@foufouille (20 septembre 2008 à 11H56) : "et que fait on des charognards et autres fachos ? si on les tuent, on risque devenir comme eux. si on les tuent pas, ils nous bouffent".
La solution ? Les éduquer. Il n’y a pas d’autre possibilité. Ceci dit, c’est un travail qui porte sur plusieurs générations. D’où l’intérêt de s’éduquer d’abord soi-même après avoir fait notre propre bilan. Ce n’est pas évident. Je ne me sens pas être le dernier à devoir être réformé. Comme disait l’autre : "L’esprit est ardent, mais la chair est faible". Ca vaut pour moi, comme pour les autres.
Si déjà, il y a une prise de conscience, on peut dire que tout n’est pas perdu. Alors si en plus règne une "saine émulation"
tous les espoirs sont permis.
Je dirais qu’au niveau des actions possibles, il y a la non-violence active, c’est-à-dire une non-collaboration qui s’exprime par des actions symboliques. Plutôt que de manifester en masse dans les rues en hurlant des slogans, je verrais bien les gens sortir leur chaise sur le trottoir et s’asseoir en silence pendant une demi-heure avec un petit carton sur lequel serait inscrit simplement : "je désapprouve la société dans laquelle je vis". En faisant cela tous les dimanches, il ne serait pas nécessaire d’établir des grandes théories revendicatrices. Cela interrogerait les élus sur le mécontentement. Ce sont eux qui doivent trouver les solutions pour rendre la vie simplement vivable. Ce qui n’exclut pas que les citoyens participent activement, bien entendu.
Un avantage de manifester devant chez soi, ce serait de recréer un lien social et solidaire avec ses voisins. Ce ne serait pas un mince acquis.
De la même manière, puisque le capitalisme sauvage est représenté par les banques, on pourrait retirer notre argent des comptes, en y laissant le strict nécessaire, et demander que se crée des organismes à l’image des micro-crédits.
Etc, etc.
Ce n’est pas un beau rêve. C’est de croire que l’humanité puisse continuer comme elle le fait qui serait un rêve.