Puisque M. Tevanian fait du copier-coller, je m’autorise le même procédé pour lui répondre :
Monsieur Tevanian,
Par la magie alchimique et passe-partout du terme « essentialisme » vous transformez des propos violents, polémiques et contestables en tribune voire en « invectives » racistes. De ce fait, tendant une perche aux islamistes, vous offrez un angle d’attaque non seulement juridique mais corporatif, laissant entendre que M. Redeker devrait être chassé de l’Education Nationale. En somme vous vous érigez à votre tour en police de la pensée, fondé à décretez lequel des « ismes » aurait droit de cité à l’école. Vous rejoignez les rangs des procureurs, jadis rouges, fort nombreux parmi les profs de philo, dont la spécialité, il est vrai,a fait bon ménage avec les pires terrorismes du XXe siècle. Peu importe dès lors le contenu des diatribes de M. Redeker, en réclamant qu’il soit chassé de son poste vous fragilisez votre propre argumentation. En effet, je trouve dangereux qu’un prof de philo si prompt à réclamer, en Saint-Just du politiquement correct, la révocation d’un collègue, occupe lui-même un poste. Et c’est un Professeur des Universités, qui n’a jamais mesuré son soutien à des collègues aux opinions diamétralement différentes des siennes, qui vous le dis.
Quant aux réactions tièdes de M. de Robien, elle ne m’ont pas étonné outre mesure : le Ministère avait à intervenir si M. Redeker avait été menacé dans l’exercice de ses fonctions. Ceci dit, il est à signaler que cette manière implicite de critiquer l’enseignant est à comprendre dans le contexte de la guéguerre ministérielle.