines qui viennent .
Déjà General Motors est sur le point de tomber
http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2184 -
Accorder un crédit, c’est créer de la monnaie qui existera au fur à mesure des remboursements.
C’est un pari sur l’avenir.
Accorder des crédits qui ne seront pas remboursés, c’est créer de la fausse monnaie.
Un crime économique massif dont les US sont coupables.
Les causes sont diverses, mais la principale est certes l’amour de l’argent, racine de toutes sortes de choses mauvaises selon Paul qui écrivit cela vers 64 de n.è. (1Timothée 6:10)
Pour retomber sur ses pieds le système tente toutes sortes d’acrobaties interventionnistes sans jamais oser faire payer ceux qui auraient plus que les autres les moyens : les grands spéculateurs et les fonds souverains du moyen orient pétrolier. Résultat il y aura des millions de petits perdants soit via l’inflation, la hausse des taux, la chute des cours, la saisie de leur toit, etc,
Comme une guerre fait des morts et des blessés, dira-t-on, c’est normal, c’est la vie.
La mort plutôt. Celle d’un monde organisé par quelques uns qui trouvent normal de gagner 50 000$ par mois... quand le 5è de la population mondiale survit avec 1$ par jour...
-
Décidement,vous "travailler" comme un clandestin dans un restaurant !!!!
Vous devriez demander votre régularisation et un salaire légal ,plutot que de continuer votre cinéma en bon "pigiste" d’AGORAVOX
En 15 jours d’absences,je reviens ici pour constater que vous publier encore et encore et sur tout !!
Avec la réforme du RSA,cela va devenir dure de bosser au "black"
-
Premièrement, je ne crois pas que le changement aura lieu en 2018 ! Il doit avoir lieu maintenant sinon notre civilisation est comdanmé au retour du Moyen Age.
Deuxièmement, je ne connais pas ce fameux prophète économiste atypique Nouriel Roubini mais je ne vois pas tellement où est la solution qui à suivre sa prophétie.
Moi je connais depuis le début des années 2000, un célèbre économiste américain qui depuis la fin des années 90 dit que le système financier est condamné par les erreurs de jugement des soi disant expert en économie.
C’est homme souvent calomnié s’appelle Lyndon H. LaRouche qui depuis des année fait campagne pour un nouveau système économique rooseveltien un nouveau bretton woods
Je vous invite à regarder cette vidéo de Jacques cheminade ici, qui propose une sortie viable pour la crise existentielle qui frappe notre civilisation.
David C.
-
1. Bon en attendant, le Baril à 200$ avant la fin de l’année, on l’imagine toujours !
2. La crise de 29, on l’imagine toujours.
"L’imagination, quand tu nous tiens."
Tout cela est Virtuel. Bienvenue chez Virtucon ! Le poisson est pané, la viande est avariée, les produits laitiers sont contaminants, les fauteuils sont allergisants.
Avec toutes les superinfos de la Rentrée, les Pubs, y a que ça de vrai, même si c’est pour consommer de la Merde, au moins on peut encore consommer-
Nos Elus, dans leur grande majorité, pronaient l’Europe sur des bases liberalles et d’ouverture a la mondialisation.
Les francais ont répondu non , majoritairement a la constitution europeenne.
La crise financiere est le résultat de l’exploitation d’outils financiers qui ont encore élargi le champs possible de la spéculation pure.
Les institutions financieres francaises et européennes sont, via la mondialisation, totalement interdépendantes et impliquées dans cette financiarisation de l’economie du risque.
Les subprime ont fait vivre et s’enrichir des secteurs d’activité complets (Banques, promoteurs, financiers, notaires, courtiers, avocats, ..........)
Les conséquences sont et vont être notables pour une grande partie de la population.
En conclusion je crois que les citoyens de ce pays peuvent et doivent demander des comptes a leurs représentants politiques et aussi européens sur les orientations actuelles des differentes institutions qui semblent nous mener la ou la population ne veut pas.
-
Bonjour,
Excellent commentaire de David C (un peu au dessus) ! et non moins bon lien dont j’ai particulièrement apprécié ceci !
Si Cheminade explique fort bien les erreurs du système... cela lui prend les trois quarts de la vidéo ! Je ne suis pas pourtant très optimiste quant à la pertinance des solutions présentées, ( ayant perçu toutefois le ’crack’ actuel il y a déja un bout de temps, je n’y connais rien en économie !) Les mesures restant (à mon sens) relativement peu précises. Peut être le sont elles pour des personnes plus compétantes que moi ? j’aimerais en connaître les avis.
