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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Esprit es-tu là ? l’argent ne se mange pas

Esprit es-tu là ? l’argent ne se mange pas

Chaque jour les médias annoncent de nouvelles catastrophes naturelles, de nouveaux problèmes. Ils nous parlent de pollution, raréfaction des ressources naturelles, de disparitions d’espèces (et encore, ça, on s’en moque un peu)…
Parallèlement, pour y remédier, nos gouvernements votent de nouvelles taxes sur les produits à usage unique, des taxes écologiques, distribuent des primes « vertes » et, pour nous rassurer, nous gavent de « pouvoir d’achat » dont ils laissent la gestion à ces empires de la consommation que sont les grandes surfaces ; paradoxe montrant la pauvreté des âmes qui nous dirigent, leur manque d’imagination ou de courage et l’étendue des dégâts, car eux aussi semblent être tombés dans le piège de ce qu’ils ont créé.
 
Il est clair que notre société de consommation atteint ses limites et que les mesures prises veulent nous faire croire que l’on peut encore en limiter les effets sans en bouleverser l’équilibre actuel. Le système libéral américain, aujourd’hui en pleine déroute, n’en apporte-t-il pas la plus belle illustration ?
Les seules réactions observables pour y remédier ne se rapportent qu’à l’argent par le rachat, le déblocage de fonds, d’aides financières étalées sur plusieurs années, comme si l’on voulait conserver le système à tout prix, même au prix de notre avenir. Il ne s’agit en fait que de gommer les symptômes sans s’attaquer aux causes.
 
Le constat est flagrant. Notre civilisation ne vit que dans une idéologie de « l’avoir toujours plus » sans rien concéder. Programme infini qui, comme la ligne d’horizon, s’éloigne au fur et à mesure que l’on croit s’en rapprocher.
 
Idéologie perverse qui porte aux nues l’individualisme, la déresponsabilisation, l’ego, le matériel et l’argent, étalant en première page de ses revues propagandistes des Paris Hilton, illustration vivante du proverbe : l’oisiveté est mère de tous les vices.
.
Idéologie qui laisse croire que l’homme, tout puissant, au sommet de l’évolution, peut tout s’autoriser et le contrôler, occultant toutes les formes de vies adjacentes qui justement lui ont permis de vivre sur cette planète depuis des millénaires.
Idéologie qui détruit le respect, respect des autres, de la vie sous toutes ses formes, et de soi-même.
 
A bien regarder ce « Barnum » que sont devenues la politique et la vie sur cette planète, il semble bien que beaucoup d’entre nous pensent que l’argent soit la solution à tout, qu’il soit devenu la valeur morale première. Il semble surtout qu’il soit l’origine indiscutable de tous nos problèmes. Ces calamités, ces crises, ne sont-elles pas, à l’origine, le fruit de l’homme, de son esprit ? Le monde aujourd’hui n’est que le reflet de nos consciences. Les crises que nous traversons sont avant tout humaines, dictées par des esprits insatiablement avides, égotiques et foncièrement égoïstes.
 
Ce système a tout perverti. Tout est fait dans un esprit de rentabilité, de profits conséquents et rapides, sans dimension réellement humaine, humaniste. Nous regardons notre prochain, non plus comme un être humain, mais comme un pouvoir d’achat, un potentiel économique. Il en est de même pour notre environnement. Certains d’entre nous cherchent même une reconnaissance dans l’exposition de ce que leur permettent leurs revenus.
 
 
Malraux disait « A quoi bon conquérir la lune si c’est pour s’y suicider ? ».
Il affirmait également « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ».
 
Vision prophétique ? Avertissement prémonitoire ? N’est-ce pas là la voie nouvelle qu’il nous faut explorer ?
Le terme « spirituel », dans le sens rattachement au sacré, serait plus adapté. Par là, il faut entendre un rattachement au sacré de la vie, à des valeurs fondamentales. Une spiritualité qui faisait que nos ancêtres voyaient et respectaient la vie en tout, dans l’arbre, les saisons, l’organisation de la nature… Ils évoluaient dans un monde vivant animé par un créateur dont ils respectaient les règles. C’est pour cela qu’ils ne commettaient aucune exaction contre leur environnement. Ils savaient que, de ce respect, dépendait leur survie.
 
