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Commentaire de Naja

sur L'humanisme n'est pas un projet politique, c'est un bilan global


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Naja Naja 22 septembre 2008 01:26

Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

En ce qui concerne votre première réponse.

« Certainement pas, mais qui se soucie de l’arrivée quand on est même pas au milieu du chemin ? »
Ben... moi, histoire d’avoir une vague idée de ma direction. Je suis étonnée de me placer en contradiction avec vous là dessus, alors même que je suis parfaitement en accord avec la suite de votre phrase : « Il faut y penser en cheminant pour rester dans la bonne direction, mais il faut garder le contact avec la réalité. »

« Les projets politiques sont souvent dogmatique, ou le deviennent. »
Oui. Toutefois l’inverse, à savoir l’absence de projet politique, ne me paraît pas plus souhaitable ou raisonnable. Il me semble que notre monde actuel, gouverné par un libéralisme "libéré" de toute autre cadre que celui du pouvoir de l’argent, des lois du marché et de l’individualisme légitimé est un bon exemple de ce que l’absence de projet politique porteur (dans les faits) d’idéaux moraux peut donner...
(Je me permets d’insister, même si votre réponse semble bien aller en ce sens)

« Il ne sert à rien de s’indigner du bilan actuel. »
Même surprise que précédemment : pas d’accord avec ça, mais complètement d’accord avec la suite.
J’estime qu’il est même de notre devoir de nous indigner de tout ce qui est barbarie ou insuffisances éthiques. Dans la mesure où c’est un préalable nécessaire à toute véritable prise de conscience collective. Je m’explique : comment pourrait-on croire en la possiblité d’un autre bilan plus prometteur (c’est à dire plus en accord avec ce que l’on pense faire partie du potentiel de l’humanité) si l’on ne conçoit pas que certaines réalités soient indignes de ce que l’Homme peut être, ou encore si l’on se refuse à s’indigner de ce qui est bassesse en regard de ce potentiel ?
Et je ne pense pas que l’indignation conduise nécessairement à la haine et à l’action motivée par le ressentiment.
En bref : il me semble que ne pas s’indigner revient à cautionner. Donc, oui, cela sert la prise de conscience collective. Premier pas de la lutte contre l’inertie au changement. Non ?

Je partage le reste de votre propos. 


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