Je suis par contre persuadé que la biométrie dont il est fort question dans le lien que j’ai visé, sert un tout autre but que celui officiellement affiché pour des motifs "phares" (délinquance etc...) Le contrôle de tout individu aux fins d’empécher toute véléité de soulèvement important devant les effets d’une "crise" mondiale qui va en s’amplifiant et qui risque fort de voir le bas peuple s’apauvrir de plus en plus au point de ne plus pouvoir ni se chauffer, plus se nourrir. Ceci est actuellement le cas et cette situation est appelée à voir augmenter ses effets de plus en plus vite suivant une courbe que j’espère ne pas atteindre la forme exponentielle.
Surtout éviter un soulèvement de masse ! ...Ce qui risque évidemment de se produire si les "exclus" se mettent en marche.
..... Et pourtant, un changement est vraiment indispensable !
Bien cordialement
-
-
La seule chose qui pourrait éviter que nous soyons de nouveau "massifiés" c’est internet. Or je doute que cela suffise à l’heure actuelle.
Nous aurons bel et bien une guerre mondiale avant la raréfaction trop prononcée du pétrole (avec la fin de l’ère de l’énergie pas chère se volatisera toute véléité mondiale). Le tout est de savoir quand.-
Qui pourrait vraiment décrire notre monde en 2018, 2030 etc... ? L’exercice serait difficile. Qui eut imaginé voici seulement deux années en pleine effervescence des pays dits émergents qui remboursaient à tour de bras leur dettes (le Brésil par exemple) et alors que tous les regards se tournaient vers ce "nouveau monde" que le "vieux monde" filait un si mauvais coton ? Il toujours plus facile de d’éclairer une perspective que d’élaborer une prospective. Aussi la réalité dépasse souvent la fiction. C’est ainsi, après avoir écouté ces jours derniers , une émission philosophique très intéressante sur France Culture à propos du film Matrix, l’idée suivante :
En fait cette crise financière est la conséquence de nombreux phénomènes. Parmi les principaux mon avis est le suivant : la sophistication financière a pris le pas sur le contrôle que certaines institutions privées ou publiques pensaient avoir. La Réserve Fédérale américaine, plus grande banque privée pour ceux qui l’ignoreraient encore, a prêté depuis sa création au gouvernement américain des sommes incommensurables. Ces gouvernements ont tantôt utilisé ces prêts pour des politiques de croissance ("New Deal"), souvent pour faire la guerre. Dans un même temps et pour faire simple tant il serait long de tracer des dizaines d’années de fonctionnement économique et financier, le système financier mondial dominé par les Etats Unis d’Amérique s’est développé, après l’abandon de l’étalon Or, sur la base de la circulation d’une monnaie à la fois réelle et virtuelle. Je m’explique : cette première sophistication a déja permis à la première puissance économique mondiale de prendre la main, dans le jeu des puissances mondiales, sur la majeure partie des échanges mondiaux dont notamment pour n’en citer qu’un, l’achat du pétrole en US dollar. La tentation des gouvernements, au fur et à mesure,fut grande de ne plus se satisfaire seulement de profiter de sa position dominante pour gérer à son avantage l’économie mondiale. L’arrivée de BUSH et de ses amis au pouvoir a précipité, amplifié, affolé la machine. En effets, les médias nous parlent plus aujourd’hui des "subprime" ou crédits pourris que des"CDS" ou système de couverture, sorte d’assurance faite pour couvrir des risques de pertes. Si la crise des subprimes consiste en un acquéreur qui se retrouve avec un crédit dont l’échéance a fortement augmentée et une maison qui a perdu de sa valeur et que le banquier se retrouve alors à récupérer un bien réel bien que fortement diminué en terme de valeur, le problème resterait grave mais pas autant que le problème de cette crise actuelle.
En effet la fameuse crise des "CDS" représenterait à elle seule au minimum 56 000 milliards de dollars ! Oui vous commencez à apréhender le monde virtuel de la finance. La "Matrice" au sens du phénomène autonome (dans le film le programme des programmes), défait de tout contrôle et de toute autorité réelle, s’est affranchi de la folie humaine. Car les banques, les établissements d’investissement, les grandes sociétés de gestion financières leurs "asset managers" d’une trempe et d’une responsabilité bien supérieure à celles de M. KERVIEL et de la banque où il exerçait etc...jusqu’au particulier qui par le biais de produits dits "dérivés" jouait à se couvrir avec des couvertures en tout genre pouvant parier tant sur la hausse et la baisse de quasiment n’importe quoi (on peut même aujourd’hui parier sur le climat c’est dire !) ont participé chacun à leur niveau au système !