C’est par la modification de notre conscience que ce monde changera. Bien qu’ils semblent ne pas l’avoir encore analysé, n’est-ce pas cela que nos hommes politiques ressentent lorsqu’ils utilisent des mots tels que Solidaire, Responsable, Durable, Equitable, Citoyen…Ces termes, dans leur sens premier, appellent au respect, à la prise de conscience, au changement.
Pourtant, dans les actes, rien n’est fait.
 
Nos gouvernements crient contre les OGM alors que des milliers d’hectares sont plantés de clones stériles obligeant les agriculteurs à acheter leurs semences et parfois mêmes les compositions chimiques sans lesquelles elles ne pousseront jamais.
 
Ils acceptent que l’on nous fasse croire que les héros d’aujourd’hui apparaissent dans les magazines, évoluent dans des fermes, des stades, sur des îles à jouer aux aventuriers sous contrôle médical, ou dirigent des empires financiers. Ne devrait-on pas plutôt admirer nos derniers vrais agriculteurs qui, quel que soit le temps, en dehors des 35 heures, malgré le chant incessant des sirènes médiatiques, la pression des grands groupes financiers et des lois internationales, continuent leur labeur. Cela relève du sacerdoce.
 
Ils prônent le développement durable qui, rien que dans sa formulation, présente un paradoxe ; développement faisant appel à la croissance et durable ayant une connotation d’infini.
 
Ils parlent de crise énergétique et d’énergies renouvelables lorsque le prix du baril de pétrole augmente, et semblent s’en désintéresser lorsque celui-ci revient autour des 100 dollars.
 
La liste de ces incohérences est longue.
 
 
Une société équilibrée, comme l’individu, doit être guidée par des valeurs spirituelles et non par des appétits de puissance. L’homme doit réapprendre l’humilité. C’est dans ce cadre que la laïcité, chère à notre pays, prendra toute sa dimension, dans le respect des différents mouvements spirituels.
Le débat aujourd’hui ne doit plus être économique ou idéologique, mais philosophique, et les décisions se doivent d’être radicales et marquées du bon sens.
 
Un bon sens que les Indiens d’Amérique souhaitaient nous faire comprendre dans ces quelques phrases :
 
 
"Quand le dernier arbre aura été coupé
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson aura été pêché
Seulement après tout ça
Vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas !"


Bon appétit M’sieudam !

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13 réactions à cet article    


  • Varsass 19 septembre 2008 11:41

    Bouh sale archaïste passéiste, on peut allègrement vivre avec juste des humains et du maïs OGM sur une planète stérile !
    Il n’y a que les idiots qui en doutent, heureusement que le bien pensant capitalo-libéralisme veille, et que ses défenseurs sont prêt à lancer la chasse aux sorcières chaque fois que quelqu’un tient ce genre de propos !

    Sus aux payens de la sacro sainte économie (amen) ! Brulez-le !


    • Kalki Kalki 19 septembre 2008 13:41

      Un peu de musique :
      J’ai pas trouvé de titre à celle la ! http://www.deezer.com/track/930433 	 	 	

      On est tous, tous , tous des gros tas de viande inutile

      Tous en ressemble à un élevage de poulet aux hormones

      On est bien partie pour finir chomeur, et nos enfants seront comme nous, en plus gros !

       

      Le travail c’est en train de devenir un luxe réservé au pays qui sont pas pret d’avoir le RMI,

      sauf que pour eux on remplace leur salaire par une paquet de chips, ben ouai, il y a plus une tune nulle part à cause du prix des 4x4 !

      Le pognon c’est une maladie mentale qui est en train de niquer toute la planete,

      et nous on nous fait croire que pour vivre pénard, il faut butter les vaches folles et surtout les islamistes !

      Même si c’est vrai que quand même, les islamistes, c’est comme les témoins de jéovah

      si ils auraient de l’humour, ben , il serait déjà plus crédible !

      Qu’on me dise pas qu’Adolf hitler à commencé sa carriere

      en tant que ministre de l’intérieur, parceque la il commencerait franchement à me rappeller quelqu’un.

      Sarkozy est comme lui.

       

      Hé Public ! Hé, Alors Le public prébubaire, vous irez chercher dans le dictionnaire la définition du mot démagogie, et puis vous verrez que ca correspond exactement à ca.
       

      Non,non ...
      Attend de comprendre avant d’applaudire.

      Moi ce que je pense franchement c’est que c’est pas un politique qui va règler vos problèmes personnels et affectifs !

       

      Un dernier ..

       

      Non j’ai menti, ce n’est pas le dernier !


