Nous sommes comme des surfers.
On a trouvé un moyen de s’élever, au départ par la technique, et on monte sur la vague.
[Quelques bon cotés issus de la technique : la médecine, la machine à laver, le frigo.
L’imprimerie aussi. L’ordi et l’internet faut voir (lire jusqu’au bout).]
Après, le surfeur se rend compte que cette eau qui monte ,elle bouge, c’est une grosse vague qui vient vers lui, ...il se rend compte que la crete de la vague lui tombe dessus,.... SAUF, sauf s’il file sur le coté, parallèlement à la vague ; mais l,à il ne sait plus pourquoi il va par la. Désorientation .
La philosophie de B. Stiegler (et la notion de "trans-individuation") me semblent à peu près faire justice à ce qui nous arrive. Oui , ce n’est pas trop tragique de se passer de machine à laver si au lavoir du village, tu rencontres des femmes (ou des hommes) qui t’aident et ne t’enferment pas dans des règles fermées. C’est le collectif qui sauve l’individu du tourment de la peine, quand ce collectif "résonne culturellement" avec l’individuel, Yep c’est pas le cas le plus courant mais c’est le seul cas ou le passé reste muni d’un futur et n’est pas un archaisme.
La technique fait les grandes lames de fond (écriture (-3000), philisophie(-500), imprimerie (1500) énergie(1800), information (1947, 12 décembre...)
La technique peut à la fois construire du "bon" lien transindividuel (N associations le prouvent), et par son bras capitaliste "hypersynchroniser" les gens, les désaffecter, manger leur cerveau pour le laisser disponible à LeLay, mélaminer le lait des nourissons et miner toute espérance.
Tant qu’on ne formera pas des porcs mias des enfants éduqués, il n’y aura pas de quoi désespérer. Je vous laisse juge...