Tout le monde a donc déboursé de l’argent réel afin d’être couvert de façon, finalement, virtuelle. Poussons le raisonement jusqu’au bout : imaginons un instant que chacun réclame d’être payé par ces assurances et que chacun exige donc d’exercer ses options : d’où viendront ces 56 000 milliards de dollars ? Ne cherchez pas ils n’existent pas. Et de la même façon qu’il est dit parfois que si tous les clients de n’importe qu’elle banque souhaitaient en même temps récupérer leurs avoirs la banque, cette dernière serait dans l’impossibilité de les rembourser. Imaginez alors si tous les clients de toutes les banques venait chercher leur pécule ? Même la garantie des 70 000 €, en France, ne tiendrait pas. La Matrice nous faisait croire que la dématérialisation de la monnaie n’équivalait pas à sa "virtualisation" (si je puis me permettre). Et aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, pourriez-vous me dire qu’il n’est pas juste de dire que nous subissons les conséquences réelles de procédés dont les contreparties étaient virtuelles ? Le mot Matrice ne disculpe pas la minotité de responsables "irresponsables" et thanatiques qui gouvernent le monde. Pas du tout. Je veux simplement dire qu’eux-même sont aujourd’hui dépassés par les conséquences de leur folie meurtrière aux conséquences humaines bien plus dévastatrices encore que toutes les guerres du 20ème siècle. A quoi cela correspond de dire qu’il faudra je ne sais combien d’années au contribuables américains et du monde entier pour rembourser ces milliards de dollars ? A rien. Un mathématicien pourra lui-même expliquer que même avec une économie en pleine expansion (c’est loin d’être le cas actuellement) et avec des gouvernements "sages" qui prendraient soin de rembourser en priorité le déficit public, 100 années ne suffiraient pas. Je n’ai pas la clé ni la réponse. L’Oracle, programme de la Matrice, annonce un nouveau monde. Mais sans pour autant pouvoir le décrire, ce n’est certainement pas celui que l’Oracle nous décrit qui sera !
La question fonadamentale et métaphisyque de cette allégorie cinématographique consiste en cette idée de CHOIX. Avons-nous ou pas réellement le choix ? Le sort du monde résidera, je pense, sur qui l’emportera entre ceux qui pensent que oui et les autres.
Je reste éperdument optimiste.-
Excellent commentaire dont je rejoins l’idée en tous points...
-
D’abord, je ne comprends pas pourquoi l’année 2018... ?
Ensuite, pour celles et ceux qui pensent que la situation est vraiment très grave, il faut recourir aux mêmes proportions que les moyens mis pour sauver un système politico financier néfaste...
En coyant encore que le système politique garde quelques prérogatives sur le destin des nations, il leur manque la volonté de contrecarrer le pouvoir virtuel des "grands argentiers" pour diverses raisons trop longues à rappeler ici... Cependant, c’est bien au politique de trouver les solutions à la dégradation (voir décadence) de nos sociétés dites "dévelopées"...
Or, nos élus ne sont ils pas, en principe, aux ordres du peuple qui les a conduits aux fonctions auxquelles ils prétendaient ? Dans une démocratie, le peule n’est il pas en droit d’exiger des résultats des gouvernements, qui ne sont que les employés de l’état, c’est à dire, nos employés puisque ce sont nos impôts qui permettent leurs salaires...
Puis, comment concevoir de continuer à contribuer, par l’impôt, au renflouement de la vaste escroquerie banquière qui engendre plus de misère dans le monde que n’importe quelle guerre taditionnelle ? N’est il pas temps de mettre un bémol à l’emploi du denier public pour enrchir les plus riches pendant qu’on ferme des écoles, des hôpitaux, qu’on privatise l’énergie, la télécommunication, les transports et que le prix pour juste avoir un toit sur la tête coûte les deux tiers d’un revenu de plus en plus maigre ?
Peut être, pour nous faire entendre, faut il frapper là où ça fait mal, non ? A raison, en refusant, en masse, de continuer à filer le fruit de notre travail à des incompétents, voir des aigrefins calculateurs de leur enrichissement personnel, n’y a t’il pas là moyen d’être entendus pour exiger d’arrêter de "nous faire marcher sur la tête" par le mensonge sécuritaire, la menace, la coercition et la force... ?