      • Kalki Kalki 19 septembre 2008 13:41

        Un peu de musique :
        J’ai pas trouvé de titre à celle la ! http://www.deezer.com/track/930433 	 	 	

        On est tous, tous , tous des gros tas de viande inutile

        Tous en ressemble à un élevage de poulet aux hormones

        On est bien partie pour finir chomeur, et nos enfants seront comme nous, en plus gros !

         

        Le travail c’est en train de devenir un luxe réservé au pays qui sont pas pret d’avoir le RMI,

        sauf que pour eux on remplace leur salaire par une paquet de chips, ben ouai, il y a plus une tune nulle part à cause du prix des 4x4 !

        Le pognon c’est une maladie mentale qui est en train de niquer toute la planete,

        et nous on nous fait croire que pour vivre pénard, il faut butter les vaches folles et surtout les islamistes !

        Même si c’est vrai que quand même, les islamistes, c’est comme les témoins de jéovah

        si ils auraient de l’humour, ben , il serait déjà plus crédible !

        Qu’on me dise pas qu’Adolf hitler à commencé sa carriere

        en tant que ministre de l’intérieur, parceque la il commencerait franchement à me rappeller quelqu’un.

        Sarkozy est comme lui.

         

        Hé Public ! Hé, Alors Le public prébubaire, vous irez chercher dans le dictionnaire la définition du mot démagogie, et puis vous verrez que ca correspond exactement à ca.
         

        Non,non ...
        Attend de comprendre avant d’applaudire.

        Moi ce que je pense franchement c’est que c’est pas un politique qui va règler vos problèmes personnels et affectifs !

         

        Un dernier ..

         

        Non j’ai menti, ce n’est pas le dernier !


        • jondegre jondegre 19 septembre 2008 14:16

          Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

          " Pas très longtemps ", répond le Mexicain.

          " Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? " demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

          L’Américain demande alors : " Mais que faites-vous le reste du temps ? "

          " Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie ".

          L’Américain l’interrompt : " J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. "

          Le Mexicain demande alors : " Combien de temps cela prendrait-il ? "

          " 15 à 20 ans ", répond le banquier américain.

          " Et après ? "

          " Après, c’est là que ça devient intéressant ", répond l’Américain en riant.

          " Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions ".

          " Des millions ? Mais après ? "

          " Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. "




          • foufouille foufouille 19 septembre 2008 14:33

            tres drole
            mais le millionaire retraite vit ds une ile


          • Varsass 19 septembre 2008 14:44

            Magnifique hisoire


          • pseudo pseudo 19 septembre 2008 16:31

            Nous vivons dans un monde qui a mis l’économie au centre de tout. Plus rien ne vaut si ce n’est pas rentable.

            Vous remarquerez d’ailleurs que les économistes envahissent les écrans de télévision et les pages des journaux. Par contre, les philosophes sont en voie de disparition (je parle des vrais philosophes, pas de ceux (?) qu’on voit à longueur d’écran et qui ont une réponse à tout sur tout).

            Il n’y a plus de questionnement sur le sens de la vie, sur le pourquoi de l’existence. Apparemment, la réponse est déjà trouvée : on vit pour produire, pour consommer.

            Et pourtant, on pourrait encore rêver, non ? smiley

            "Devant la porte de l’usine
            le travailleur soudain s’arrête
            le beau temps l’a tiré par la veste
            et comme il se retourne
            et regarde le soleil
            tout rouge tout rond
            souriant dans son ciel de plomb
            il cligne de l’œil
            familièrement
            Dis donc camarade Soleil
            tu ne trouves pas
            que c’est plutôt con
            de donner une journée pareille
            à un patron ? "



            • Varsass 19 septembre 2008 17:19

              "Nous vivons dans un monde qui a mis l’économie au centre de tout. Plus rien ne vaut si ce n’est pas rentable"

              En lisant cette phrase je me remémore une intervention de notre Ministre de la recherche qui devant un parterre de scientifique a prononcé cette phrase qui m’a fait sauté au plafond : "Il faut arrêter de chercher pour chercher, la science doit se mettre au service de l’économie".

              J’aurai été dans la salle, je lui aurai mis ma main dans la tronche et je serai parti. Apparament, si quelqu’un comprends un jour le fonctionnement de l’univers, Miss Valérie n’en aura rien à faire, tant qu’on n’aura pas trouvé comment rendre ça lucratif.
              Je trouve ça déplorable.


            • armand armand 21 septembre 2008 11:14

              De l’aberrration qui consiste à confier le Ministère de la recherche et de l’ens. supérieur à une pécore qui n’a jamais mis les pieds à la fac puisqu’elle sort d’une école de commerce...


            • timiota 20 septembre 2008 01:16

              Nous sommes comme des surfers.
              On a trouvé un moyen de s’élever, au départ par la technique, et on monte sur la vague.

              [Quelques bon cotés issus de la technique : la médecine, la machine à laver, le frigo.
              L’imprimerie aussi. L’ordi et l’internet faut voir (lire jusqu’au bout).]

              Après, le surfeur se rend compte que cette eau qui monte ,elle bouge, c’est une grosse vague qui vient vers lui, ...il se rend compte que la crete de la vague lui tombe dessus,.... SAUF, sauf s’il file sur le coté, parallèlement à la vague ; mais l,à il ne sait plus pourquoi il va par la. Désorientation .

              La philosophie de B. Stiegler (et la notion de "trans-individuation") me semblent à peu près faire justice à ce qui nous arrive. Oui , ce n’est pas trop tragique de se passer de machine à laver si au lavoir du village, tu rencontres des femmes (ou des hommes) qui t’aident et ne t’enferment pas dans des règles fermées. C’est le collectif qui sauve l’individu du tourment de la peine, quand ce collectif "résonne culturellement" avec l’individuel, Yep c’est pas le cas le plus courant mais c’est le seul cas ou le passé reste muni d’un futur et n’est pas un archaisme.
              La technique fait les grandes lames de fond (écriture (-3000), philisophie(-500), imprimerie (1500) énergie(1800), information (1947, 12 décembre...)
              La technique peut à la fois construire du "bon" lien transindividuel (N associations le prouvent), et par son bras capitaliste "hypersynchroniser" les gens, les désaffecter, manger leur cerveau pour le laisser disponible à LeLay, mélaminer le lait des nourissons et miner toute espérance.
              Tant qu’on ne formera pas des porcs mias des enfants éduqués, il n’y aura pas de quoi désespérer. Je vous laisse juge...


              • chmoll chmoll 21 septembre 2008 11:03
                Esprit es-tu là ? l’argent ne se mange pas
                oui met 100€ dans la boite ,et j’t’ap’rais 3 fois

                • dom y loulou dom 21 septembre 2008 14:48

                  il y a une certaine complaisance à se lamenter de ce fait que tous les citoyens soient compressés par le système économique au point qu’on croirait que tous ne se préoccupent absoluement que d’argent.

                  C’est quand même un peu simpliste, excusez-moi, de rabougrir sept milliards d’êtes à justement ce leitmotif sclérosant. Ne pourriez-vous pas dire que malgré les efforts de chacun le système économique continue sa spirale étrangleuse pour obliger tout le monde à être préoccupé par les bases de la survie ? Car il me semble que ce serait une manière plus juste de décrire le phénomène actuel.

                  Le gouvernement américain relance la croissance en injectant 700 milliards de dollars et ^voilà les boursicoteurs euphoriques ??? Ce n’est pas encore la fin disent-ils ? Ah bon ? Et d’où a pris ce gouvernement cet argent ? Un nouveau crédit envers la réserve fédérale évidemment qui scelle désormais l’esclavage programmé des citoyens américains. Georgy l’a dit d’ailleurs "un investissement qui n’est pas sans risques pour les citoyens americains" ... on en dirait autant... bark.

                  Mais la plupart se plaignent de cette omniprésence économique voulant régenter tous les aspects de la vie et c’est aux iundividus de faire face intelligemment à cette oppression mentale. Il y a des solutions, il y a des redécouvertes susceptibles de relancer la civilisation. mais celle-ci a ses racines dans nos coeurs et non autour de nous dans des institutions. Car celles-ci ont cette fâcheuse tendance à s’appuyer sur leurs acquis et fabriquent ainsi de la matière spirituelle morte et peinent à se renouveler.

                  Mais l’esprit du monde vivant, le grand esprit des amerindiens, l’amour créateur, le principe vivifiant, la source de vie ou comme il vous plait de l’appeler n’a pas disparu pour autant ni ne peut être submergé par le circus maximus (entendez le cirque médiatique auxquel on nous a savamment habitué) et on a travaillé dur pour se réapproprier la compréhension de l’ordre hamonique.

                  C’est hautement spirituel et réaffermit la spiritualité en nous, nous donnant une nouvelle base qui est une forme renouvelée de l’ancienne, c’est comme si on avait une nouvelle cathédrale devant nous, une nouvelle vue sur l’autel après qu’on nous ait obligé à regarder les murs de la cathédrâle et ses gargouilles au lieu de son autel amoureux.

                  Voici que l’autel brille à nouveau devant nous dans une cathédrale sans murs.

                  L’effort d’y entrer reste le même pourtant, c’est toujours soi-même qui doit y entrer, personne ne peut le faire pour les autres.

                  Alors comme une possibilité de renouer avec les rayons harmoniques est redonnée il faut au moins la prendre au lieu de continuer à se lamenter qu’il n’y a plus de spiritualité. C’est faux, c’est ce que le système médiatique oblige à croire en le répétant à l’envi tous les jours parce que cela arrange les tenants matérialistes de ce monde ! Mais ce n’est pas une vérité. J’en veux pour preuve l’apparition du jeu de perles de verre.


                  Si chacun joue à devoir réinventer le monde, comme le système fait croire aux hommes qu’ils peuvent décider de la nature de leur monde (! !! stupide !!!) chacun veut le réinventer en se prenant pour Dieu en personne... si quelque chose déconne c’est bien cela, car le monde vivant et l’existence a des bases qui sont de l’ordre des faits et non des croyances. je rêve d’une église où l’on demande aux aoms de comprendre et non de croire des stupidités mythologiques les envoyant dans l’oppression et la soumission. 

                  Alors si vous êtes sérieux avec vos propos vous apprendrez le jeu universel qui vous est proposé et qui, malgré le fait qu’il apparait comme l’évidence la plus absolue et justement par ce fait, n’existait pas encore il y a quelques mois. Il est UNE possibilité nouvelle de renouer avec la nature sensée de ce monde. UNE possibilité d’élan créatif axé non sur l’égo mais sur l’unité du vivant.

                  Le ludus est UNE possibilité nouvelle de trouver une manière commune, non-dogmatique, de lier les esprits dans la recherche des liens entre les éléments au lieu de cette perception explosée qui prétend que tous les éléments autour de nous sont hasardeux, grotesques et abstraits, perception nous livrant à cette croyance aberrante que le système sécuritaire peut palier à nos peurs et nous donner un axe de conduite.

                  Mais encore faut-il avoir l’humilité (troisième rayon, orange, gamme de Mi) comme vous le dites si bien... d’apprendre quelque chose qu’on n’aura pas inventé nous-même et qui nous dépasse, de retrouver cette jouissance d’apprendre du monde au lieu de vouloir le formater dans nos croyances. 

                  Oui.... c’est mon quart d’heure de pub, uniquement pour la possibilité de renouer avec les bases de la civilisation en nous et ENFIN devriez-vous dire, pas dans une quelconque logique d’appat du gain. 

                  Je vous espère bonne lecture.

                  www.ludus.ch 


                  • Bof 21 septembre 2008 21:49

                    Oh quel beau titre ! Je suis certain que le problème est là . Nous avons confié le pouvoir à des êtres qui se disent eux même très intelligents ....mais, l’intelligence si facilement étalée par ces énarques et technocrates n’a servi qu’à nous mettre dans notre situation matérielle désastreuse.Il ne pouvait en être autrement Je n’oublie pas les 30% d’enfermés honteusement dans les zup !  Si l’on se référe à nos anciens qui nous avaient bien prévenu , le mental qu’ils utilisent n’est que du mental concret . C’est à dire du mental qui ne peut que déduire ...et quand on est à la tête d’une unité comme une industrie, un commerce, un pays même ...il faut un autre mental que celui là. Nous en avons la preuve devant nous, saurons nous la voir ? Mon professeur d’ histoire d’un lycée marxisant du nord de la France nous avait expliqué que la France actuelle ( vers 1965 ) résultait d’ Hommes qui avaient su voir loin et avait su faire accepter leurs façons de voir qui ne correspondaient pas toujours à la meilleure décision pour le moment...mais, les efforts réalisés alors avaient leurs récompenses bien des années plus tard, voir des siècles. L’important est l’ Homme et sa position dans le reste de la Nature dans toute décision et depuis 1974, je ne vois aucune grande décision prise où le sort de l’homme a été pris en considération. C’est ce qu’ils nomment honteusement être ’ rationnel’ , même ’Cartésien’ ! comme si notre sort leur était indifférent , comme si seul leur bien être à eux devait seul être inclus dans leurs décisions . Et pauvre Descartes !

                     L’intelligence et l’Esprit : ce n’est pas la même chose !


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philippe


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