Enfin, moi, ce que j’en dis, c’est qu’à un moment où l’autre, il faudra choisir entre accepter ou se révolter, espérant qu’il n’est pas déjà trop tard pour la seconde option...
Bon week end à toutes et tous...-
L’explication est donnée à la fin
Un monde nouveau s’est dessiné de 1938 à 1948
Alors j’ai fait un parallèle, 2008 à 2018
La crise financière n’étant qu’un élément de ce monde qui va se dessiner -
Bonjour Bernard, merci de la précision, je n’avais pas fait le rapprochement arithmétique, excusez m’en... Bonne fin de journée.
-
... pendant ce temps...chuuuuuuuuuut !
-
De TAO2008.
"Et aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, pourriez-vous me dire qu’il n’est pas juste de dire que nous subissons les conséquences réelles de procédés dont les contreparties étaient virtuelles ? Le mot Matrice ne disculpe pas la minotité de responsables "irresponsables" et thanatiques qui gouvernent le monde"
..............................................
Toute cette praséologie n’a strictement aucun sens.
Nous avions ceux qui s’écoute parler. Mais sur Agoravox, nous avons à présent ceux qui se regardent écrire !!!!-
Cher Monsieur Frédéric de Lyon, il pourrait être utile de vous détendre. J’ai écrit très rapidement cet article pour ma première participation sur le site. J’ai constaté ultérieurement les fautes et autres imperfections. Je prendrai soin la prochaine fois de prendre le temps de rédiger.
Afin de répondre à ce que vous nommez "praséologie" (je suppose que vous vouliez dire "phraséologie" je vous explique :
" Et aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, pourriez-vous me dire qu’il n’est pas juste de dire que nous subissons les conséquences réelles de procédés dont les contreparties étaient virtuelles ? cela signifie que la garantie que l’intermédiaire à payer ne peut concrêtement être exercée, faute de contrepartie financière réelle.
Le mot Matrice ne disculpe pas la minorité de responsables "irresponsables" et thanatiques qui gouvernent le monde" J’entends par là que les autorités dont je parle sont celles qui juridiquement parlant ont les responsabilités et il s’agissait d’opposer la valeur juridique de celle éthique. Et "thanatique" est là afin de mettre en avant le caractère "irrationnel" de ces gens là qui riches à centaines de millions de dollars ne sont toujours pas satisfaits de leur soif de pouvoir. Je pense donc qu’il s’agit d’une pulsion destructrice, d’une pulsion morbide (d’où l’adjectif thanatique").
Ce qui m’importe c’est d’exprimer par les mots qui sont les miens le fond de ma pensée sur la crise actuelle. Certes il est important de s’exprimer le mieux possible. J’eusse préféré votre avis sur la question plus que celui sur ma façon de m’exprimer.
A bon entendeur
Tao2008
-
On parle beaucoup des conséquences économiques du plan paulson sur le monde. Mais pourquoi ne parle-t-on pas des conséquences politiques d’un tel acte ?
Je crois que même si il est appliqué et qu’il fonctionne, ce plan est un signal pour la fin d’un système. Une remise en question complète.
Depuis la fin de la seconde guerre on est dans un monde de l’argent roi, qui a su réfreiner ses envies à cause de l’expansion communiste. Avec la fin du bloc de l’est, les marchés financiers n’ont plus eu à craindre de conséquences politiques sur les pays qu’ils exploitaient. D’une dictature à l’autre, quel qu’en soit l’idéologie les régimes n’avaient pas de réels moyens de s’imposer.
Mais le 19 Septembre est un signe fort, encore plus fort que le 11 Septembre. Elle met en lumière la faillite d’un système, et l’impuissance d’un empire. Les USA de plus ne peuvent pas fournir ses liquidité, et seront donc obligés d’emprunter auprès de pays plus indépendants économiquement comme la chine, et la russie. Elle donne également raison aux altermondialistes, à des Hugo Chavez, des Lula.
Je ne pense pas que nous soyons dans une crise économique mais dans une vraie crise politique. Les années à venir vont revoir surgir les idéologies. La Chine communiste connait déjà son idéologie, la russie post soviétique menée par Poutine se rappelle toujours de son idéologie. Mais pour l’Europe ? Les USA ? Qu’allons nous avoir comme politique dans les années à venir ?
Les gens ont peur et la guerre de religion lancée par le 11 Septembre mélée à la crise du 19 Septembre peut faire surgir le pire.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON